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Dr Alexandre PARIENTE

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    1. Dr Alexandre PARIENTE NASH : prise en charge Savoir évoquer une NASH Savoir la diagnostiquer et savoir la traiter

    2. Conflits d’intérêts Dr Alexandre PARIENTE Laboratoires JANSSEN CILAG Laboratoires UCB Laboratoires ROCHE

    3. Foie gras non alcoolique Prise en charge Pline l'Ancien évoque le gavage d'oies à l'aide de figues séchées. Le foie produit s'appelait Jecur ficatum, que l'on traduit littéralement par « foie aux figues ». Les anciens ne conservèrent que le terme ficatum ou figue pour sa dénomination, ce qui donna la forme figido au VIIIe siècle, puis fedie, feie au XIIe et finalement « foie ». Toutefois, cette racine ne se retrouve qu'en français, italien et roumain. Pline l'Ancien évoque le gavage d'oies à l'aide de figues séchées. Le foie produit s'appelait Jecur ficatum, que l'on traduit littéralement par « foie aux figues ». Les anciens ne conservèrent que le terme ficatum ou figue pour sa dénomination, ce qui donna la forme figido au VIIIe siècle, puis fedie, feie au XIIe et finalement « foie ». Toutefois, cette racine ne se retrouve qu'en français, italien et roumain.

    5. Le foie est souvent gras, surtout si on est gros et/ou si on boit. Etude Dionysos 2 petites villes du Nord de l’ Italie, ça doit ressembler à la France Pour la fréquence de la stéatose dans la population non alcoolique de poids normal… La GGT est normale chez les obèses non alcooliques, qui ont une aug de l’ alt, des trigly et de la gly/contrôles RR : 4,6 obèses, 2,8 buveurs, 5,8 obèses buveurs Etude Dionysos 2 petites villes du Nord de l’ Italie, ça doit ressembler à la France Pour la fréquence de la stéatose dans la population non alcoolique de poids normal… La GGT est normale chez les obèses non alcooliques, qui ont une aug de l’ alt, des trigly et de la gly/contrôles RR : 4,6 obèses, 2,8 buveurs, 5,8 obèses buveurs

    6. Les français grossissent… La prévalence de l’ obésité augmente en France, au même rythme qu’ aux USA, avec un décalage d’ une dizaine d’ annéesLa prévalence de l’ obésité augmente en France, au même rythme qu’ aux USA, avec un décalage d’ une dizaine d’ années

    7. …et de plus en plus tôt.

    8. Donc ~10 millions de français ont le foie gras ~5.000 FG / hépatogastroentérologue Contre 150 hépatites C. 49 M de français de plus de 15 ans, 6 millions d’ obèses Calculs faits avec 300.000 hépatites C et 2.000 gastroentérologues Ce sera dur de ne pas s’ y intéresser ! On aurait dû me donner toute la matinée ! L’ indigestion menace…Contre 150 hépatites C. 49 M de français de plus de 15 ans, 6 millions d’ obèses Calculs faits avec 300.000 hépatites C et 2.000 gastroentérologues Ce sera dur de ne pas s’ y intéresser ! On aurait dû me donner toute la matinée ! L’ indigestion menace…

    9. Insulinorésistance une concentration normale d’ insuline produit un effet biologique inférieur à la normale. Courbe dose-réponse de l’ insuline, déplacée vers la droite avec une augmentation de la constante Km: il y a moins de disparition du glucose pour une concentration donnée d’ insuline; de plus, en cas d’ IR, il y a également une diminution de l’ effet maximal de l’ insuline. Pour mesurer cela, il faut des techniques complexes (clamp insulinique euglycémique) : perfusion d’ insuline à débit continu, perfusion de glucose réglée pour maintenir la glycémie à la valeur observée à jeûn; équilibre obtenu en 2h environ; on calcule l’ indice de sensibilité à l’ insuline dérivé du glucose clamp (SI Clamp)) comme le rapport de la quantité de glucose perfusée à l’ équilibre (M, en mg/min) sur Le produit de la glycémie à l’ équilibre (G, en mg/d)L par ?I (différence entre l’ insulinémie basale et l’ insulinémie à l’ équilibre en µU/mL) : M/G x ?I corrigé pour le poids L’ insulinorésistance est physiologique pendant l’a puberté et la grossesse, et peut être pathologique, au cours de l’ obésité et du syndrome métabolique, et de nombreux états pathologiques…;dont la cirrhose ! L’ insulinorésistance est définie par une diminution de la sensibilité ou de la réactivité (responsiveness) à l’ insuline (Katz A et al (QUICKI) JCEM 2000, 85:2402) Courbe dose-réponse de l’ insuline, déplacée vers la droite avec une augmentation de la constante Km: il y a moins de disparition du glucose pour une concentration donnée d’ insuline; de plus, en cas d’ IR, il y a également une diminution de l’ effet maximal de l’ insuline. Pour mesurer cela, il faut des techniques complexes (clamp insulinique euglycémique) : perfusion d’ insuline à débit continu, perfusion de glucose réglée pour maintenir la glycémie à la valeur observée à jeûn; équilibre obtenu en 2h environ; on calcule l’ indice de sensibilité à l’ insuline dérivé du glucose clamp (SI Clamp)) comme le rapport de la quantité de glucose perfusée à l’ équilibre (M, en mg/min) sur Le produit de la glycémie à l’ équilibre (G, en mg/d)L par ?I (différence entre l’ insulinémie basale et l’ insulinémie à l’ équilibre en µU/mL) : M/G x ?I corrigé pour le poids L’ insulinorésistance est physiologique pendant l’a puberté et la grossesse, et peut être pathologique, au cours de l’ obésité et du syndrome métabolique, et de nombreux états pathologiques…;dont la cirrhose ! L’ insulinorésistance est définie par une diminution de la sensibilité ou de la réactivité (responsiveness) à l’ insuline (Katz A et al (QUICKI) JCEM 2000, 85:2402)

