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LES ENJEUX ÉNERGÉTIQUES DE L’INDUSTRIE FRANÇAISE (y compris Industries agro-alimentaires,

LES ENJEUX ÉNERGÉTIQUES DE L’INDUSTRIE FRANÇAISE (y compris Industries agro-alimentaires, hors secteurs de l’Énergie et du BTP). Centre d’Études et de Recherches Économiques sur l’Énergie. En 2010, la consommation d’énergie de l’industrie se monte à 427 TWh ,

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LES ENJEUX ÉNERGÉTIQUES DE L’INDUSTRIE FRANÇAISE (y compris Industries agro-alimentaires,

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Presentation Transcript


  1. LES ENJEUX ÉNERGÉTIQUES DE L’INDUSTRIE FRANÇAISE (y compris Industries agro-alimentaires, hors secteurs de l’Énergie et du BTP) Centre d’Études et de Recherches Économiques sur l’Énergie

  2. En 2010, la consommation d’énergie de l’industrie se monte à 427 TWh, dont 263TWh dans les industries lourdes, et 164TWh dans les industries légères Celle des bâtiments du secteur résidentiel+tertiaire se monte à 656 TWh(hors bois)

  3. 1. PRINCIPAUX TRAITS DE L’ÉVOLUTION DES CONSOMMATIONS D’ÉNERGIE DANS L’INDUSTRIE FRANÇAISE DEPUIS 1990 2. FONDEMENTS POUR UNE ANALYSE PROSPECTIVE DE L’ÉNERGIE DANS L’INDUSTRIE

  4. LES FONDEMENTS DE L’ANALYSE HISTORIQUE SUR LA BASE D’UN SUIVI ANNUEL DES ÉTABLISSEMENTS EXPLIQUER LES ÉVOLUTIONS GLOBALES DE CONSOMMATIONPAR DIFFÉRENTS EFFETS : - EFFET PRODUCTION, EFFET STRUCTURE - EFFETS DE SUBSTITUTIONS ENTRE ÉNERGIES, Y COMPRIS EFFETS DUS AUX TRANSFORMATIONS D’ÉNERGIE AU SEIN DES USINES - EFFET TECHNIQUE

  5. LE SUIVI ANNUEL DES ÉTABLISSEMENTS - Les enquêtes annuelles, par correspondance, de l’Administration (EACEI), pour lesquelles le CEREN a l’agrément du Comité du Secret (environ 10 000 réponses) - (sur un cycle de 4 ans) Les enquêtes annuelles du CEREN enquête par correspondance complémentaire à l’enquête EACEI (de 6000 à 12000 réponses chaque année) étude individuelle de 700 sites chaque année (moyens et gros consommateurs), sur la base d’entretiens en face à face avec des ingénieurs-enquêteurs - Structuration en base de données individuelles sur longue période

  6. ANALYSE DES ÉVOLUTIONS CONSTATÉESEN DIFFÉRENTS EFFETS L’EFFET PRODUCTION-STRUCTURE - L’effet PRODUCTION est calculé sur la base de l’évolution de l’indice de production industrielle (IPI, source INSEE) - L’effet STRUCTURE exprime l’incidence, sur les consommations d’énergie, du développement plus ou moins important des produits les plus / les moins consommateurs d’énergie au sein de l’ensemble des industries concernées - L’effet PRODUCTION-STRUCTURE est la somme de ces deux effets

  7. Vive croissance de la production industrielle durant les années 90 malgré la crise de 1993, stagnation de 2000 à 2007, recul très marqué depuis 2008, surtout pour les industries lourdes Stabilité des consommations de combustibles de 1990 à 2007, croissance marquée de la consommation électrique durant cette même période, effondrement des consommations à partir de 2008, surtout pour les industries lourdes

  8. Différence entre la crise industrielle de 1993 et la crise actuelle : - la durée et la profondeur - mais aussi la réaction des industries lourdes d’une part, celle des industries légères d’autre part en 1993 : l’industrie lourde n’a été que modérément touchée crise actuelle : l’industrie lourde plus profondément touchée que les industries légères

  9. FOCUS SUR MÉTALLURGIE ET INDUSTRIES MÉCANIQUES Le constat est identique pour le couple Industrie lourde / Industries légères et pour le couple Métallurgie / Industries mécaniques. Il est encore plus accentué dans ce dernier cas.

