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L’entrepreneuriat féminin

L’entrepreneuriat féminin. Jean Lorrain PLS-6008 Psychosociologie des PME. Aux États-Unis (Olson et Currie, 1992; Buttner et Moore, 1997; Mergenhagen, 1996). De 1980 à 1994, le nombre d’entrepreneures est passé de 2,5 millions à 7,7 millions;

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L’entrepreneuriat féminin

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Presentation Transcript


  1. L’entrepreneuriat féminin Jean Lorrain PLS-6008 Psychosociologie des PME

  2. Aux États-Unis(Olson et Currie, 1992; Buttner et Moore, 1997; Mergenhagen, 1996) • De 1980 à 1994, le nombre d’entrepreneures est passé de 2,5 millions à 7,7 millions; • 29 % des entreprises américaines appartiennent à des femmes; • elles procurent de l’emploi à plus de 15 millions de travailleurs américains; • quoiqu ’elles soient présentes dans tous les secteurs d ’activités, 52 % œuvrent dans le secteur des services.

  3. Au CanadaMicst, (1997) • Entre 1991 et 1994, les entreprises dirigées par les femmes augmentent deux fois plus rapidement que l’ensemble des entreprises; • En 1994 : • 19,7 % des entreprises canadiennes appartiennent à des femmes; • 45,6 % des entreprises canadiennes œuvrant dans le secteur de la vente au détail appartiennent à des femmes.

  4. Au Canada Ferguson et Durup, (1997) • En 1990, le nombre d’entrepreneures est estimé à 521,000; • entre 60 et 81 % de ces femmes ont fondé leur entreprise; • entre 9 et 29 % l’ont achetée; • et 5 % en ont hérité.

  5. En AustralieStill et Timms (1997) • 35 % des entreprises appartiennent à des femmes; • elles sont responsables de 15 % de la production domestique brute; • elles participent à 20 % de la création de nouveaux emplois; • 75 % des entrepreneures œuvrent dans les secteurs du service ou de la vente au détail.

  6. Une définition des femmes entrepreneuresMicst, 1997 • Une entrepreneure est une femme qui seule ou avec des partenaires a fondé, acheté ou accepté en héritage une entreprise, qui en assume les responsabilités financières, administratives et sociales et qui participe à sa gestion courante (Dina Lavoie, 1988)

  7. Devant le constat de l ’importance de l, ’entrepreneuriat féminin, les chercheurs se sont posés les questions suivantes: • Est-ce que les entrepreneures diffèrent-elles de leurs homologues masculins? Sur: • Les caractéristiques psychologiques & sociologiques • La gestion de leur entreprise • Le succès en affaires • Les problèmes & les difficultés rencontrés (Les différences en comparaison des femmes en général)

  8. Le profil sociologique des entrepreneures • Elles sont âgées entre 30 et 50 ans; • la majorité (60 %) sont mariées; • en général, elles sont mères d’au moins 2 enfants; • elles sont scolarisées (Collégial ou Universitaire); • Elles étudient dans des domaines non reliés à la gestion d ’entreprise ou au monde des affaires • la plupart ont de l’expérience sur le marché du travail, mais non en affaires; • elles font partie de la classe moyenne à élevée; • la majorité (60 %) ont un père entrepreneur.(Belcourt, 1990; Lee-Gosselin et Grisé, 1990; Buttner, 1993; Maysami et Goby, 1999; Buttner et Moore, 1997; Alvarez et Meyer, 1998)

  9. Leurs motivations pour devenir « entrepreneures » • Besoin d ’autonomie; • besoin d’accomplissement; • besoin de reconnaissance; • besoin de relever des défis personnels; • besoin de flexibilité (travail-famille); • plafonnement de carrière. (Lee-Gosselin et Grisé, 1990; Buttner et Moore, 1997; Maysami et Goby, 1999; Caputo et Dolinsky, 1998; Alvarez et Meyer, 1998)

