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MODULE EVALUATION DES ENTREPRISES

MODULE EVALUATION DES ENTREPRISES. BIBLIOGRAPHIE. Ingénierie financière / Pierre Gensse et Patrick Topsacalian / Economica 1999 Techniques d’ingénierie financière / Amar Douhane et Jean Michel Rocchi / édition SEFI 1997

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  1. MODULE EVALUATION DES ENTREPRISES

  2. BIBLIOGRAPHIE • Ingénierie financière / Pierre Gensse et Patrick Topsacalian / Economica 1999 • Techniques d’ingénierie financière / Amar Douhane et Jean Michel Rocchi / édition SEFI 1997 • Marché de capitaux et techniques financières / Robert Ferrandier et Vincent Koen / Economica 1997 • Théorie et pratique financière / Pierre Vernimen / édition Dalloz 2001 • Cours d’évaluation de l’entreprise / Denis Dubois et Yannick Petit (CNAM) • L’ingénierie financière dans la relation banque entreprise / Régis PRUNIER et Patrick MAUREL / Economica 1996

  3. L’INGENIERIE FINANCIERE • Les opérations d’ingénierie financière sont des opérations qui touchent de • Près ou de loin au capital, à son organisation , sa structure , sa • transmission , voire sa création . • Quelque soit l’opération , une mission d’ingénierie financière passe par • plusieurs étapes : • Collecte de toutes les données nécessaires à la définition du contexte de l’opération .* • Analyse des informations recueillies et établissement du diagnostic • Evaluation de l’entreprise dans sa globalité ou d’éléments de cette entreprise* • Montage de l’opération en question ( fusion , recomposition du capital , réorganisation de l’actif ou du passif …)

  4. MISSION REUSSIE LIENS ETROITS ENTRE : Diagnostic Finalisation juridique Evaluation

  5. “ La détermination de la valeur de l’entreprise est un exercice complexe . Il s’agit de déterminer un chiffre supposé traduire à un moment donné cette réalité multiforme et dynamique qu’est l’entreprise . • L’évaluation d’une entreprise est souvent une affaire de point de vue , forcément entachée de subjectivité et qui diverge en fonction des hypothèses de base retenues . D’où le recours systématique à des experts indépendants EVALUATION DES ENTREPRISES Douhane et Rocchi

  6. INTRODUCTION GENERALE • 1-NOTION DE VALEUR ET DE PRIX • La plupart des opérations d’ingénierie financière nécessitent à un moment ou un autre , l’évaluation de l’entreprise considérée. • La détermination de la valeur d’une entreprise est une opération complexe. Cela implique de rendre compte , en un seul chiffre , de la réalité de cette entreprise , de son fonctionnement et de son devenir. • L’évaluation n’est pas forcément objective. Quelle que soit la méthode utilisée, il existera toujours une part de subjectivité selon le point de vue dans lequel on se place. • La notion de valeur est elle même une notion à large spectre . Valeur de remplacement , valeur à la casse ou liquidative , valeur vénale, valeur d’usage etc… sont autant de concepts différents qui renvoient à des préoccupations différentes de l’évaluateur.

  7. Une distinction s’impose • S’il convient de souligner qu’il est souvent aisé d’arrêter une définition • consensuelle de la notion de valeur , il convient de distinguer toutefois la valeur • des actifs ( biens détenus par l’entreprise ) de la valeur des titres d’une société • ( actions ou parts sociales ) Les méthodes d’évaluation s’intéressent à évaluer les titres de sociétés

  8. Les actifs de la société appartiennent à la société personne morale disposant de son identité propre et non aux actionnaires. Les actions de la société appartiennent aux actionnaires

  9. INTRODUCTION GENERALE • IL faut introduire une distinction importante entre valeur et prix. Si la valeur reflète quelque part la richesse détenue par les actionnaires de l’entreprise, le prix est quant à lui le résultat d’une négociation entre « l’offre » et la « demande » ,c’est à dire le résultat d’un arbitrage dans un marché supposé libre. • Ce prix peut être inférieur ou supérieur à la valeur de l’entreprise selon le rapport de force qui peut exister entre l’acheteur et le vendeur d’une entreprise.

