1 / 31

« Petites et moyennes associations : anticiper et comprendre les besoins de trésorerie»

« Petites et moyennes associations : anticiper et comprendre les besoins de trésorerie». Fort De France, Le 30 Octobre 2012. Partie 1 : des fondamentaux sur la trésorerie associative. Zoom sur le contexte associatif actuel.

galen
Download Presentation

« Petites et moyennes associations : anticiper et comprendre les besoins de trésorerie»

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. «Petites et moyennes associations : anticiper et comprendre les besoins de trésorerie» Fort De France, Le 30 Octobre 2012

  2. Partie 1 : des fondamentaux sur la trésorerie associative

  3. Zoom sur le contexte associatif actuel • Forte pression des principaux financeurs à la limitation des budgets : • Taux directeurs en diminution (taux progressivité des budgets < taux mécanique augm. Frais personnel ….) voire niveau de subventionnement en diminution • Incitation forte aux rapprochements (dilution des frais fixes) dénommée « mutualisation » • Pas toujours suffisament de culture de gestion chez certains opérateurs (confusion niveau de trésorerie = niveau de résultat ! )

  4. L’impérieuse nécessité d’analyser et de gérer sa trésorerie • Versement tardif des financements publics (subventions ou autres formes) liés : • Au paiement des subventions plusieurs mois après la réalisation du service et/ou le paiement de la dépense financés (paiement sur factures acquittées et/ou après approbation des comptes par l’assemblée générale par exemple) • Au contexte financier actuel dégradé (des associations et de leur financeurs) • Tendance à la confusion : trésorerie et résultat comptable

  5. Les Fondamentaux de gestion associatifs • Une globale force "d'inertie" inhérente au secteur associatif pour faire évoluer la structure des coûts (charges essentiellement fixes, notamment de personnel) • Souvent, la nécessité de pratiquer régulièrement des investissements de maintien, investissements pas toujours générateurs de recettes marginales (pas de croissance induite) Nécessité de disposer ce faisant, de trésorerie et d'anticiper ces besoins de trésorerie

  6. Fonctions essentielles de la trésorerie • Assurer la solvabilité à court (notamment en cas de versementtardif des subventions : en fin d'exercice et/ousur factures acquitées) oumoyenterme • Assurer une relative (indépendance) financièrevis-à-vis des financeurs et des établissementsbancaires • Conserver un matelas de sécurité salutaire en cas de « coup dur » (déficit par exemple) • NB : nécessité par ailleurs de mettre en place des procéduresvisant à : • sécuriser les moyens de paiement, • optimiser le circuit d’encaissement et de règlement (centralisation des recettes) et les contrôles avant les décaissements

  7. L’origine des variations de la trésorerie • Le niveau de trésorerie est notamment fonction : • Des excédents ou déficits dégagés, • De la saisonnalité de ses recettes, • De la solvabilité des "clients", • Des conditions de négociation avec les fournisseurs, • Du niveau des fonds propres disponibles, • Des décalages intercalaires de trésorerie (notion de trésorerie immobilisée dans le "Besoin en Fonds de Roulement")

  8. Moyens internes de dégagement de trésorerie • Réalisation de résultatsd’exploitationexcédentaires : • Supérieurs aux éventuels résultats négatifs financiers et exceptionnels, • Par le biaisd’augmentation de produits (prix de journée, négociation de la dotationglobale…), • Par le biaisd’unemaîtrise des charges (achats, charges externes, frais de personnel,…), • Et, plus généralement, par l’optimisation de la gestion interne (frais de structure, organisation,…) • Sensibilisation au délai d’encaissement des produits et au délai de paiement des fournisseurs (action sur le "BFR")

  9. Partie 2 : Trésorerie et outils de gestion

  10. Les principaux outils • 2.1 Outil long terme • Tableau de financement • 2.2 Outil courant (utilisation "glissante") • Le suivi de la trésorerie • 2.3 Outils de mesure annuels • Le point mort • La trésorerie de sécurité

  11. 2.1 : l'outil long terme

  12. Tableau de financement et trésorerie Besoin de trésorerie prévisionnel compte tenu de a stratégie financières à l’échelle de 3 à 5ans LONG TERME Tableau pluriannuel de financement Prévisions financières à 12 mois MOYEN TERME Budgets annuels trésorerie Position mensuelle de trésorerie liquidative (ou plus fréquentes en cas de difficultés) Prévisions financières à l’échelle de 30 jours COURT TERME

  13. Le tableau de financement • Objectifs: • Formaliser le fonctionnement économique (cycle exploitation financier et exceptionnel) et financier de l'entité pour mesurer ses "fondations financières" • Mesurer le risque "d'illiquidité" (court terme) • Mesurer les moyens financiers dégagés par la "stratégie" et l'exploitation • S'assurer que l'association dispose des moyens nécessaires à sa stratégie

  14. Tableau de financement et analyse financière • Concept centraux : • le F.R (Fonds de Roulement) : excédent des ressources long terme par rapport aux utilisateurs • le B.F.R (le besoin en fonds de roulement) : indicateur mesurant le besoin de trésorerie à consacrer à l’éventuel décalage récurrent entre le paiement des dépenses d'exploitation et le recouvrement des recettes de l’association,