  10. Le profil psychologique des entrepreneures • Propension moins élevée aux risques; • lieu de contrôle interne élevé (Belcourt, 1990); • socialement ouvertes (Buttner, 1993); • accordent beaucoup d ’importance aux valeurs interpersonnels & familiales (Olson et Currie, 1992) • se perçoivent comme ayant de bonnes compétences sociales (force) mais ayant besoin d  ’acquérir des compétences en gestion financière et en marketing (faiblesse) (Brush, 1992; Young, 1996) • Forte androgénie (possédant les attributs masculins et féminins) • Plus grande identification personnelle aux hommes entrepreneurs que la femme ayant un rôle traditionnel (hypothèse personnelle)

  11. Conclusion des chercheurs: Il y a beaucoup plus des similarités entre les femmes et les hommes en affaires que des différences

  12. Le profil des entreprises • En majorité, ce sont des micro-entreprises ou de très petites entreprises; souvent à propriétaire unique • dans la plupart des cas, ce sont des entreprises de service ou des commerces de détail; • leurs entreprises démontrent une courbe de croissance lente mais stable; • le taux de survie est plus élevé que dans le cas des entreprises dirigées par des hommes entrepreneurs; • elles démontrent des profits plus rapidement que dans les cas des entreprises ayant à leur tête des hommes entrepreneurs. (Lee-Gosselin et Grisé, 1990; Marleau, 1995; Still et Timms, 1997; Brush, 1992; Ferguson et Durup, 1997; Haynes et Haynes, 1999)

  13. Les entrepreneures et la gestion de leurs entreprises • Elles véhiculent des valeurs basées principalement sur l ’ouverture et la flexibilité (Carter et Cannon, 1992); • elles adoptent un style de communication plus ouvert (Chaganti, 1986); • elles sont particulièrement disponibles pour leurs employés (Helgesen, 1990); • elles ont un style de leadership plus personnel, plus amical et plus orienté vers l ’équipe (Chaganti, 1986); • elles utilisent un processus des méthodes plus démocratiques et plus partcipatives (Chaganti, 1986; Brush, 1992).

  14. Les problèmes & les difficultés • Victime de discrimination pour l ’obtention de financement de leur entreprise, en particulier pour la création & le démarrage • Conflit entre le rôle professionnel & le rôle familial • Réseautage en affaires

  15. Les entrepreneures et les institutions financières (Riding et Swift, 1990) • Les résultats d ’une enquête faite en 1987, auprès de 3,217 dirigeants de PME canadiennes démontrent, a priori, que les femmes ont des conditions de financement moins avantageuses que les hommes : • taux de financement; marges de crédit; endosseur; etc. • Toutefois, en comparant 132 hommes et 132 femmes à la tête d ’une entreprise du même âge, de la même taille, du même secteur d ’activité et ayant les mêmes courbes de croissance, la seule différence notée réside dans les conditions de financement des marges de crédit accordées aux femmes.

  16. Les entrepreneures et les institutions financièresFabowale et al., (1995) • Les résultats d ’une enquête faite en 1990 auprès de plus de 2000 propriétaires-dirigeants de PME canadiennes, tant hommes que femmes, démontrent que les conditions de financement des institutions financières dépendent principalement : • du secteur d’activité et • de la taille de l ’entreprise (chiffre d ’affaires, employés, etc.). • Toutefois, l’enquête révèle, qu’en grande partie, comparées aux hommes, les femmes sont moins satisfaites des relations qu’elles ont avec les conseillers financiers avec lesquels elles font affaires que les hommes ne le sont, en général.

  17. Les entrepreneures et les institutions financièresMarleau (1995) • Une seconde enquête faite en 1994 auprès de plus de 3000 propriétaires-dirigeants de PME canadiennes, hommes et femmes, démonte que dans les secteurs des services et du commerce de détail, les femmes sont assujetties à des taux d’intérêts plus élevés que ceux normalement accordés aux hommes, ce qui permet d’avancer que : • en général, 95 % les femmes paient un taux de 0,5 % plus élevé et dans 61 % des cas la différence peut varier jusqu’à concurrence de 1,0 %. • De plus, les femmes sont, une fois sur quatre, plus susceptibles de se voir refuser un prêt que leurs homologues masculins.