  10. La part des industries lourdes ne cesse de diminuer dans la consommation d’électricité, elle était stable jusqu’en 2000, ensuite diminue dans la consommation de combustibles.

  11. PREMIÈRES CONCLUSIONS : Les premières délocalisations industrielles se sont réalisées principalement pour des raisons de coût de main d’œuvre. L’industrie lourde, où la part des coûts de main d’œuvre est plus faible, était relativement épargnée. Dans la période récente, par assèchement des débouchés (en France et en Europe), l’industrie lourde est touchée. Une autre menace pèse sur la Chimie : le prix du gaz, qui pourrait générer des délocalisations aux USA.

  12. L’ANALYSE EN TERMES D’EFFETS

  13. QUE RETENIR DU TABLEAU PRÉCÉDENT ? 1. La crise de 1993 fut résorbée très rapidement, contrairement à la crise actuelle 2. Sur la période 1990-2007, les effets production-structure ont fait progresser chaque année la consommation de combustibles de 1,6 TWh, et celle d’électricité de 0,9 TWh 3. Depuis 2008, les effets production-structure ont fait chuter chaque année la consommation de combustibles de -13,7 TWh, celle d’électricité de -4,6 TWh. 4. La crise n’a pas modifié l’effet technique combustibles, à - 1,1 TWh / an 5. Par contre, l’effet technique électricité passe de +0,3 TWh/an à -0,3 TWh/an depuis 2008

  14. DEUXIÈME PARTIE : FONDEMENTS POUR UNE ANALYSE PROSPECTIVE DE L’ÉNERGIE DANS L’INDUSTRIE

  15. LES GISEMENTS D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE DANS L’INDUSTRIE

  16. Il est la somme des économies d’énergie provenant d’actions techniquement réalisables,ayant fait l’objet d’au moins une réalisation industrielle, en Franceou à l’étranger C’est un gisement technique,hors contraintes économiques,et son horizon est en partie à long terme Il ne prend pas en compte le comportement DÉFINITION D’UN GISEMENT

  17. Pour chacune des opérations Identification d’actions d’économie d’énergie (sources : études CEREN, sources externes : BREF, presse…) Pour chaque action identifiée, calcul ou estimation : de son taux de pénétration actuel de son champ du gain énergétique qu’elle apporte (de son coût) On en déduit le gisement technique d’économies d’énergie MÉTHODE UTILISÉE POUR LE CALCUL DU GISEMENT

  18. Lechamp de chaque action est d’abord obtenu par une segmentation de la consommation par forme d’énergie, par secteur d’activité,par opération (gisement procédé) Il est ensuite affinéen fonction de caractéristiques particulières : taille de l’équipement, forme d’énergie utilisée (gisement procédé) … MÉTHODE UTILISÉE POUR LE CALCUL DU GISEMENT (suite)

  19. Sources utilisées : différentes enquêtes du CEREN (par enquêteur) sur les caractéristiques des équipements thermiques et autres usages (systèmes motorisés, éclairage...) auprès d’environ 5 000industriels uneenquêtetéléphonique sur les actions identifiées auprès d’un échantillon de 300 industriels concernés plusieurs dizaines d’entretiens et réunions auprès d’acteurs reconnus de la profession MÉTHODE UTILISÉE POUR LE CALCUL DU GISEMENT (suite)

  20. 3 opérations transverses pour les combustibles les pertes de chaufferie les pertes de réseau interne aux usines le chauffage des locaux LE CHAMP DES GISEMENTS ÉTUDIÉSDANS LES OPÉRATIONS TRANSVERSES

  21. 7 opérations pour l’électricité les moteurs les transformateurs électriques l’éclairage la production d’air comprimé la production de froid la ventilation le pompage LE CHAMP DES GISEMENTS ÉTUDIÉSDANS LES OPÉRATIONS TRANSVERSES (suite)

  22. Le gisement technique d’économies d’énergie dans les opérations transverses se monte à 64 TWh, soit 43% du champ étudié

  23. Les deux principaux gisements sont les moteurs et le chauffage des locaux qui couvrent à eux deux près de 50% du total des gisements

  24. Accessibilité du gisement (sous hypothèses de prix) La moitié du gisement technique (31 TWh) est accessible avec un temps de retour inférieur à 3 ans; les moteurs n’apparaissent pas dans le tableau ci-dessus (temps de retour > 3 ans).