  10. INTRODUCTION GENERALE • 2-LES RAISONS DE L’EVALUATION • o        Evaluer une entreprise revient à évaluer ses capitaux propres . c’est à dire , en termes comptables , évaluer la différence entre la valeur de l’actif économique et la valeur de son endettement net . • o         Pour rappel : l’actif économique se définit comme la somme des immobilisations nettes et du besoin en fond de roulement. L’endettement net est quant à lui est égal à la somme des dettes financières (à CMT) • o         Ces définitions trouvent leur fondement dans la présentation du bilan sous un angle économique qui cherche à mettre en valeur les capitaux employés dans leur entreprise et le moyen de leur financement (capitaux propres et endettement net).

  11. INTRODUCTION GENERALE • Evaluer une entreprise revient donc à se prononcer sur la valeur de chacun de ces composantes du bilan économique de l’entreprise et ce, au delà de leur inscription comptable au bilan de l’entreprise. • Il existe plusieurs méthodes d’évaluation de l’entreprise. Chacune d’elles adopte des critères spécifiques. et répond à des objectifs différents.

  12. Le débat sur la valeur d’une entreprise intervient à l’occasion : D’opérations de fusion , absorptions ,échanges . Sorties d’actionnaires minoritaires. Opérations de transmission du capital . Calcul de la valeur d’imposition….

  13. L’évaluateur cherche à déterminer par l’analyse et la mise en œuvre d’outils ou de méthodes d’évaluation , la valeur ou fourchette de valeur pouvant être attribuée à l’entreprise La vérité n’appartient pas au monde de l’évaluation . Elle reste une discipline approximative où il est fait appel aux concepts théoriques et à une démarche empirique L’évaluation est par essence subjective selon le côté où l’on se place Vendeur / Acheteur / Expert mandaté La valeur en tant que déterminant du prix devient la source de conflits d’intérêts et d’enjeux importants

  14. 3- LES NOTIONS DE VALEUR De l’actif net comptable à la valeur de marché Les valeurs patrimoniales Les valeurs de rendement Les valeurs mixtes La négociation avec les investisseurs …

  15. INTRODUCTION GENERALE • 4- LES METHODES OU TECHNIQUES D’EVALUATION • Les principales méthodes d’évaluation pratiquées sont : •   L’évaluation par l’actualisation des flux de trésorerie disponible (DCF : Discounted Cash Flow). •  L’évaluation par le marché à travers les cours de la bourse de l’entreprise : (PRICE EARNING RATIO ou PER) . •   La valeur patrimoniale de l’entreprise (ACTIF NET REEVALUE) •   L’évaluation par l’Actualisation des dividendes. •  Actualisation à travers quelques agrégats du Compte de résultat de l’entreprise comme par exemple : multiple du chiffre d’affaires , multiple de l’Excédent brut d’exploitation , multiple du résultat net •    Le GOOD WILL. • ... 

  16. INTRODUCTION GENERALE • Pour résumer , ces méthodes peuvent être regroupées en deux ensembles : • -           Les méthodes qui reposent sur la valorisation des différents éléments du patrimoine de l’entreprise et dont il convient de retrancher les dettes : c’est la méthode de l’actif net réévalué , de la valeur liquidative , etc..   • -          Les méthodes qui se basent sur la valorisation de ce que l’entreprise rapportera dans le futur .

  17. L’objectif des experts en évaluation est avant tout d’établir une fourchette d’estimations possibles ; ils ne privilégient pas une méthode unique . Les résultats de l’évaluation sont modulés par des éléments propres à l’opération ayant enclenché le processus d’évaluation : fusion ; environnement juridique et fiscal ; moyens de paiement …

  18. LES PREALABLES A TOUTE OPERATION D’EVALUATION • Compréhension des comptes financiers • Nature et historique de la société et de ses activités • Perspectives économiques et spécificités sectorielles • Capacité de la société à distribuer des dividendes • Existence de GoodWill ou autres actifs immobilisés incorporels • Transactions récentes sur la société et taille des blocs traités • Capitalisations boursières de sociétés comparables

  19. LES APPROCHES D’EVALUATION L’ entreprise affiche deux caractères dominants: Approche basée sur la notion de propriété Elle est propriétaire d’un patrimoine sur lequel elle a des dettes à rembourser Approche basée sur les Flux générés Elle assure des activités qui génèrent des flux économiques pour elle même, et financiers pour ses créanciers et actionnaires

  20. LES APPROCHES D’EVALUATION Passé Présent Futur PRIX D’ACQUISITION CASH-FLOWS FUTURS DEPRECIATION ACTUALISATION VALEUR HISTORIQUE VALEUR ECONOMIQUE VALEUR DE MARCHE QUELLE VALEUR EST PERTINENTE AUJOURD’HUI ?