  15. Construction du tableau de financement Ressources stables Capitaux propres Provisions selon les cas Dettes financières Emplois stables Immo. et financement LT à recevoir F.R Passif circulant Provision selon les cas Dettes d’exploitation Dettes hors exploitation Actif circulant brut Stocks et créances d’exploitation Créances hors exploitation B.F.R TRESORERIE = F.R – B.F.R

  16. Construction du tableau de financement (1) Ventilation nécessaires des cycles exploitation/. Investissement

  17. La trésorerie • La trésorerie résulte des agrégats financiers précédents par la relation : FR – BFR = TRE • En règle générale, la trésorerie est donc l’excédent du fond de roulement non utilisé à financer le besoin en fond de roulement. • En fait, l’association doit conserver une trésorerie positive pour faire face aux éventuelles variations « erratiques » du besoin en fond de roulement pendant l’exercice.

  18. Le plan de financement prévisionnel • Construction prévisionnelleétablie en partant des derniers comptes annuels disponibles (pt de départ) présenté sous forme d'un tableau de financement • Finalités : adpater la politique d'investissement et les actions de sécurisation de la gestion(conservation trésorerie pour variation du BFR) aux possibilités financières en retenant un financement diversifié (fonds propres, prêts, subventions …)

  19. 2.2 : les outils courants (utilisation "glissante")

  20. Le prev./budget de trésorerie • Objectif : • mesurer les excédents oubesoinsde trésorerie générés par le différentiel monétaire entre les encaissements et les décaissements de l'association • Optimiser la trésorerie par des opérations de placements et/ou d’emprunts à court terme • Formalisation d'un catalogue des encaissements(recettes propres, subventions de fonctionnement et/ou d'investissement, mobilisation de prêts …) et des décaissements (salaires, frais généraux, impôts remboursement de prêts ….) prévisionnels sur un horizon 12 mois glissant

  21. Exemple de budget/prévisionnel de trésorerie 9999PP

  22. Courbe Annuelle de Trésorerie (hors trésorerie de départ)

  23. 2.3 : les outils de mesure (annuels)Le point mort « en trésorerie »La trésorerie de sécurité

  24. Le « Point mort » • Définition : "activité" (exprimée en € et/ou en volume) en dessous de laquelle il convient de ne pas descendre ("activitéplancher"), sauf à être déficitaire • Calcul possible de l'indicateur selon deux approches : • Point mort en terme de trésorerie • Point mort en terme de résultat comptable • Indicateurexprimé en termed'activité: nombre de jours de résidentsacceuillis, d'actesréalisés, de projet/dossiers suivis ….

  25. Le « Point mort » en trésorerie (exemple) Opérateur "maison de retraite" ayant une capacité d'acceuil maximum de 20 000 journées par an - (D) Recettes prévues pour un remplissage à 100 % 2 000 000 € (A) Charges d'exploitation (fixes à 80 %) hors amortissement et provisions - 1 200 000 € (B) Remboursement en capital (100 % fixe) - 300 000 € (C) Excédent de trésorerie + 500 000 € X = activité "point mort" X = ((O,8*B)+C) * (D/A) X = journées/an soit

  26. La mesure de la trésorerie de sécurité • Objectifs : • apprécier les liquidités de sécurité dont dispose l'association en vue de faire passer à un éventuel exercice consommateur (en terme de trésorerie) • mesurer la capacité de l'association à autofinancer partiellement ses investissements

  27. La mesure de la trésorerie de sécurité • Mode de calcul: trésorerie à la date de clôture comptable (corrigée le cas échéant des décalages liés à des invest. en cours) rapportée aux décaissements d'exploitation (dépenses décaissées + remboursement d'emprunt) • Elle est exprimée en "nombre de mois de dépenses de fonctionnement"

  28. La mesure de la trésorerie de sécurité (exemple) Données N : Charges d'exploitation (total charges hors amortissement et provisions) 1 200 Remboursement en capital 200 Total 1 400 Trésorerie comptable au 31/08/2012 600 Décalage lié aux investissements en cours (1) - 100 Trésorerie retraitée ("à terminaison") 500 Trésorerie de sécurité : (500 / (1400/12 mois)) = 5 mois (1) Cf page suivante

  29. Tréso. de sécurité et décalage sur investissement Objectif : corriger la trésorerie comptable des éventuels décalages en trésorerie liée aux investissements en cours

  30. En guise de conclusion ….

  31. Le « Point mort » • Méthodes de suivi et de mesure de la trésorerie à mettre en place • Lecture et appréciation globale de la situation de trésorerie : • Disposer en permanence de la liste des créances de l’association (sur financeurs, sur usagers …) • Connaitre et anticiper les besoins de facilités bancaires ponctuelles ou plus long terme (d’accompagnement) • Prévoir un besoin de trésorerie croissant sur le financement du Besoin en Fonds de Roulement (impact des baisses d’activité et/ou de rythme de versement des fonds publics…..).

More Related