    10. Insulinorésistance et FGNA IR globale Diminution de l’ élimination du glucose IR adipeuse Diminution de la suppression de la lipolyse adipeuse IR hépatique Diminution de la capacité de l’ insuline à supprimer la production hépatique de glucose, augmentation de la lipogénèse et diminution de la lipolyse Hyperinsulinémie On peut imaginer que si l’ hépatocyte brule plus d’ AG, il a moins besoin de glucose qu’ il laisse dehors, favorisant l’ hyperglycémie, qui stimule la sécxrétion et la libération d’ insuline. On est toujours à l’ équilibre : si on est hyperglycémique et hyperinsulinémique par excès d’ apport hépatique de graisse, alors en réduisant par le régime l’ apport de graisses, on va faire bruler moins de graisses et faire entrer plus de glucose dans l’ hépatocyte. L’ exercice musculaire pourrait, en faisant bruler directement du glucose par le muscle, diminuer la glycémie et donc l’ insulinémie, qui aélioreraient les anomalies hépatiques secondaires à l’ hyperinsulinémie. (tout ça, ce sont des déductions personnelles).On peut imaginer que si l’ hépatocyte brule plus d’ AG, il a moins besoin de glucose qu’ il laisse dehors, favorisant l’ hyperglycémie, qui stimule la sécxrétion et la libération d’ insuline. On est toujours à l’ équilibre : si on est hyperglycémique et hyperinsulinémique par excès d’ apport hépatique de graisse, alors en réduisant par le régime l’ apport de graisses, on va faire bruler moins de graisses et faire entrer plus de glucose dans l’ hépatocyte. L’ exercice musculaire pourrait, en faisant bruler directement du glucose par le muscle, diminuer la glycémie et donc l’ insulinémie, qui aélioreraient les anomalies hépatiques secondaires à l’ hyperinsulinémie. (tout ça, ce sont des déductions personnelles).

    11. Syndrome métabolique Agglomérat de facteurs phénotypiques d’ origine métabolique, liés à l’ insulinorésistance, et augmentant le risque cardiovasculaire plus que ne le voudrait l’ effet individuel des facteurs de risque qui le composent. L’ idée est que tous les obèses ne deviennent pas diabétiques, ni n’ ont une augmentation du risque cardiovasculaire ou de cancer, et que ces risques sont principalement concentrés chez ceux qui développent une insulinorésistance, et que c’ est donc l’ insulinorésistance qu’ il faut dépister et traiter. Le problème est que les actions de l’ insuline sont multiples (étudier la réponse insulinique au glucose est certainement une simplification abusive), qu’ il est très difficile de définir des valeurs normales en raison de distributions au moins bimodales. En prenant comme définition de l’ insulinorésistance le tertile supérieur dans une épreuve d’ insulinorésistance différente du clamp euglycémique, l’ équipe de Raven le contestatire du syndrome métab a recherché d’ autres marq d’ insulinorésistance. Les meilleurs sont les TG à jeun, le rapport TCG/HDL, l’ insulinémie à jeun (cette dernière au seuil de 104 pM a une senibilité de 57% et une spécificité de 85% identique à la déf ATPOIII du SM (McLaughlin T et al, AnnIntern Med 2003;139:802)L’ idée est que tous les obèses ne deviennent pas diabétiques, ni n’ ont une augmentation du risque cardiovasculaire ou de cancer, et que ces risques sont principalement concentrés chez ceux qui développent une insulinorésistance, et que c’ est donc l’ insulinorésistance qu’ il faut dépister et traiter. Le problème est que les actions de l’ insuline sont multiples (étudier la réponse insulinique au glucose est certainement une simplification abusive), qu’ il est très difficile de définir des valeurs normales en raison de distributions au moins bimodales. En prenant comme définition de l’ insulinorésistance le tertile supérieur dans une épreuve d’ insulinorésistance différente du clamp euglycémique, l’ équipe de Raven le contestatire du syndrome métab a recherché d’ autres marq d’ insulinorésistance. Les meilleurs sont les TG à jeun, le rapport TCG/HDL, l’ insulinémie à jeun (cette dernière au seuil de 104 pM a une senibilité de 57% et une spécificité de 85% identique à la déf ATPOIII du SM (McLaughlin T et al, AnnIntern Med 2003;139:802)