  21. LE DIAGNOSTIC ETAPE IMPORTANTE DE L’OPERATION D’EVALUATION

  22. OPINION CLAIRE DE CE QUE PEUT DEVENIR L’ENTREPRISE DE CE QU’EST L’ENTREPRISE

  23. DIAGNOSTIC CULTUREL , JURIDIQUE ET FISCAL • Compréhension du passé pour mieux appréhender l’avenir à travers Le comportement de l’entreprise durant les étapes clés de sa vie • Bien cerner la culture de l’entreprise en prévision d’opérations stratégiques ( fusion , cession , absorption …) • La forme juridique qui a des conséquences sur le pouvoir et les responsabilités des propriétaires et des gestionnaires • Les aspects fiscaux en cas de transmission des parts , recenser les avantages et inconvénients éventuels • Analyse des contrats liant l’entreprise à ses actionnaires , clients , fournisseurs , créanciers , salariés pour mesurer les risques et les facteurs de flexibilité

  24. DIAGNOSTIC HUMAIN • Type de Management ( autocratique , participatif,démagogue , Paternaliste…) • L’entreprise peut-elle fonctionner sans le principal Manager • Quel type de structure • Les Hommes-clés • Pouvoirs formels et informelles • Le personnel et le climat social • La répartition des effectifs au sein des fonctions organiques

  25. DIAGNOSTIC ECONOMIQUE • L’analyse de l’environnement • Le secteur d’activité ( nature , place dans l’économie , taille ,risques,acteurs , ticket d’entrée , stratégies …) • Le marché ( segments , volume , marges , comportement clients , part de marché ) • Les produits ( étendue de la gamme et cohérence avec l’activité et les concurrents ,avantages concurrentiels ,produits de substitution

  26. DIAGNOSTIC DES MOYENS ET DE L’ORGANISATION • Etat des lieux et comparaison avec les outils dont dispose les concurrents • Les moyens et les investissements sont-ils en adéquation avec les prévisions • La situation géographique est-elle cohérente et adaptée avec le rôle actuel et futur de la société • L’organisation de la production et du contrôle qualité et son impact sur la productivité et l’éfficacité

  27. DIAGNOSTIC FINANCIER • Analyse de la structure et des équilibres avec leur évolution • Le fonds de roulement • Le besoin en fonds de roulement • La trésorerie nette • Les flux de dividende versés • Les besoins d’investissements • Les dettes financières • Le niveau de provisionnement • L’analyse du compte de résultat • Le Business plan , composé du plan stratégique et des prévisions de l’entreprise en terme d’exploitation et de financement est-il validé

  28. DIAGNOSTIC STRATEGIQUE APPORTER DES REPONSES AUX GRANDES QUESTIONS • Quel positionnement dans le secteur sur les plans économique et financier • La stratégie de développement est-elle garante de la pérennité de la société • Quels niveaux de risque par rapport aux entreprises du même secteur • Quels scénarios pour le futur

  29. LES METHODES PATRIMONIALES D’EVALUATION

  30. LES METHODES PATRIMONIALES D’EVALUATION • L’approche patrimoniale estime la valeur d’une entreprise à partir des biens et des droits qu’elle possède . • Sur le plan comptable , le bilan donne une image instantanée du patrimoine de l’entreprise • De ce fait , la valeur d’une entreprise doit pouvoir se retrouver dans la notion d’actif net comme différence entre ce que possède l’entreprise et ce qu’elle doit

  31. 1- L’ACTIF NET COMPTABLE • oL’actif net comptable se définit comme la différence entre la valeur de ce que possède l’entreprise et la valeur de ses dettes . En d’autres termes : • ACTIF NET = ACTIF – PASSIF EXIGIBLE • oDans cette définition , le calcul se fait à partir du bilan comptable de l’entreprise. Mais,cependant , ce bilan comptable doit être corrigé ou réévalué pour déterminer la valeur économique réelle de l’élément considéré.

