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ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉES

ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉES. IFSI 2010 Docteur HUGLO-TALLIER. INTRODUCTION/ PLAN. BESOINS ALIMENTAIRES DE LA P.A. MESURER L’ETAT NUTRITIONNEL LES REGIMES LA DENUTRITION LES REPAS EN INSTITUTION CONCLUSION. 1/BESOINS ALIMENTAIRES. Besoins quantitatifs Besoins qualitatifs

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ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉES

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  1. ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉES IFSI 2010 Docteur HUGLO-TALLIER

  2. INTRODUCTION/ PLAN • BESOINS ALIMENTAIRES DE LA P.A. • MESURER L’ETAT NUTRITIONNEL • LES REGIMES • LA DENUTRITION • LES REPAS EN INSTITUTION • CONCLUSION

  3. 1/BESOINS ALIMENTAIRES • Besoins quantitatifs • Besoins qualitatifs • Particularités physiologiques liées à l’âge

  4. BESOINS QUANTITATIFS • Idem sujets jeunes • 35 kcal/kg/j (soit 2100kcal pr 60 kg) • Répartition : 12 à15% protides ( ou 1g/kg de poids/j ) 30 à 35% lipides 50 glucides (glucides complexes de préférence)

  5. BESOINS QUALITATIFS • Protéines: 2/3 d’origine animale (lait, fromage, viande), de préférence sur le repas du midi • Glucides : attention aux produits uniquement sucrés : manque de minéraux, vitamines et fibres.Féculents au repas du soir • Lipides:privilégier les graisses insaturées. • Calcium : A chaque repas ou collation un laitage.Couple Ca/vit D.

  6. Besoins qualitatifs(…) • Folates: stock de vit B9 peu important • Fer : moindre appétence pour la viande, difficulté de mastication • Vitamine C : reflet du déficit en aliments frais • Zinc, sélénium : déficits aggravent les tr de la cicatrisation

  7. 1/BESOINS ALIMENTAIRES de la P.A. (rappel du plan) • Besoins quantitatifs • Besoins qualitatifs • Particularités physiologiques liées à l’âge

  8. PARTICULARITES PHYSIOLOGIQUES LIEES A L’AGE • La réponse anabolique diminue • Les capacités de stockage diminuent • Les réserves lipidiques diminuent • La réponse catabolique augmente • Moins bonne tolérance au jeune • = fonte musculaire = sarcopénie =>risque de chute, perte d’autonomie

  9. 2/ MESURE DE L’ÉTAT NUTRITIONNEL • Mesures anthropométriques • Examen clinique • Critères biologiques • Enquêtes nutritionnelles

  10. 2/MESURE DE L’ETAT NUTRITIONNEL ( …) • La pesée: perte de poids > de 5 à 10% en un mois = dénutrition. Le poids est un bon indicateur de l’état nutritionnel, mais c’est une mesure insuffisante pour diagnostiquer une dénutrition. • Calcul de l’IMC (BMI) : poids(kg)/taille x taille(m). Dénutrition si < 20, obésité si > 30, surpoids si >27 (outils adaptés pour mesurer la taille )

  11. 2/MESURE DE L’ETAT NUTRITIONNEL ( …) • Autres mesures anthropomorphiques: mesure du pli cutané tricipital, de l’épaisseur cutanée scapulaire ne sont plus utilisées que pour la recherche épidémiologique en particulier. • Examen de la peau, oedèmes, état buccodentaire

  12. Mesure de l’état nutritionnel (…) • Critères biologiques: Albuminémie < 35 g/l dénutrition, • <30 g/l dénutrition sévère Pré- albumine ou transthyrétine : suivi d’une intervention active; < 200 = dénutrition Lymphopénie ( 1500/mm3 )

  13. Mesure de l’état nutritionnel(…) • Enquête alimentaire : ingesta notés avec précision, en général sur 3 jours. Calcul en terme de calories. NB: une consommation du repas < aux 3/4 de ce qui est servi= alerte • Grille MNA :mini nutritional assessment, En deux parties; score de dépistage sur 14 points et score global sur 16.