    12. Syndrome Métabolique (IDF 2005) L’ idée est que tous les obèses ne deviennent pas diabétiques, ni n’ ont une augmentation du risque cardiovasculaire ou de cancer, et que ces risques sont principalement concentrés chez ceux qui développent une insulinorésistance, et que c’ est donc l’ insulinorésistance qu’ il faut dépister et traiter. Les critères sont fait pour diagnostiquer facilement la résistance à l’ insuline, notamment dans les études épidémiologiques. L’ obésité et le tour de taille sont étroitement liés (!); c’ est le TdT qui é été préferé dans les définitions récentes parce qu’ il est lié plus fortement à l’ insulinorésistance et au risque cardiovasculaire (principalement coronaire); dans la toute dernière définition, on a abaissé le seuil du TdT pour les européens et les asiatiques. Le problème est que les actions de l’ insuline sont multiples (étudier la réponse insulinique au glucose est certainement une simplification abusive), qu’ il est très difficile de définir des valeurs normales en raison de distributions au moins bimodales. En prenant comme définition de l’ insulinorésistance le tertile supérieur dans une épreuve d’ insulinorésistance différente du clamp euglycémique, l’ équipe de Reaven,l’ inventeur du syndrome X et le contestatire du syndrome métab a recherché d’ autres marq d’ insulinorésistance. Les meilleurs sont les TG à jeun, le rapport TCG/HDL, l’ insulinémie à jeun (cette dernière au seuil de 104 pM a une sensibilité de 57% et une spécificité de 85% identique à la déf ATPOIII du SM (McLaughlin T et al, AnnIntern Med 2003;139:802 N’ oubliez pas les antécédents familiaux de diabète, et les antécédents cardiovasculaires (et hépatiques) des malades. Dans une étude, l’ association IMC/Atcd fam de diabète/PA diast faisait aussi bien quedes modèles avec HOMA.. la définition complète du SM pour la prédiction de l’ insulinorésistance (Stern SE, Diabetes 2005;54:333 Vague J. The degree of masculine differentiation in obesities: a factor determining predisposition to diabetes, atherosclerosis, gout and uric calculous disease. Am J Clin Nutr 1956;4:20-34. Alberti KG, Zimmer P, Shaw J. Metabolic syndrome-a new world-wide definition. Diabetes Med 2006; 23:469-80 International Diabetes Federation L’ idée est que tous les obèses ne deviennent pas diabétiques, ni n’ ont une augmentation du risque cardiovasculaire ou de cancer, et que ces risques sont principalement concentrés chez ceux qui développent une insulinorésistance, et que c’ est donc l’ insulinorésistance qu’ il faut dépister et traiter. Les critères sont fait pour diagnostiquer facilement la résistance à l’ insuline, notamment dans les études épidémiologiques. L’ obésité et le tour de taille sont étroitement liés (!); c’ est le TdT qui é été préferé dans les définitions récentes parce qu’ il est lié plus fortement à l’ insulinorésistance et au risque cardiovasculaire (principalement coronaire); dans la toute dernière définition, on a abaissé le seuil du TdT pour les européens et les asiatiques. Le problème est que les actions de l’ insuline sont multiples (étudier la réponse insulinique au glucose est certainement une simplification abusive), qu’ il est très difficile de définir des valeurs normales en raison de distributions au moins bimodales. En prenant comme définition de l’ insulinorésistance le tertile supérieur dans une épreuve d’ insulinorésistance différente du clamp euglycémique, l’ équipe de Reaven,l’ inventeur du syndrome X et le contestatire du syndrome métab a recherché d’ autres marq d’ insulinorésistance. Les meilleurs sont les TG à jeun, le rapport TCG/HDL, l’ insulinémie à jeun (cette dernière au seuil de 104 pM a une sensibilité de 57% et une spécificité de 85% identique à la déf ATPOIII du SM (McLaughlin T et al, AnnIntern Med 2003;139:802 N’ oubliez pas les antécédents familiaux de diabète, et les antécédents cardiovasculaires (et hépatiques) des malades. Dans une étude, l’ association IMC/Atcd fam de diabète/PA diast faisait aussi bien quedes modèles avec HOMA.. la définition complète du SM pour la prédiction de l’ insulinorésistance (Stern SE, Diabetes 2005;54:333 Vague J. The degree of masculine differentiation in obesities: a factor determining predisposition to diabetes, atherosclerosis, gout and uric calculous disease. Am J Clin Nutr 1956;4:20-34. Alberti KG, Zimmer P, Shaw J. Metabolic syndrome-a new world-wide definition. Diabetes Med 2006; 23:469-80 International Diabetes Federation

    13. Foie gras prédicteur d’ IR 197 personnes ni obèses, ni diabétiques Prédiction d’ un HOMA-IR > 2 FG était en régression logistique un prédicteur indépendant de l’ HOMA-IR, de marqueurs de stress oxydatif et de dysfonction endothéliale, indépendamment de l’ adiposité et de tout composant du SM chez les IR Equipe turinoise 128 IS, 69 IR Augme tation des transaminases (normale basse30 pour les hommes, 20 pour les femmes)+foie brillant à l’ écho 73% des malades insulinoiR avaient un foie gras contre 8% qui ne l’ avaient pas DE plus les marquers de stress oxydatif et de dysfonction endothémliale étaient plus élevés en cas de foie gras, y compris en comparaison avec des IR sans foie gras. Il a aussi été montré par une équipe chinoise que après un suivi médian de 6 ans, l’ incidence de l’ HTA, hypertrigly, hypercholesteroloémie, hyperglycémie, et diabète étaient plus élevés en cas de foie gras, que les malades soient ou non obèses (Fan JG et al, J Gastroenterol Hepatol 2007; 22:1086-91) Enfin le foie gras est associé inépendamment à la dysfonction endothéliale, l’ épaisseur de l’ intima des carotides et au nombre de plaques carotidiennes Donc devant un foie gras non obèse, non diabétique, sans syndrome métabolique complet, faites l’ HOMA IR pour rechercher une insulinorésistanceFG était en régression logistique un prédicteur indépendant de l’ HOMA-IR, de marqueurs de stress oxydatif et de dysfonction endothéliale, indépendamment de l’ adiposité et de tout composant du SM chez les IR Equipe turinoise 128 IS, 69 IR Augme tation des transaminases (normale basse30 pour les hommes, 20 pour les femmes)+foie brillant à l’ écho 73% des malades insulinoiR avaient un foie gras contre 8% qui ne l’ avaient pas DE plus les marquers de stress oxydatif et de dysfonction endothémliale étaient plus élevés en cas de foie gras, y compris en comparaison avec des IR sans foie gras. Il a aussi été montré par une équipe chinoise que après un suivi médian de 6 ans, l’ incidence de l’ HTA, hypertrigly, hypercholesteroloémie, hyperglycémie, et diabète étaient plus élevés en cas de foie gras, que les malades soient ou non obèses (Fan JG et al, J Gastroenterol Hepatol 2007; 22:1086-91) Enfin le foie gras est associé inépendamment à la dysfonction endothéliale, l’ épaisseur de l’ intima des carotides et au nombre de plaques carotidiennes Donc devant un foie gras non obèse, non diabétique, sans syndrome métabolique complet, faites l’ HOMA IR pour rechercher une insulinorésistance