  32. APPROCHE PATRIMONIALE DU BILAN • ACTIF PASSIF ACTIF NET Ce que l’entreprise vaut DETTES Ce que l’entreprise possède Ce que l’entreprise doit

  33. L’actif net comptable diffère de la comptabilisation boursière déterminée par le nombre d’actions multiplié par la valeur d’une action .

  34. 2- L’ACTIF NET REELRetraiter les valeurs de l’actif comptable. • La comptabilité enregistre les éléments d’actifs à leur valeur historique.Cependant , en fin d’exercice , la valeur comptable de certains éléments d’actif est corrigé par des « amortissements » ou des « provisions » pour tenir compte de leur dépréciation dans le temps • Lorsqu’il s’agit d’effectuer une évaluation patrimoniale de l’ entreprise, il faut s’affranchir des contingences de la comptabilité et estimer la valeur réelle de chaque élément d’actif, eu égard aux plus ou moins value latente

  35. TROIS VALEURS A DEGAGER LA VALEUR PROBABLE DE NEGOCIATION LA VALEUR D’USAGE OU INTRINSEQUE LA VALEUR DE LIQUIDATION

  36. LES ETAPES • CHOISIR LE BILAN LE PLUS PROCHE DE LA DATE D’EVALUATION • AJUSTER LE BILAN POUR TOUS LES ELEMENTS MANQUANTS (MISE A JOUR ) • RETRAITER TOUS LES ACTIFS CORPORELS ET INCORPORELS POUR LEUR VALEUR DE MARCHE(VM) EN CONSIDERATION • AJUSTER TOUTES LES DETTES A LEUR VALEUR DE MARCHE • DEDUIRE DE LA VM TOTALE DES ACTIFS DE LA VM DE TOUTES LES DETTES POUR OBTENIR LA VM DES FONDS PROPRES ( CASH ET CONTRÔLE ) • TESTER LA VRAISEMBLANCE DES VALEURS OBTENUES • APPLIQUER DES DECOTES EVENTUELLES

  37. QUELQUES AJUSTEMENTS

  38. ACTIF NET REEL : AJUSTEMENT DES POSTES DE L’ACTIF • Les immobilisations incorporelles: • Les frais d’établissement et les frais de recherche et développement sont considérés comme des non-valeurs et doivent être retranchés de l’actif • Le droit au bail, le fonds de commerce,les brevets et licences doivent faire l’objet d’une évaluation au prix du marché • Les immobilisations corporelles : • Elles doivent être évaluées au prix du marché et non à leur valeur comptable • Les immobilisations financières: • Substituer à la valeur comptable , la valeur réelle des titres et actions détenues par l’entreprise qui peut être déduite soit à travers le marché pour les actions cotées

  39. ACTIF NET REEL : AJUSTEMENT DES POSTES DE L’ACTIF • Les stocks : • Tenir compte de leur valeur du marché • Les créances sur clients: • En principe leur valeur comptable est leur valeur réelle déduction faite des provisions constituées par l’entreprise • Les valeurs mobilières de placement : • Appliquer les mêmes règles que pour les immobilisations financières • Les autres actifs : • Les charges à répartir sur plusieurs exercices et les écarts de conversion sont considérés comme des non-valeurs • Les dotations aux provisions : • C’est un poste très sensible qui peut cacher un sous-provisionnement ou au contraire un excès de provisions

  40. ACTIF NET RÉEL : AJUSTEMENT DES POSTES DU PASSIF • Les provisions pour risque et charge : • Doivent être comptabilisées au bilan , les provisions qui ont un caractère certain de réalisation du risque • Les dettes : • Les comptes courants associés sont considérés comme des dettes et non comme des capitaux propres à l’exclusion des comptes courants bloqués qui constituent des quasi-fonds propres • Autres passifs : • Les écarts de conversion passif inhérents à des gains de change doivent être intégrés aux capitaux propres • Engagements Hors Bilan : • A examiner de très près puisqu’ils peuvent comporter des risques latents exemple : risque de mise en jeu d’une garantie ou d’un engagement donné

