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EVALUATION DES TRANSFUSIONS PLAQUETTAIRES : CALCUL DU RENDEMENT POST-TRANSFUSIONNEL

EVALUATION DES TRANSFUSIONS PLAQUETTAIRES : CALCUL DU RENDEMENT POST-TRANSFUSIONNEL. Dr. Menif Hèla 7èmes Jounées Nationales d’Hématologie. Hammamet 2006. INTRODUCTION . Années 1970s : disponibilité des transfusions plaquettaires. Problème d’inefficacité post-transfusionnelle.

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EVALUATION DES TRANSFUSIONS PLAQUETTAIRES : CALCUL DU RENDEMENT POST-TRANSFUSIONNEL

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  1. EVALUATION DES TRANSFUSIONS PLAQUETTAIRES :CALCUL DU RENDEMENT POST-TRANSFUSIONNEL Dr. Menif Hèla 7èmes Jounées Nationales d’Hématologie. Hammamet 2006

  2. INTRODUCTION • Années 1970s : • disponibilité des transfusions plaquettaires. • Problème d’inefficacité post-transfusionnelle. • Milieu hématologique : +++ • Précarité de l’état clinique. • Multiplication des transfusions (cytopénies centrales et/ou iatrogènes prolongées). • Nécessité d’évaluer les transfusions plaquettaires:  anticiper l’inefficacité  mieux guider les transfusions ultérieures.

  3. COMMENT EVALUER ? • Transfusion thérapeutique : • clinique : arrêt de l’hémorragie +++. • Transfusion prophylactique : • clinique : absence d’apparition d’hémorragies. • Biologique : augmentation des comptes plaquettaires. Index de correction de cette augmentation en f(masse corporelle + du nombre de plaquettes transfusées)

  4. INDEX D’EVALUATION (I) • Le rendement transfusionnel plaquettaire : RTP (%) = [taux plaquettes post-T*–taux plaquettes pré-T*(109/L)] X VS** (L) X 100 Nombre de plaquettes transfusées (1011) • Le corrected count increment : CCI (plaquettes/µL) = [taux de plaquettes post-T*–taux de plaquettes pré-T*(109/L)] X SC*** (m²) Nombre de plaquettes transfusées (1011) *T : transfusionnel **VS : volume sanguin = 75 ml/kg de poids. ***SC : surface corporelle = formule de DuBois et DuBois 0.00718 X hauteur(m)0.725 X poids (kg)0.524

  5. INDEX D’EVALUATION (II) • Taux de plaquettes en pré-transfusionnel : du matin. • Taux de plaquettes en post-transfusionnel : • 1 heure = 10 minutes(pratique : débranchement des CP) • Recommandé :(SAOC : J C O ; 2001, Comité britannique des standards en hématologie : Br J Heamatol ; 2003) • Patients externes. • Patients hospitalisés, réfractaires, à chaque fois que possible. • 16 = 18-24 heures(lendemain matin de la transfusion) • Recommandé (Comité britannique des standards en hématologie : Br J Heamatol ; 2003) • Patients hospitalisés.

  6. VALEURS NORMALES Chez un patient thrombopénique stable :  RTP ≈ de 67%. (30% des plaquettes produites et transfusées : séquestrées dans la rate)  CCI > 7500 plaquettes/µl à 1 heure. > 4500 plaquettes/µl à 24 heures.

  7. QUELS SEUILS ? • Bon rendement : RTP > 30% à 1 heure RTP > 20% à 24 heure (Comité britannique des standards en hématologie : Br J heamatol ; 2003) • CCI bas : < 5000 plaquettes/µL à 1 heure < 2500 plaquettes/µL à 24 heures (SAOC : J C O ; 2001 ) *CCI < 5000 plaquettes/µL corrèle :  Chez l’adulte : < 2000 plaquettes / CP transfusé (SC = 1.76 m² et contenu d’un CP = 0.7 1011)  Chez l’enfant : < 3500 plaquettes / m² / CP. • RTP < 0,2 à 1 / 24 heures CCI < 7 à 1 / 24 heures (AFFSaPS ; 2003)

  8. DEFINITION D’UN MAUVAIS RENDEMENT On parle de mauvais rendement transfusionnel plaquettaire, si CCI/RTP persiste bas après : AU MOINS 2 EPISODES TRANSFUSIONNELS PAR DES CP ABO COMPATIBLES CONSERVES MOINS DE 72 HEURES

  9. ORIENTATION DIAGNOSTIQUE (I) CCI/RTP bas : 2 situations : • CCI/RTP bas dès 10 minutes : = Etat réfractaire. - Etiologies alloimmmunes : situation la moins fréquente +++ à considérer  prise en charge spécifique (CP : sélectionnes ; matchés). • CCI/RTP normaux à 10 minutes/bas à 24 heures : = Inefficacité transfusionnelle. - Etiologies non alloimmunes : la plus fréquente +++ indication de doses augmentées, fractionnées