    14. Du foie gras à la stéatohépatite Stress oxydatif et dysfonction mitochondriale Cytokines proinflammatoires venant des adipocytes et des macrophages adipeux TNFa, IL6, IL1ß > Insulinorésistance > Inflammation, activité procoagulante > Fibrose (activation des cellules étoilées) Pullulation microbienne intraluminale Carences alimentaires en antioxydants Du modèle à 2 coups à la mitrailleuse lourdeDu modèle à 2 coups à la mitrailleuse lourde

    16. Rattacher le FG à l’ insulinorésistance Obésité Syndrome métabolique HOMA-IR (Glycémie mM x insulinémie µmol/mL/22,5) > 2) Stéatotest® Stéatotest : 6 éléments du Fibrotest ajustés pour age, sexe et BMI, plus glycémie, cholestérol, triglycérides. Groupe de calcul (« training group) puis plusieurs groupes de validation. Pour une stéatose de grade 2-4 (supérieure à 60%),. AUC autour de 80% dans le groupe de calcul et les groupes de validation. Au seuil de 0,30, la Se est de entre 0,85 et 1, la spécificité au seuil de 0,70 est de 0.83 à 0.92. Quinze à 20 % de discordance. Le stéatotest fait mieux que la GGT, l’ ALT ou les trigly, et mieux que l’ échographie . Stéatotest : 6 éléments du Fibrotest ajustés pour age, sexe et BMI, plus glycémie, cholestérol, triglycérides. Groupe de calcul (« training group) puis plusieurs groupes de validation. Pour une stéatose de grade 2-4 (supérieure à 60%),. AUC autour de 80% dans le groupe de calcul et les groupes de validation. Au seuil de 0,30, la Se est de entre 0,85 et 1, la spécificité au seuil de 0,70 est de 0.83 à 0.92. Quinze à 20 % de discordance. Le stéatotest fait mieux que la GGT, l’ ALT ou les trigly, et mieux que l’ échographie .

    18. Est-ce que c’ est grave, docteur ?

    19. Foie gras NA : pas grave ? La stéatose pure a un excellent pronostic hépatique 4 séries 244 malades biopsiés, suivis jusqu’ à 21 ans 3 cirrhoses 1 mort du foie Dans ces séries, on ne dit rien des autres causes de décès (cancers et maladies CV) Mais, dans la série d’ Eckstedt, les 36 malades pas fibreux du tout et dont « un petit nombre avait des lésions nécroinflammatoires au départ », rebiopsiés en moyenne 14 ans plus tard avaient une fibrose F2-F3 La stéatose a tendance a diminuer avec le temps, comme les transaminasesDans ces séries, on ne dit rien des autres causes de décès (cancers et maladies CV) Mais, dans la série d’ Eckstedt, les 36 malades pas fibreux du tout et dont « un petit nombre avait des lésions nécroinflammatoires au départ », rebiopsiés en moyenne 14 ans plus tard avaient une fibrose F2-F3 La stéatose a tendance a diminuer avec le temps, comme les transaminases

    20. Foie Gras NA : Grave ? La stéato-hépatite a un risque élevé de maladie sévère du foie ~10 % de cirrhose à 10-15 ans Mortalité : 20 % à 10 ans Hépatique : 70 % Cardiaque : 8% Carcinome HC : 7% à 10 ans Le risque de CHC est celui observé sur l’ ensemble des 149 malades avec cirrhose NASH (3 avaient un CHC à l’ entrée et n’ ont pas été gardés), dont 74 étaient Child A, 43 B et 35 C au départ, les 3 cancers initiaux étant Child C); dans le texte, le risque est de 10/149 , la durée de surveillance n’ est pas indiquée, et sur la courbe cumulative de survie on a plutot l’ impression de 13% à 10 ans Dans l’ étude de Sanyal, fort recours à la transplantation (34%)Le risque de CHC est celui observé sur l’ ensemble des 149 malades avec cirrhose NASH (3 avaient un CHC à l’ entrée et n’ ont pas été gardés), dont 74 étaient Child A, 43 B et 35 C au départ, les 3 cancers initiaux étant Child C); dans le texte, le risque est de 10/149 , la durée de surveillance n’ est pas indiquée, et sur la courbe cumulative de survie on a plutot l’ impression de 13% à 10 ans Dans l’ étude de Sanyal, fort recours à la transplantation (34%)