  41. LES CAPITAUX PERMANENTS NECESSAIRES A L’EXPLOITATION : CPNE • La notion de CPNE représente le montant des capitaux indispensables au fonctionnement normal de l’entreprise , soit la masse des ressources nécessaires pour financer les investissements et le besoin en fonds de roulement afin que l’entreprise soit en équilibre financier. • C’est l’actif économique de l’entreprise calculé comme suit IMMOBILISATIONS D’EXPLOITATION + BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT

  42. Cette démarche donne la valeur globale de l’entreprise , c’est à dire la valeur des fonds propres et des dettes financières , puisque l’objectif est de déterminer les ressources stables nécessaires à l’exploitation VG = VFP + VDF

  43. 3- Le Good Will ou survaleur • Limiter l’évaluation d’une entreprise à une seule évaluation de ses actifs physiques et de ses dettes ,ne rend pas compte tout à fait du potentiel d’une entreprise compte tenu de certains de ses caractéristiques difficilement chiffrables : savoir faire dans un métier , renommée et notoriété, emplacement physique des lieux de vente ,etc… • Le supplément de rentabilité induit par ces éléments non quantifiables(tels les brevets,licences,marques,bonne gestion des Ressources etc…) par rapport à des entreprises similaires est appelé le GOOD WILL. • Le Good Will est l’excédent de valeur globale de l’entreprise par rapport à la somme des valeurs des différents actifs qui la composent : c’est la survaleur par rapport à l’actif net corrigé • L’ excédent de rentabilité généré par le goodwill s’appelle la rente du Goodwill ou superprofit

  44. Le Good Will ou survaleur • Une entreprise se doit d’offrir à ses actionnaires une rentabilité supérieure à celle d’un placement sans risque . Si l’entreprise dégage un bénéfice supérieur à celui qu’elle est en droit d’attendre de son actif , on dit qu’elle génère un superprofit qui traduit l’existence des actifs incorporels • Le revenu inhérent aux éléments incorporels est ajouté à l’actif net corrigé • Si les bénéfices de l’exploitation sont inférieurs aux revenus d’un placement sans risque , on parle de Badwill : la valeur de l’entreprise est égale à la valeur patrimoniale amputée du Badwill

  45. Le Good Will ou survaleur • METHODE DIRECTE DE LA RENTE DU GOODWIL • On détermine la rente du Goodwill (RW) , en faisant la différence entre le bénéfice net effectivement constaté ( BN) et le bénéfice minimum qui résulterait d’un placement au taux sans risque ( t%) de l’ensemble des moyens de l’entreprise (actif net corrigé ANC) RW=BN-(ANC* t%)

  46. Le Good Will ou survaleur • On capitalise le superprofit à un taux i , nécessairement supérieur au taux sans risque t ,qui correspond à la rentabilité attendue des capitaux propres investis . La rentabilité capitalisée du Goodwill (Gw) nous permet d’estimer la valeur des actifs incorporels • On estime alors la valeur de l’entreprise V en additionnant l’actif net corrigé (ANC) et le revenu du Goodwill (Gw) Gw =RW/ i % V=ANC+Gw

  47. Le Good Will ou survaleur • METHODE DU GOODWILL ACTUALISEE • Contrairement à l’approche précédente qui capitalise le superprofit sur une durée non limitée , cette méthode prend pour hypothèse que le Goodwill a une durée limitée ( N années ). • Le Goodwill s’obtient alors en totalisant les superprofits actualisés sur la période considérée Gw = Σ ------- (1+i)p [BN-(ANC* t %)]

  48. Limites de la rente du GOODWILL • Elle repose sur une extrapolation des derniers résultats connus • Elle ne tient pas compte des perspectives de croissance • Le calcul du superprofit est effectué au taux sans risque

  49. Conclusion sur les méthodes patrimoniales • Les méthodes patrimoniales ont l’avantage de donner une valeur à une entreprise à un instant t (donné statique). Bien que la prise en compte du GOOD WILL essaie de paramétrer le non quantifiable , cette méthode a l’inconvénient de ne pas tenir compte du potentiel générateur de valeur par l’entreprise. • C’est pour cette raison qu’ont été développées les autres méthodes d’évaluation telles que les méthodes d’évaluation de l’entreprise à partir des futurs flux qu’elle est en mesure de générer .

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