  18. Les sources de financement • Quoique depuis 1987, les femmes aient accès plus facilement aux institutions bancaires, l’étude de Haynes et Haynes (1999) démontre qu’en 1993, elles : • utilisent encore des sources de financement provenant de la famille ou des amis dans une proportion un peu plus élevée que les hommes entrepreneurs; • ont encore un peu plus de difficulté à obtenir une marge de crédit que les hommes en général.

  19. Les entrepreneures et leur famille (Belcourt et al. 1991) • Selon une enquête menée auprès de 400 entrepreneures canadiennes: • 40 % étaient uniques responsables des enfants au moment du lancement de leur entreprise; • 26 % ont un conjoint qui participe activement à certaines responsabilités familiales; • 10 % font appel à une aide familiale extérieure. • 90 % de toutes ces femmes travaillent à temps complet dans leurs entreprises et parmi celles-ci, • 25 % y consacrent plus de 70 heures par semaine.

  20. Les conflits travail-familleFerguson et Durup (1997) • Domaine très peu étudié : une seule étude, celle de Stoner et al., (1990); • Faisant référence à Greenhause et Beutell (1985), les auteurs indiquent qu’il y a 3 principales sources de conflits : • conflits de temps; • transferts de tensions (fatigue, stress, etc.); • conflits dans les comportements (les deux milieux demandant des comportements différents…).

  21. Les conflits travail-famille (Stoner et al., 1990) • Les entrepreneures vivent des conflits travail-famille; • 63 % des répondantes considèrent qu’elles arrivent à la maison trop fatiguées; • 60 % trouvent difficile de se détendre à la maison; • il y a un lien entre le degré de satisfaction au travail, la santé financièrede l’entreprise, le sentiment d ’accomplissement de l’entrepreneure et l’importance du conflit dans les rôles.

  22. Les particularités • Même si elles sont responsables d ’une entreprise, elles demeurent les premières responsables des enfants (Belcourt et al., 1991; Lee-Gosselin et Grisé, 1990; Putnam, 1993; Ferguson et Durup, 1997); • Les entrepreneures ne séparent pas les deux aspects de leurs vies : la famille et l ’entreprise (Stoner et al., 1990; Putnam, 1993; Brush, 1992).

  23. Approche féministe dans la recherche • Les femmes abordent la vie d ’une manière différente que les hommes dans la mesure où elles ont un construit social et un système de valeur qui leur est propre. (Gilligan, 1986; Landry, 1989; Carter et Cannon, 1992; Helgesen, 1990; Brush, 1992; Lee-Gosselin et Grisé, 1990; Stoner et al, 1990; Putnam, 1993)

  24. Perspective intégrée (Brush, 1992) • Les femmes voient le monde des affaires comme un système d’interrelations plutôt qu’une structure divisée en deux entités distinctes composées d’une sphère économique et d’une sphère sociale qui ne se rejoignent pas. Les affaires, sont, dans une perspective féminine, intégrées à l’ensemble de toutes leurs activités (traduit par Proulx, 1995)

  25. Les catégories d ’entrepreneures selon Moore (1990)

  26. Les principales critiques quant à la recherche sur les entrepreneures • Les entrepreneures sont peu définies et il y a peu ou pas de frontière entre les entrepreneures et les travailleuses autonomes (Ferguson et Durup, 1997) ; • domaine de recherche récent - fin des années 1970 (Brush, 1992) et peu exploité depuis le début des années 1990 (Campbell, 1995); • implicitement comparées aux hommes (Stevenson, 1990; Campbell, 1995); • utilisation de paradigmes, de concepts, de méthodes et de théories faites par et pour des hommes (Stevenson, 1990); • peu ou pas d’études de cas pouvant permettre une compréhension maximale (Stevenson, 1990; Campbell, 1995)

  27. Les principales avenues de recherche proposées • Définir qui sont les entrepreneures (Lee-Gosselin et Grisé, 1990); • prioriser des méthodes de recherches qualitatives (Stevenson, 1990; Campbell,1995); • l’importance du conflit travail-famille peu ou pas étudié (Ferguson et Durup, 1997); • étude comparative femmes entrepreneures et femmes en général (Brush, 1992). • Étude en fonction des types entrepreneuriaux

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