    21. Surmortalité dans le FGNA Surmortalité globale SMR 1,34 (1,0-1,73) SMR 1,55 (1,11-2,11) pour suivi > 10 ans Dans l’ étude suédoise, le risque de mourir de MCV était de 2 fois plus que la population générale appariée, et de maladie du foie de 14 fois plus Dans l’ étude de la Mayo il est simplement dit que , dans la pop générale, les MCV et le cancer sont les 2 principales causes de décès, mais que les maladies du foie sont la 13ème cause en population générale, et la 3ème en cas de NAFLD Dans l’ étude d’ Isommaa ‘finno suédoise sur le SM, le SM multipliait le risque de mortalité CV par 2, l’ obésité par 1,4; le risque de MCV (coronaire + AVC) était multiplié par 4. L’ obésité augmente le risque de cancer Prédiction de la progression de la cirrhose : c’ est la fibrose qui est prédictive et non l’ activité inflammatoire (étude suédoise) La surmortalité dans les 10-15 ans ne concerne que les malades qui sont fibreux au départ : 14% des F2, 25% des F et 25% des F4…dans l’ étude suédoise, et dans l’ étude américaine 5 des 7 cirrhoses qui meurent avaient la cirrhose au départ.Dans l’ étude suédoise, le risque de mourir de MCV était de 2 fois plus que la population générale appariée, et de maladie du foie de 14 fois plus Dans l’ étude de la Mayo il est simplement dit que , dans la pop générale, les MCV et le cancer sont les 2 principales causes de décès, mais que les maladies du foie sont la 13ème cause en population générale, et la 3ème en cas de NAFLD Dans l’ étude d’ Isommaa ‘finno suédoise sur le SM, le SM multipliait le risque de mortalité CV par 2, l’ obésité par 1,4; le risque de MCV (coronaire + AVC) était multiplié par 4. L’ obésité augmente le risque de cancer Prédiction de la progression de la cirrhose : c’ est la fibrose qui est prédictive et non l’ activité inflammatoire (étude suédoise) La surmortalité dans les 10-15 ans ne concerne que les malades qui sont fibreux au départ : 14% des F2, 25% des F et 25% des F4…dans l’ étude suédoise, et dans l’ étude américaine 5 des 7 cirrhoses qui meurent avaient la cirrhose au départ.

    22. Facteurs associés à la SH et/ou à la fibrose Obésité Âge Sexe féminin Diabète de type II HTA Syndrome métabolique Insulinorésistance Plaquettes AST/ALT > 1 Acide hyaluronique

    23. Biopsie hépatique et FGNA Stéatose 0 à 4 Inflammation lobulaire 0 à 3 Ballonisation 0 à 2 Fibrose 0 à 4 Lésions irrégulièrement réparties dans le foie Fibrose différente de METAVIR : 0 pas de fibrose, F1 fibrose périsinusoidale ou périportale , F2 périsinusoïdale et périportale, F3 fibrose en pont, F4 cirrhose La concordance interobservateur était de 0,84 pour la fibrose, 0,79 pour la stéatose, 0,56 pour les lésions hépatocytaires et 0,454 pour l’ inflammation lobulaire Dans l’ étude de Ratziu, la VPN d’ une seule PBH pour le diagnostic de NASH n’ était que de 74%, et que la VPN d’ une seule biopsie pour le diagnostic de F3 n’ était que de 75%. Dans un travail brésilien récent (Edna Strauss), la prévalence de la NASH diminuait quand on durcissait les critères Les facteurs de risque de NASH sont l’ âge,le BMI, les ALAT, le SM, l’ insulinorésistance, l’ HTA. Les performances du NashTest ne sont pas éblouissantes, avec 2 algoritmes différents pour prescrire l’ anbsence ou la présence de NASHFibrose différente de METAVIR : 0 pas de fibrose, F1 fibrose périsinusoidale ou périportale , F2 périsinusoïdale et périportale, F3 fibrose en pont, F4 cirrhose La concordance interobservateur était de 0,84 pour la fibrose, 0,79 pour la stéatose, 0,56 pour les lésions hépatocytaires et 0,454 pour l’ inflammation lobulaire Dans l’ étude de Ratziu, la VPN d’ une seule PBH pour le diagnostic de NASH n’ était que de 74%, et que la VPN d’ une seule biopsie pour le diagnostic de F3 n’ était que de 75%. Dans un travail brésilien récent (Edna Strauss), la prévalence de la NASH diminuait quand on durcissait les critères Les facteurs de risque de NASH sont l’ âge,le BMI, les ALAT, le SM, l’ insulinorésistance, l’ HTA. Les performances du NashTest ne sont pas éblouissantes, avec 2 algoritmes différents pour prescrire l’ anbsence ou la présence de NASH

    24. Fibrotest® a2MG, apoA1, hapto, bilirubine, GGT AUC 0,92/0,81 /F3-F4 Seuil 0,30: VPN 98% Se 92% Seuil 0,70: VPP 60% Sp 97% 33% « indéterminés » Prédiction de la fibrose F3-F4 MayoTest d’ Angulo Age, hyperglycémie, IMC, plaquettes, albumine, AST/ALT AUC 0,88/0,82 Seuil -1,455 :VPN 93/88% Seuil 0,676: VPP 90/82% 25% « indéterminés »

    25. FGNA et autres maladies du foie Maladies alcooliques IMC et glycémie sont des facteurs prédictifs de fibrose Hépatite C : stéatose 34%, SH 9% fibrose plus sévère en cas de SH SH indépendante du SM si génotype 3 Hémochromatose Stéatose 50%, SH 21% Moins de fibrose en cas de stéatose simple

    26. Traitement du FGNA Améliorer le Foie Améliorer les lésions hépatiques Prévenir la progression de la fibrose Prévenir les complications de la cirrhose et le CHC Réduire la mortalité Ne pas aggraver le reste Maladies cardiovasculaires Diabète Cancer Effets indésirables des médicaments Très peu d’ EBM ! Attention aux surrogate markers Traiter en premier le diabète, l’ HTA, les dyslipidémies, aspirine, tabac !Attention aux surrogate markers Traiter en premier le diabète, l’ HTA, les dyslipidémies, aspirine, tabac !

