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Valeur figuratives de l’espace dans le roman

Valeur figuratives de l’espace dans le roman. « Les littératures dérivent de noirs continents . » Manfred Miller. « Les littératures dérivent de noirs continents . » Manfred Miller. «Quel voyage originel d'une Mort à l'Autre

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Valeur figuratives de l’espace dans le roman

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Presentation Transcript


  1. Valeur figuratives de l’espace dans le roman

  2. « Les littératures dérivent de noirs continents. » Manfred Miller

  3. « Les littératures dérivent de noirs continents. » Manfred Miller «Quel voyage originel d'une Mort à l'Autre jusqu'au pays d'avant la Mémoire! » (Années solaires -Jean-Claude d'Avoine (1935-1986), poète mauricien dont l'oeuvre maîtresse, La Cité fondamentale, est restée inachevée.)

  4.  on ne quitte jamais entièrement le pays où l’on est né...

  5. « on distinguait la mer, violette, sur laquelle les navires avaient l'air étrangement plats, comme peints sur du papier ciré. » « il ne put s'empêcher de regarder de nouveau la fine fumée de ce feu de camp, comme un mince trait de peinture brune dans le ciel pâle du matin » «la façon qu'avait le soleil couchant de peindre d'ocre et de pourpre la colline de la Citadelle. »

  6. « Mais pourtant ces choses-là existent bien, me disais- je. Moi, je les vois et elles m'émeuvent. Étais-je le seul à les remarquer; tandis que les autres ne se souciaient que de ce qui était à la mode? »

  7. « J'étais comme toujours plongé dans le monde del'intimité, et j'essayais de représenter dans mes tableaux des rêves, des souvenirs, des souhaits non réalisés. Si la politique oul'idéologie apparaissait dans une de mes œuvres, c'était sous l'angle de la farce, de la dérision …» « la peinture, (…) implique ta main, ton cerveau et ton cœur. Elle ne peut pas se réduire à la technique, à moins d'être un dessina­teur industriel. Si elle essaie trop d'illustrer une idée, elle devient une sorte de peinture de propagande, comme chez tes amis marxistes. Pour être vraiment artistique, elle doit sublimer tes émotions, tes idées et ta technique. »

  8. « Mon imagination, je la contiens en moi, comme dans une boîte en métal, et je ne la laisse vagabonder qu'à l'intérieur du cadre d'une toile, qui est la version plate de mon esprit-conteneur. Feisal a toujours cru qu'il pouvait rehausser la réalité par ses affabulations. Moi, lorsque le monde m'est trop pesant, je me réfugie dans mon coffre imaginaire… » conteneur qui le conteneur

  9. « … les mots et les chiffres mystérieux sur le coin supérieur gauche de la boîte, GWRJ1410751 TransAmerica line, comme si c'était le code secret de sa vie. »

  10. GWRJ1410751 « … les mots et les chiffres mystérieux sur le coin supérieur gauche de la boîte, GWRJ1410751 TransAmerica line, comme si c'était le code secret de sa vie. »

  11. GWRJ1410751 « deviens le héros que tu crois être » « … les mots et les chiffres mystérieux sur le coin supérieur gauche de la boîte, GWRJ1410751 TransAmerica line, comme si c'était le code secret de sa vie. »

  12. « j'avais vu le jour dans le conteneur, aidé par une sage-femme, sous les regards d'une statuette de Guan Yin, bienveillante, et de Guan Gong, le dieu de la Guerre »

  13. « J'étais né dedans, j'avais grandi sous le regard des statuettes et des poupées, j’avais souvent passé un après-midi tranquille, loin des querelles de mes parents, roulé en boule dans une boîte en carton (…). C'était ma matrice et mon monde tout à la fois. »

  14. « Un matin, il [le père de Laval] prit entre ses mains un pot de peinture et le conteneur devint rouge vif. Une grosse étoile jaune de chaque côté signalait que ce n'était pas le rouge du parti travailliste, le parti au pouvoir, ah non! c'était le rouge de la révolution ». « Feisal avait eu vent de ces événements et était venu demander de l'aide à mon père. Celui-ci avait alors emprunté un camion pour aider à forcer le barrage. Du coup, ils avaient apporté avec eux le conteneur, dans l'idée que cette grosse boîte rouge avec son étoile jaune ferait peut-être figure de symbole et regrouperait les étudiants. »

  15. « Un matin, Feisal prit un de mes pinceaux et, dans un moment d'inspiration, peignit « Made in Mauritius » en grandes lettres orange sur le paysage tropical, au-dessus des palmiers et du soleil couchant. De mon côté, j'ai brisé l'île flottante, et j'ai mis dans un coin les photos de mes parents et de Chacha, ainsi que les statuettes de Guan Gong et de Guan Yin» Made in Maritius « Ce faisant, j'eus l'impression de tourner la page sur mon passé. »