  10. ORIENTATION DIAGNOSTIQUE (II) • CCI/RTP bas dès 10 minutes: étiologies alloimmmunes : • Anticorps anti-HLA. • Anticorps anti-HPA. • Anticorps anti-ABO. • CCI/RTP normaux à 10 minutes/bas à 24 heures :Etiologiesnon alloimmunes : • Facteurs liés aux CP. • Facteurs liés au patient. » en pratique : associations de facteurs +++

  11. ETIOLOGIES ALLOIMMUNES I Les anticorps anti-humain leucocyte antigens (HLA) : • Etiologie allo-immune la plus fréquente. • Multipares et polytanfsusés. • Recherche : doit être systématique. LCT +/- IgG, IF (CMF), MAIPA : • Indication : CP compatibles et/ou matchés (éfficaces dans 50 à 60% des cas) • Diminution significative depuis la déleucocytation systématique

  12. Prospective, randomisée, en aveugle : 530 LAM de novo anti-HLA de 45 à 18% chez 530 patients de 62 à 32% chez les femmes > 2 grossesses états réfractaires de 13 à 4% Absence de supériorité des CP aphérèse. • Rétrospective : 617 patients LA et GMO • anti-HLA de 19 à 7% chez 617 patients de 25 à 11% chez les femmes tombées enceintes • états réfractaires de 14 à 4%

  13. ETIOLOGIES ALLOIMMUNES III Les anticorps anti-humain platelet antigens (HPA) : • Fréquence : plutôt faible : • 6-11% (Etude TRAP :NEJM ; 1997) • 3.8 % (Sanz et al :transfusion ; 2000) • Ne corrèlent pas toujours avec un mauvais rendement. Recherche : non systématique /indiquée si persistance de mauvais rendement malgré CP HLA compatibles. • Souvent associés aux anti-HLA :  choix CP HLA et HPA compatibles le plus difficile.

  14. ETIOLOGIES ALLOIMMUNES IV Les anticorps du système ABO : • Diagnostic facile, souvent oublié. • Incompatibilité ABO + immunisation présence d’IgG antiA/B de titre > 64 (Lee : transfusion 1989, Carr : Br J haematol 1990) • Cas des polytansfusés.  recherche systématique d’hémolysines : (+)  indication de CP ABO compatible.

  15. ETIOLOGIES NON ALLOIMMUNES (I) Les facteurs liés au CP : • Méthodes de préparation : CPA > CP dans l’augmentation des CCI • Stockage : • conditions • durée du stockage avant transfusion : > 48 heures : pas d’inefficacité. ≤ 48 heures : meilleurs CCI.

  16. ETIOLOGIES NON ALLOIMMUNES (I) Les facteurs liés au CP (suite) : • Déleucocytaion : • moment : > stockage • diminution des CCI par le biais de réactions post-transfusionnelles dues aux cytokines, sans rapport avec les anticorps anti-HLA et antécédents transfusionnels. (TRAP : Transfusion 2003) • Doses transfusées : • Doses : basses, moyennes, augmentée et mégadoses (3,1, 4.6, 6.5 et 8.9 1011) : pas de ≠ sur CCI/RTP mais sur l’intervalle transfusionnel. (Norol : Blood : 1998 ; Sensebé : Blood ; 2005, klumpp : transfsuion ;1999)

  17. ETIOLOGIES NON ALLOIMMUNES (III) Les facteurs liés au patient : • Splénomégalie :+++ • La splénomégalie : le RTP de 15 à 20 % • Splénectomisés : RTP ≈ 90% • Fièvre : ? fonction plaquettaire. • Coagulation intravasculaire disséminée : • Infection :

  18. ETIOLOGIES NON ALLOIMMUNES (IV) Les facteurs liés au patient (suite) : • Complexes immuns circulants : • Maladie auto-immune • Infection • Etiologies médicamenteuses : • Pénicillines • Vancomycine • Amphotéricine B concomittante. • Héparines » toxicité sur le nombre et la fonction. » immuno-allergique (dg difficile, cc de la drogue et/ou métabolite)

  19. ETIOLOGIES NON ALLOIMMUNES (V) Les facteurs liés au patient (suite) : • Greffe de moelle osseuse : • Autoanticorps : Rejet (aigu ou chronique) CMV IgG anti-plaquettes • MVO/PTT • Irradiation , chimiothérapie, facteurs de croissance, traitement immunomodulateur. • Nombre croissant d’épisodes transfusionnels : • Effet non alloimmun.

  20. CONCLUSION • La mesure des comptes plaquettairespost-transfusionnels +++ Cliniciens + centre transfuseur : Orienter la recherche d’une cause d’inefficacité transfusionnelle plaquettaireafin de mieux adapter les transfusions ultérieures. • Cependant, l’aspect fonctionnel des plaquettes n’est pas pris en compte par ces mesures :  D’autres indices :(indices clinique, hématocrite, études fonctionnelles plaquettaires…) » Sontàl’évaluation: meilleure estimation de l’efficacité transfusionnelle ?  Attitude prophylactique : en cours d’évaluation

  21. MERCI

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