    27. Régime et exercice physique Efficacité chez ceux qui perdent du poids ? insulinorésistance ? syndrome métabolique ? transaminases ? stéatose SH ? Fibrose ? Pas d’ essai randomisé convenable Chez les sujets en excès pondéral (ou au tour de taille excessif) Amélioration du SM : réduction du risque de diabète sucré (je ne sais pas pour la mortalité CV) 1% de perte de poids : 8% diminution des transaminases (Palmer) Etudes pilotes : on aimerait mieux un gros porteur !Chez les sujets en excès pondéral (ou au tour de taille excessif) Amélioration du SM : réduction du risque de diabète sucré (je ne sais pas pour la mortalité CV) 1% de perte de poids : 8% diminution des transaminases (Palmer) Etudes pilotes : on aimerait mieux un gros porteur !

    28. La graisse viscérale fond la première Australie, 32 obèses morbides avant chirurgie bariatrique. But diminuer le volume du foie et l’ adiposité abdominale qui gênent les chirurgiens ! Régime à très basses calories (environ 500 kCal/j) pendant 12 semaines)Australie, 32 obèses morbides avant chirurgie bariatrique. But diminuer le volume du foie et l’ adiposité abdominale qui gênent les chirurgiens ! Régime à très basses calories (environ 500 kCal/j) pendant 12 semaines)

    29. Des médicaments ?

    30. Orlistat et SHNA 52 malades avec FG, 40 biopsiés régime, activité physique Orlistat 120 mg x 3/j ou Placebo ? ALT dans les deux groupes (S / Po) ?Stéatose échographique / Orlistat 8 perdus de vue (15%) 8 perdus de vue (15%)

    31. Metformine 110 malades NAFLD non diabétiques, sans obésité sévère ou morbide Metformine (-> 2g/j) vs Vit E ou régime « encadré » 1 an 110 malades, Bologne et Turin >3/4 hommes, age moyen 42 ans Moitié surpoids, un tiers d’ obèses Exclusion des diabétiques connus et des obésités morbides Randomisé ouvert Régime Step 1 Am Heart Assoc Diet Metformine 500 mg/j, augmenté de 500 mg/semaine, au max 2g/j (n=55 au total) A Bologne contre Vit E (n= 28), à Turin contre régime plus dur (n=27) (déficit calorique 500kCal/j pour perte de poids de 500 g/semaine Durée 12 mois 5 perdus de vue (c’ est bien, par rapport aux 40% de PdV de l’ essai RIO ! Stéatose identique, NASH + freq / metformine (86 vs 69%) NS Dim signif de l’ IMC dans les 2 groupes (environ 1 point), progressif continu sous M, alors que ça remonte après le 6ème mois sous contrôle Dim plus forte et plus soutenue des ALT sous M, avec 56% vs 21% de normalisation à M12 Diminution du SM (18 vs 37%) sous M, pas sous controles Dim insulinémie et HOMA 17 malades rebiopsiés, tous sous metformine , et surtout parce qu’ ils n’ avaient pas normalisé leurs ALT (14/17), tous avec une NASH au départ Dans l’ essai de Uygun (36 malades) amél sign ALT, AST, insuline, Cpep. Nécroinflamm histo non S Vit E à éviter (méta analyse des fortes doses de Vit E montrant une surmortalité principalement cardiovasculaire (de l’ ordre de 4%) (Miller III ER, Pastor-Barriuso R, Dalal D, Riemersma RA, Appel LJ, Guallar E. Meta-analysis: high-dosage vitamin E supplementation may increase all-cause mortality. Ann Intern Med 2005; 142: 37–46. Guallar E. An editorial update: annus horribilis for vitamin E. AIM 2005; 143:143-5) ) 110 malades, Bologne et Turin >3/4 hommes, age moyen 42 ans Moitié surpoids, un tiers d’ obèses Exclusion des diabétiques connus et des obésités morbides Randomisé ouvert Régime Step 1 Am Heart Assoc Diet Metformine 500 mg/j, augmenté de 500 mg/semaine, au max 2g/j (n=55 au total) A Bologne contre Vit E (n= 28), à Turin contre régime plus dur (n=27) (déficit calorique 500kCal/j pour perte de poids de 500 g/semaine Durée 12 mois 5 perdus de vue (c’ est bien, par rapport aux 40% de PdV de l’ essai RIO ! Stéatose identique, NASH + freq / metformine (86 vs 69%) NS Dim signif de l’ IMC dans les 2 groupes (environ 1 point), progressif continu sous M, alors que ça remonte après le 6ème mois sous contrôle Dim plus forte et plus soutenue des ALT sous M, avec 56% vs 21% de normalisation à M12 Diminution du SM (18 vs 37%) sous M, pas sous controles Dim insulinémie et HOMA 17 malades rebiopsiés, tous sous metformine , et surtout parce qu’ ils n’ avaient pas normalisé leurs ALT (14/17), tous avec une NASH au départ Dans l’ essai de Uygun (36 malades) amél sign ALT, AST, insuline, Cpep. Nécroinflamm histo non S Vit E à éviter (méta analyse des fortes doses de Vit E montrant une surmortalité principalement cardiovasculaire (de l’ ordre de 4%) (Miller III ER, Pastor-Barriuso R, Dalal D, Riemersma RA, Appel LJ, Guallar E. Meta-analysis: high-dosage vitamin E supplementation may increase all-cause mortality. Ann Intern Med 2005; 142: 37–46. Guallar E. An editorial update: annus horribilis for vitamin E. AIM 2005; 143:143-5) )