  25. 73 actionsdécrites (champ total) - 53 actions sur les procédés stricto sensu, déjà industrialisées (champ restreint) - la valorisation énergétique de déchets et le recyclage, - quelques actions peu ou non encore appliquées comme la PAC à haute température LES ACTIONS ÉTUDIÉES SUR LE CHAMPDES PROCÉDÉS DANS L’INDUSTRIE LOURDE

  26. Le gisement technique d’économies d’énergie dans les procédés atteint 67 TWhen énergie finale (champ total), ou 28 TWh(champ restreint), soit respectivement 24 et 10% des consommations Industrie lourde

  27. Les changements de procédé couvrent 48% du gisement,le recyclage et la valorisation des déchets 30%

  28. FONDEMENTS POUR UNE ANALYSE PROSPECTIVE DE L’ÉNERGIE DANS L’INDUSTRIE

  29. DEUX GRANDS ASPECTS À PRENDRE EN COMPTE L’ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ INDUSTRIELLE PAR BRANCHE LES ÉCONOMIES D’ÉNERGIE

  30. L’ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ CONDITIONNETOUT EXERCICE PROSPECTIF Les industries légères, de main d’œuvre, sont soumises à la concurrence en provenance de Chine et autres pays émergents Les industries lourdes (souvent de taille mondiale) adaptent leurs productions selon le développement de la demande dans les grandes zones géographiques L’avenir paraît sombre...

  31. UNE ANALYSE PAR FILIÈRE Rechercher les finalités de la production marché interne, exportations marchés en développement ? en stagnation ? en décroissance ? Y a-t-il menace de voir la production se réaliser à l’étranger ? Pourquoi ? coût de la main d’œuvre ? avantage qualité ? Les contraintes environnementales ? Quels sont les atouts des sociétés opérant en France pour résister à cette menace ?

  32. LES ÉCONOMIES D’ÉNERGIE Disposer de données sur les consommations énergétiques par usage Bien distinguer les économies pouvant être réalisées au fil de l’eau - actions sur les opérations transverses - valorisation énergétique des déchets, recyclage (sous condition) voire récupération de chaleur - optimisation des gisements d’économies reliés à la stratégie économique de l’entreprise, nécessitant des investissements lourds - investissement lourd n’est pas synonyme de temps de retour long

  33. CONCLUSION L’INDUSTRIE SERAIT-ELLE LA GRANDE OUBLIÉE DU DÉBAT NATIONAL SUR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ?

  34. QUE MET-ON EN AVANT DANS CE GRAND DÉBAT ? - les BÂTIMENTS - les ENR - les CHANGEMENTS À PRÉVOIR DANS LA PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ ET LES RÉSEAUX - les TRANSPORTS

  35. LES HANDICAPS ET LES ATOUTS DE L’INDUSTRIE DANS CE DÉBAT HANDICAPS HÉTÉROGÉNÉITÉ DES PROBLÉMATIQUES MULTITUDE D’ACTEURS DONT LES PLUS IMPORTANTS ONT UN MARCHÉ MONDIAL INCERTITUDES QUI PÈSENT SUR LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES

  36. LES ATOUTS DE L’INDUSTRIE BEAUCOUP D’ACTIONS À TEMPS DE RETOUR COURT LA FORTE CORRÉLATION ENTRE RECHERCHE TECHNOLOGIQUE, MODERNISATION DU SYSTÈME PRODUCTIF ET ÉCONOMIES D’ÉNERGIE

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