  14. Enquête nutritionnelle (…)M.N.A. (…) • Si score de dépistage> 11 = normal • Si < 11 = faire MNA complet • MNA < 17 = dénutrition • MNA normal > 23,5

  15. Dépistage de la dénutrition/ Enquête (…) • MNA : Score de dépistage dont l’utilisation est recommandée par la HAS, au rythme d’une fois par an. • En ville, on peut proposer l’ Auto-Questionnaire de Risque de Dénutrition (AQRD). Sujet à risque de dénutrition si score >3.

  16. Enquête/ Evaluer l’état nutritionnel(…) • C-H Rapin et al ont proposé d’observer le contenu du réfrigérateur. S’il comporte peu de produits ou des mets avariés ou périmés, le risque d’hospitalisation est grand. • Les PA qui ne peuvent porter un poids de 5 Kg sur 10 m ont une capacité limitée à faire leurs achats alimentaires.

  17. Environnement et risque de dénutrition • Lieu de vie : domicile ou institution • Solitude ( en couple ou non, veuvage, liens sociaux ) • Revenus ( femmes seules et demi pension de reversion) • Mobilité, capacité à s’approvisionner

  18. 3/REGIMES et P.A. • Régime hypocholestérolémiant • Régime pour diabétique • Régime sans sel • Régime pour les troubles du transit • Régime en cas de trouble de la déglutition • Régime en cas de fièvre

  19. Régimes et PA (…) • Pas de régime restrictif sur une longue période • Attention aux régimes autoprescrits

  20. Régime hypocholestérolémiant • Destiné à éviter les complications à long terme. • Risque de dénutrition • Injustifié si PA très âgée • Ne pas l’instaurer après 70 ans

  21. Régime pour diabétique • Vise à éliminer les complications sur le long terme ( cécité, insuffisance rénale ) • Encourager une alimentation variée • Desserts autorisés en fin de repas • Consommation sucrée proscrite en dehors de repas • Conserver les collations

  22. Régime sans sel • Indications limitées à la prescription de corticoïdes au long cours , à l’insuffisance cardiaque aigue, parfois insuffisance rénale. • Monotonie = risque d’anorexie • En institution, supprimer le pain, les biscottes salées, le fromage, la charcuterie.

  23. Régime pour transit ralenti • Apport de fibres ( pruneau) • Hydratation correcte • Hygiène de vie ( maintien d’une activité physique) • Laxatifs : bannir les laxatifs à base de paraphine ( gênant l’assimilation des vitamines liposolubles: A, E, K ; en outre inconfort du patient)

  24. En cas de diarrhée • Veiller à la bonne hydratation • Supprimer les végétaux crus • Parfois régime sans résidu strict, jusqu’à obtention de selles moulées

  25. Troubles de la déglutition • Attention au positionnement du malade • Pas de pipette, proposer une paille avant le passage à l’eau gélifiée. • Eau gélifiée ( 3 pots à chaque repas ou collation) • Alimentation mixée ou moulinée

  26. Régime en cas de fièvre • Manger aide à lutter contre la maladie, aliments simples et faciles à digérer, parfois indication ponctuelle d’une alimentation parentérale. • Intolérance au jeûne de la PA • Boissons abondantes ( prévention de la déshydratation)

  27. 4/ LA DENUTRITION (plan) • Généralités • Facteurs favorisants la dénutrition • Conséquences • Besoins spécifiques en cas de dénutrition = bases du traitement

  28. 4/ Dénutrition : Généralités • La prévalence de la malnutrition protéino-énergétique augmente avec l’âge. • 4 à 10% des PA à domicile, 30% en institution, 50% à 70% en USLD.

  29. Facteurs favorisants (dénutrition) • Situation socio-environnementale ( isolement, pauvreté, dépendance) • Tr. Bucco-dentaires • Pathologies chroniques: maladies neurodégénératives, dépression • Traitement médicamenteux : souvent >5 med., sécheresse buccale) • Régime restrictif • Toute affection aigue ou décompensation

  30. Conséquences de la dénutrition • Altération de l’état général et immunodépression • Retard à la cicatrisation, escarres • Conséquence fonctionnelle: diminution de la force musculaire • Conséquences pharmaceutiques ( diminution de la tolérance au traitement)

  31. Besoins spécifiques/ dénutrition • PRECOCITE DE L’INTERVENTION NUTRITIONNELLE

  32. Besoins spécifiques/dénutrition • 1/ Evaluer l’état nutritionnel • 2/ Projet thérapeutique • 3/ En pratique

  33. Dénutrition, critères de l’ HAS • Un ou plusieurs critères • Perte de poids > 5% en 1 mois, ou > 10% en 6 mois • IMC < 21 • Albuminémie < 35 g/l • MNA global < 17