    32. Metformine Avantages ? Mortalité chez les diabétiques de type 2 ? Risque de diabète chez les intolérants au glucose Coût (0,3-0,4 €/j) Inconvénients Diarrhée Acidose lactique AMM : Diabète de type II Etude UDKPS Réduit le risque d’ infarctus de 39% chez les diabétiquesEtude UDKPS Réduit le risque d’ infarctus de 39% chez les diabétiques

    33. Essai controlé randomisé contre placebo double insu 2 ans pour inclure 55 malades ! Hopital vétérans texan NASH, mais les lésions initiales des malades ne sont pas décrites; on ne sait que les moyennes; pour le scoire de fibrose, il est entreb 1 et 1,5.. Transa < 2.5 N Alc moins de 15 g/j Actos, Sans atteinte hép, cardiaque, rénale Agoniste PPAR gamma, améliore l’ IR dans le tissu adipeux, le foie et le muscle. Augmentennt l’ adiponectine, stimule l’ AMP activated protein kinase, stimule l’ oxydation des AG, et inhibe la synthèse hépatique des AG Sans Tt par metformine, insuline ou glitazone Run-in 4 semaines Maintien régime et activité physique habituels pendant l’ évaluation puis –500 kCal/j Kleiner : concord intra observ kappa 0.7 à 0.84; interobserv : 12 disc sur 95 biopsies Compliance 95% 7/55 sorties : 1 transa >2.5 pendant le runin, 2 raisons perso, 2 maladie coronaire asympto mais confirmé ult, 1 pour fatigue (palcebo) 1 pour fatigue et OMI modérés sous pio Diminution des transa pendant le runin (pas de régime !) de 20% environ ! ?TNFa –11% et TGFb –18% (S) vs rien ?Adiponectine (x2,3, normale) vs rien (S) ?Insulinémie -34% et FFA –17% (S) vs rien ?TNFa –11% et TGFb –18% (S) vs rien ?Adiponectine (x2,3, normale) vs rien (S) Améliore Gly à jeun et HGPO (vs rien) sans normalisation ?sensibilité hépatique à l’ insuline (+48% vs 14%) Les effets bénéfiques de la pioglitazone disparaissent à l’ arrêt du traitement, y compris histologiques sur inflammation et stéatose, alors que la prise de poids persiste (13 sur 21 malades d’ une étude pilote avec 30 mg de pio/1 an, dont 9 ont eu une seconde biopsie après 48 sem sans traitement Des résultats similaires ont été rapportés sous forme d’ abstract avec la rosiglitazone (Ratziu V et al Hepatology 2006; 44:201A); avec comme crtitère de réponse une réduction de la Stéat histo > 30%, la moitié des malades n’ était pas répondeuseEssai controlé randomisé contre placebo double insu 2 ans pour inclure 55 malades ! Hopital vétérans texan NASH, mais les lésions initiales des malades ne sont pas décrites; on ne sait que les moyennes; pour le scoire de fibrose, il est entreb 1 et 1,5.. Transa < 2.5 N Alc moins de 15 g/j Actos, Sans atteinte hép, cardiaque, rénale Agoniste PPAR gamma, améliore l’ IR dans le tissu adipeux, le foie et le muscle. Augmentennt l’ adiponectine, stimule l’ AMP activated protein kinase, stimule l’ oxydation des AG, et inhibe la synthèse hépatique des AG Sans Tt par metformine, insuline ou glitazone Run-in 4 semaines Maintien régime et activité physique habituels pendant l’ évaluation puis –500 kCal/j Kleiner : concord intra observ kappa 0.7 à 0.84; interobserv : 12 disc sur 95 biopsies Compliance 95% 7/55 sorties : 1 transa >2.5 pendant le runin, 2 raisons perso, 2 maladie coronaire asympto mais confirmé ult, 1 pour fatigue (palcebo) 1 pour fatigue et OMI modérés sous pio Diminution des transa pendant le runin (pas de régime !) de 20% environ ! ?TNFa –11% et TGFb –18% (S) vs rien ?Adiponectine (x2,3, normale) vs rien (S) ?Insulinémie -34% et FFA –17% (S) vs rien ?TNFa –11% et TGFb –18% (S) vs rien ?Adiponectine (x2,3, normale) vs rien (S) Améliore Gly à jeun et HGPO (vs rien) sans normalisation ?sensibilité hépatique à l’ insuline (+48% vs 14%) Les effets bénéfiques de la pioglitazone disparaissent à l’ arrêt du traitement, y compris histologiques sur inflammation et stéatose, alors que la prise de poids persiste (13 sur 21 malades d’ une étude pilote avec 30 mg de pio/1 an, dont 9 ont eu une seconde biopsie après 48 sem sans traitement Des résultats similaires ont été rapportés sous forme d’ abstract avec la rosiglitazone (Ratziu V et al Hepatology 2006; 44:201A); avec comme crtitère de réponse une réduction de la Stéat histo > 30%, la moitié des malades n’ était pas répondeuse

