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Gestion normative et gestion par objectifs et résultats: Réflexions et pistes d’action

Trois-Rivières, le 21 juin 2007 Ronald Brizard, ing.f. Direction de l’aménagement des forêts publiques et privées. Gestion normative et gestion par objectifs et résultats: Réflexions et pistes d’action. Contexte. Évolution des connaissances et de la foresterie; Multiplicité des objectifs;

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Gestion normative et gestion par objectifs et résultats: Réflexions et pistes d’action

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  1. Trois-Rivières, le 21 juin 2007 Ronald Brizard, ing.f. Direction de l’aménagement des forêts publiques et privées Gestion normative et gestion par objectifs et résultats: Réflexions et pistes d’action

  2. Contexte • Évolution des connaissances et de la foresterie; • Multiplicité des objectifs; • Évolution de la pratique de la profession d’ingénieur forestier; • Évolution au niveau gouvernemental : • Régionalisation; • Diminution des ressources humaines et financières; • Simplification administrative, etc. • Résultats des travaux de la Commission Coulombe et mise en œuvre dans les Chantiers prioritaires.

  3. La gestion forestière québécoise en évolution • Les normes ne sont pas toujours contestées: • Souvent demandées; • Requises pour éviter les abus; • Assurent uniformité et équité entre les régions; • Facilitent la planification, l’analyse et le contrôle des activités d’aménagement. • Les normes constituent un « Short cut » décisionnel (foresterie de masse). Par contre…

  4. La gestion forestière québécoise en évolution (suite) Par contre : • Elles privent les aménagistes de latitude pour s’adapter aux réalités du terrain : • pas de place pour le jugement professionnel. • Elles limitent l’intégration de nouvelles connaissances (lourdeur et complexité du système) : • Effet domino : Loi, Règlements, Manuel, Rendements, PGAF, PAIF, Instructions, Valeur des traitements, Suivis, Banques de données.

  5. Le rapport Coulombe nous recommande Recommandation 6.3 : • Que le Ministère adopte un mode de gestion davantage axé sur des objectifs, par la mise en œuvre d’un cadre global qui établit les grandes balises de l’aménagement durable des forêts à l’échelle du Québec et qui permet aux instances régionales d’adapter ces balises aux réalités régionales et locales.

  6. Révision du cadre de gestion • Un nouveau cadre de gestion du régime forestier est en développement • Volonté d’y introduire une GPO/R dans le respect des obligations gouvernementales • Les façons de faire sont à définir

  7. Défi de la révision du régime forestier Ne pas « jeterle bébé avec l’eau du bain ». • Trouver un meilleur équilibre entre une foresterie centrée sur les moyens et une autre orientée sur les résultats; • Protéger les acquis et conserver ce qui fonctionne.

  8. De quoi parle-t-on ? • Gestion normative, basée sur des moyens pour atteindre un résultat donné. On impose une méthode (Ex.: ordre de priorité du martelage en forêt feuillue). Engage peu la responsabilité professionnelle de l’ingénieur forestier. • Gestion par objectifsou résultats, axée sur des cibles et la détermination d’indicateurs de mesure pour en évaluer l’atteinte. On exige des résultats (Ex.: les peuplements doivent produire 200 m3 en 70 ans). Très exigeant pour l’ingénieur forestier et implique sa responsabilité professionnelle.

  9. Le système actuel : une relation d’affaires Prestataires de services Donneur de contrat • Dans cette relation, le rôle de l’État : • Préciser ce qu’il veut (par moyens et/ou par objectifs) et à quel prix • En vérifier l’atteinte

  10. Constats • La norme fonctionne bien pour : • Travaux reconnus, avec méthodes éprouvées, dans des situations uniformes, tant pour la sylviculture que pour la protection de l’environnement ; • Versement rapide des crédits à l’intérieur d’une année. • Plus on se situe au niveau stratégique, plus il semble facile de convenir de l’objectif (personne n’est contre la vertu); • Plus on se rapproche du terrain, plus les différends surgissent (le diable est dans les détails).