  34. Dénutrition sévère • Perte de poids >10% en 1 mois ou > 15% en 6 mois • IMC < 18 • Albumine < 30 g/l

  35. Projet thérapeutique • Prise de conscience : expliquer au malade et à son entourage • Contexte : avant une intervention chirurgicale, affection causale aigue, traitement adjuvant pour une plaie, une escarre… • Valeur pronostique de la dénutrition, problème éthique

  36. Dénutrition: en pratique, en chiffres • Protéines : 1,5 à2,5 g/kg/j (impossible avec une alimentation classique). Recettes enrichies maison ( purée, gratin, potage, entremets ) ou compléments hyperprotidiques (10 à 20g par portion) • 35 Kcal/kg/j : souvent le double de ce que la PA ingère

  37. Dénutrition : en pratique ( …) • Diversifier; attention à la monotonie • Augmentation du nombre de repas • Diminuer le jeûne nocturne : préférer une collation ( entremet, biscuit) à la tisane. • Efficacité clinique démontrée de la complémentation orale en protéines • Stimuler la masse musculaire du patient • Compliance : élément essentiel

  38. Dénutrition : en pratique (…) • Magnésium : bon adjuvant • Zinc : intéressant pour les cicatrisations difficiles • Corticoïdes : en phase terminale, sinon catabolisants • Alpha-cétoglutarate d’ornithine comme adjuvant à la supplémentation orale protéique, 6 semaines au maximun.

  39. Dénutrition, en pratique (…) • Indication d’une activité physique: Les apports alimentaires deviennent significativement plus importants chez les PA qui bénéficient d’un programme d’exercice physique associé au compléments alimentaires, par rapport à ceux recevant un complément alimentaire seul.

  40. Dénutrition:Voie entérale • Sonde de faible calibre • Renutrition toujours progressive • Régulateurs de débit : sécurité d’utilisation • Gastrostomies : alternative quand la nutrition entérale doit durer • Moment de l’indication

  41. Dénutrition : en pratique ( …) • L’amélioration doit survenir dans les 72 heures.

  42. EVALUER LA PRISE EN CHARGE DE LA DÉNUTRITION • Interrogatoire sur l’observance des mesures thérapeutiques • Surveillance du poids une fois / semaine • Dosage de la pré-albuminémie

  43. INTRODUCTION/ PLAN (rappel) • BESOINS ALIMENTAIRES DE LA P.A. • MESURER L’ETAT NUTRITIONNEL • LES REGIMES • LA DENUTRITION • LES REPAS EN INSTITUTION • CONCLUSION

  44. 5/ Les repas en institution • Toujours préférable d’organiser un repas à table ( défaut du plateau où tout est servi en même temps) • Le repas est facteur d’orientation temporelle, d’intégration sociale. • Faciliter les gestes du résident ( verre à portée de main, tapis antidérapant)

  45. Repas en institution ( …) • Donner à manger : moment d’échange : se placer face au résident, à hauteur de la personne aidée. • Eloge de la fourchette. Repas- plaisir • A bas les textures molles de quatrième gamme • Médicaments en milieu de repas • Limiter le jeûne nocturne ( réorganisation du travail)

  46. Repas en institution (…)Technique en humanitude • 1/ Adapter le repas au patient: choisir une formule facile à manger, voire avec les mains • 2/ inciter la personne à manger ( à faire seule)= doubler en non-verbal, ce qui est dit ou demandé en verbal; imiter le geste, commencer avec la personne l’action que l’on souhaite faire effectuer.

  47. Technique en humanitude (…) • 3/ Si le patient n’est pas capable de manger seul : se positionner plutôt en face de lui; si possible à sa hauteur

  48. 6/ CONCLUSION • L’alimentation est le premier soin en gériatrie.Indicateur de la qualité de la vie. Prévention des maladies au long cours. • Fréquence des problèmes de dénutrition • Dépistage, prise en charge et suivi

  49. 6/ CONCLUSION ( bis) • Les soins nutritionnels ne sont pas seulement un chapitre de dépenses, mais participent aux solutions pour l’amélioration de la santé.

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