    34. Les soucis des glitazones Prise de poids Oedèmes des membres inférieurs Insuffisance cardiaque Rosiglitazone : ? complications CV Pioglitazone : ? fractures Rosi Avandia, Pio Actos Any ischemia OR 1,4. Ischémie sérieuse RR 1,4; IDM, deces CV ou AVC RR 1,2 (NS) Prise de poids : 2 kg/ semestre de traitement, difficiles à perdre, multiplication et hyperplasie adipocytaires, IC : (3 pour 1 IDM évité): dans l’ étude PROACTIVE la pio réduisait de 16% le risque combiné infarctus, AVC et mort CV (Dormandy JA et al. Lancet 2005;366:1279 Fracture + 0,8% / année de traitementRosi Avandia, Pio Actos Any ischemia OR 1,4. Ischémie sérieuse RR 1,4; IDM, deces CV ou AVC RR 1,2 (NS) Prise de poids : 2 kg/ semestre de traitement, difficiles à perdre, multiplication et hyperplasie adipocytaires, IC : (3 pour 1 IDM évité): dans l’ étude PROACTIVE la pio réduisait de 16% le risque combiné infarctus, AVC et mort CV (Dormandy JA et al. Lancet 2005;366:1279 Fracture + 0,8% / année de traitement

    35. Rimonabant 20 mg/j Perte de poids – 4,7 kg Tour de taille – 3,9 cm ? HDL Cholestérol (0,04 mM) ? Cholestérol total (-0,04 mM) ? Triglycérides (-0,24 mM) ? Pression artérielle (-1,8/-1,2 mmHg) ? Hb A1c (diabétiques) (-0,70 %) Ce sont les différences pondérées par rapport au placeboan de traitement Métaanalyse des 4 études RIO 42% perdus de vue Tt statistiques des perdus de vue ? Traitement des patients obèses (IMC = 30 kg/m2 ), ou en surpoids (IMC > 27 kg/m2) avec facteurs de risque associés, tels que diabète de type 2 ou dyslipidémie (voir rubrique 5.1) en association au régime et à l’exercice physique». Périmètre de remboursement : Obèses et diabétiques insuffisamment controlés par metformine et/ou sulfamides (comm de transparence) dont l’ HbA1c est entre 6.5 et 10 %, en association au régime et à l’ exercice, sur ord pour medic couteux Prix 71 € les 28 cp, rembousés à 35% dans cette seulke indication (2,58 €/j) Pas de symptome dépressif ni d’ antécédent de dépression Indication obèses ou surpoids avec comorbidité (diabète, dyslipo) en association au régime et à l’ exercice physiqueCe sont les différences pondérées par rapport au placeboan de traitement Métaanalyse des 4 études RIO 42% perdus de vue Tt statistiques des perdus de vue ? Traitement des patients obèses (IMC = 30 kg/m2 ), ou en surpoids (IMC > 27 kg/m2) avec facteurs de risque associés, tels que diabète de type 2 ou dyslipidémie (voir rubrique 5.1) en association au régime et à l’exercice physique». Périmètre de remboursement : Obèses et diabétiques insuffisamment controlés par metformine et/ou sulfamides (comm de transparence) dont l’ HbA1c est entre 6.5 et 10 %, en association au régime et à l’ exercice, sur ord pour medic couteux Prix 71 € les 28 cp, rembousés à 35% dans cette seulke indication (2,58 €/j) Pas de symptome dépressif ni d’ antécédent de dépression Indication obèses ou surpoids avec comorbidité (diabète, dyslipo) en association au régime et à l’ exercice physique

    36. Rimonabant contre FGNA

    37. Les soucis du rimonabant Arrêt du traitement pour dépression ou symptômes dépressifs x 2,5 (IC 95%: 1,2-5,1), 3,0 % vs 1,4 % Arrêt du traitement pour anxiété x 3,0 (IC 95% : 1,1-8,4); 1,0 % vs 0,3 % Augmentation de l’ anxiété x 3,0 (IC 95%: 1,1-8,4) FDA : augmentation des TA ou d’ idées suicidaires x 1,9 (IC 95% : 1,1-3,1) Survient surtout dans les 3 premiers mois Invitation à la prudence des autorités sanitaires, et contre indication en cas d’ antécédent ou de symptome dépressifSurvient surtout dans les 3 premiers mois Invitation à la prudence des autorités sanitaires, et contre indication en cas d’ antécédent ou de symptome dépressif

    38. Café ? de la GGT ? des transaminases ? du risque de diabète de type 2 ? du risque de cirrhose ? du risque de carcinome hépatocellulaire Inhibition de la glucose 6 phosphatase par l’ acide chlorogéniqueInhibition de la glucose 6 phosphatase par l’ acide chlorogénique

    39. Conclusions Le FGNA est une manifestation très fréquente de l’ insulinorésistance Les causes rares de FG ne doivent pas être oubliées En cas de SH il existe une forte surmortalité CV mais aussi hépatique, par cirrhose et carcinome hépatocellulaire Le FGNA aggrave probablement toutes les autres maladies chroniques du foie Les tests non invasifs aident à la recherche d’ une fibrose significative ou d’ une cirrhose Le traitement repose sur le régime et l’ activité physique; l’ utilité des médicaments n’ est pas fermement établie. La prise en charge doit être collective

    41. Les Points forts Le FGNA est la maladie du foie la plus fréquente, d’ autant plus fréquent et sévère que le syndrome métabolique et l’insulinorésistance le sont. Le pronostic est excellent en cas de stéatose pure. En cas de SHNA, il existe une forte surmortalité cardiovasculaire et par cancer, mais aussi une surmortalité par cirrhose et carcinome hépatocellulaire. Le FGNA est sans doute un facteur aggravant de toutes les autres maladies du foie. Le traitement repose sur le régime et l’ activité physique ; l’utilité des traitements médicamenteux n’ est pas établie.

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