  11. Constats • L’application d’une norme est généralement plus facile et moins onéreuse que la recherche de solutions adaptées à une multitude de situations: • Documentation réduite au maximum, on n’a qu’à respecter la norme; • Application généralisée vs plusieurs applications particulières; • Reddition de comptes plus facile pour l’ingénieur forestier (s’assurer du respect des normes); • Responsabilités professionnelles réduites: • Diagnostic sylvicole et rapport d’exécution; • Suivi des projets; • Tenue de dossiers, etc.

  12. Pourquoi réclame-t-on la GPO/R? • Faciliter l’adaptation aux réalités du terrain: • Difficile d’appliquer une norme « passe-partout » lorsque les situations et les attentes des utilisateurs sont très variées ; • Diminuer la lourdeur du système : • Stratégie convenue dans les PGAF pour 5 ans; • Facteur humain (convaincre beaucoup de personnes du bien-fondé d’une nouvelle façon de faire, d’une dérogation au cadre de gestion).

  13. Que recherche-t-on dans le nouveau cadre de gestion ? • Assouplissement dans le système de gestion; • Pas de délestage des responsabilités sur les ingénieurs forestiers, mais plus de latitude professionnelle; • Faciliter la rétroaction et l’application de nouvelles connaissances : • Ex.: PIB, jardinage, rétention variable… • Adaptation plus facile à des conditions particulières : • Foresterie plus fine; • Attentes particulières; • Traitements sylvicoles alternatifs.

  14. Améliorer notre efficacité : se garder un choix d’outils • On choisit un type de gestion pour son efficacité à réaliser une bonne foresterie : • Le type de gestion n’est pas un but, mais bien un moyen, un outil, pour nous faciliter le travail. • Il faut se garder un choix d’outils.

  15. Pourquoi pas un système hybride ? • Analogie avec les déclarations d’impôt : • Formulaire simplifié pour les situations simples; • Formulaire complet pour les cas plus complexes. • Dans le cas de la foresterie : • L’approche par moyens : pour les cas simples et éprouvés; • La GPO/R : pour les cas particuliers et plus complexes; • Justification et documentation par l’ingénieur forestier • Reconnaître la prescription et le rapport d’exécution comme actes professionnels. • Tenue des dossiers et responsabilité professionnelle.

  16. Mise en garde • GPO/R ne veut pas dire absence de normes: • L’état-propriétaire a le droit et le devoir de fixer les limites de ce qu’il est prêt à payer, peu importe le mode de gestion emprunté; • Les objectifs de l’état, ceux de l’industrie ainsi que des autres utilisateurs sont souvent contradictoires. Il revient à l’état-propriétaire de les fixer.

  17. Conditions de réussite de la GPO/R • Prescription sylvicole et rapport rigoureux de l’ingénieur forestier : • Description : • De la problématique (développer une approche diagnostique); • Des résultats attendus; • Des indicateurs de mesure; • Partage clair des responsabilités; • Imputabilité des ing.f. à tous les niveaux; • Mécanisme d’examen des litiges entre ing.f.

  18. Conditions de réussite de la GPO/R • Mémoire collective et rétroaction rapide(apprendre de nos bons coups et de nos erreurs et prendre rapidement les mesures correctives); • N.B. : Cet élément manque cruellement dans le système normatif actuel. • Accepter les écarts sur les résultats attendus et sur les moyens empruntés d’une situation à l’autre; • Capacité de suivi et de reddition de comptes.

  19. Mise en place de la GPO/R : pistes d’actions • Débuter en recourant aux outils déjà disponibles : • Protocole des traitements sylvicoles alternatifs. • Suivre le projet pilote des Hautes-Laurentides et diffuser ses résultats; • Développer des outils d’aide à la décision (guides sylvicoles et économiques)

  20. Mise en place de la GPO/R : pistes d’actions • Travailler avec l’OIFQ : • Valoriser la prescription sylvicole et le rapport d’exécution de l’ingénieur forestier: • Les reconnaître comme actes professionnels de reddition de compte. • Développer une approche diagnostique. • Statuer sur un mécanisme d’examen des litiges entre ingénieurs forestiers.

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