  16. «un bel immeuble, où (…) elle marcherait d'un pas sûr, se ren­dant vers l'ascenseur, elle aurait sous ses talons aiguilles (…) de grands pavés de marbre. »

  17. « le dernier taudis du dernier recoin de la dernière île au coin le plus obscur de la terre » «un bel immeuble, où (…) elle marcherait d'un pas sûr, se ren­dant vers l'ascenseur, elle aurait sous ses talons aiguilles (…) de grands pavés de marbre. »

  18. « un vaisseau spatial atterri en catastrophe sur notre terre » « signal lumineux afin d'aider les Abo­rigènes » sa grande quête de Feisal et du conteneur

  19. « les deux mondes des courses » «  d'un côté la plaine, où s'agitait la populace » « le monde feutré des loges »

  20. « le poisson venait d'endroits merveilleux appelés Saya de Malha, et Saint-Brandon, et Nazareth. » « La route traversait l'île d'ouest en est, passant à travers des villages aux noms mystérieux, Saint-Pierre, Quartier Militaire (est-ce que c'était plein de soldats, là-bas?), Saint-Julien, Lallmatie, Centre de Flacq. » « Arrivé là, la route partait dans toutes les directions vers plusieurs vil­lages de la côte est, et le doigt tourna en rond, se perdit, essayant une à une chaque route possible avant de tomber sur le nom magique : Belle Mare!»

  21. « les jeunes assis sur les bancs autour d'eux, les poches pleines de leurs économies après leur première année de travail, au sortir de l'université (…) étaient venus à Byron Bay comme étape d'initiation, avant de s'envoler vers le voisi­nage exotique de l'Australie (…).Mon fils Sultan n'a jamais fait tout ça, se dit Laval, en regardant cette foule avinée. (…) « J’aimerais travailler dans la City de Londres. » « une superbe villa de douze chambres avec piscine, dans un quartier prisé. »

  22. «comment suis-je arrivé ici ? Pas seulement dans ce campement, mais dans ce pays, dans cette famille, dans ce monde? Qui suis-je, en fait?» « un monde secret, que les autres autour de moi ne pouvaient pas voir » «j'ai rêvé que j'étais dans le conteneur, et que celui-ci (…) pouvait se déplacer dans l'espace et le temps, et qu'il remontait le fleuve du temps, vers des âges très anciens, (…) C'était un rêve étrange et réconfortant. ».

  23. « Je me sens vieux, et souhaite retrouver quelque chose de familier: (…) le conteneur . Je veux retourner dans le conteneur. C'est la seule chose qui me reste. Rien de moi ne restera dans ce fichu pays. » 

  24. « arrive la vieillesse, et la vie ressemble à une fin de partie sur un échiquier. Ce qui avait été un champ de bataille (…) est devenu un pay­sage étrangement vide »

  25. « Il remarqua que les Aborigènes avaient aussi des­siné leur serpent arc-en-ciel sur les quatre côtés de la sur­face intérieure du conteneur. Il s'assoupit de nouveau et eut l'impression que le serpent grandissait et s'enroulait de plus en plus près de lui. Il se sentit inondé par les souve­nirs, mais ils étaient maintenant entremêlés et simultanés, de sorte qu'il se voyait accroupi au milieu du bric-à-brac invendu, dessinant avec une passion fiévreuse »

  26. « Doux ser­pent, ne m'écrase pas de mes propres souvenirs. Je comprends tout maintenant. Chaque moment de la vie est irréversible. Les dieux l'ont voulu ainsi, afin que l'homme ne retourne pas éternellement sur ses propres traces. Ils nous ont donné l'espoir et la nostalgie pour nous consoler des outrages du temps. Doux serpent, tu es toi-même la réponse à ton propre mystère. Seul le temps peut réparer ce que le temps a commis. — Mais, lorsque je mordrai ma queue, la boucle sera bouclée, et tu mourras. — Doux serpent, je suis comme tous les hommes, et je ne comprends pas la mort. Ce n'est qu'un mot pour désigner quelque chose qui m'échappe. Pardonne-moi de t'avoir dérangé dans ta cave et guide mon chemin dans l'au-delà. — Dans le pays de la mort, tu vivras de nouveau ta vie plusieurs fois en croyant pouvoir la changer chaque fois. Je te guiderai dans ce long chemin. Apprends l'humilité, et tu connaîtras la paix. »

  27. Bonne lecture!

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