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Réforme de la formation :

Réforme de la formation :. Tout faire pour empêcher de revenir 50 ans en arrière !. Rappel préalable : améliorer la formation est une nécessité. Nous voulons une élévation du niveau de qualification des enseignants. C’est nécessaire pour assurer la réussite de tous les élèves.

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Réforme de la formation :

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Presentation Transcript


  1. Réforme de la formation : Tout faire pour empêcher de revenir 50 ans en arrière ! Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  2. Rappel préalable : améliorer la formation est une nécessité • Nous voulons une élévation du niveau de qualification des enseignants. C’est nécessaire pour assurer la réussite de tous les élèves. • Leur attribuer un master n’est que justice puisqu’ils sont déjà formés à bac+5 ! Nous ne sommes pas contre une réforme de la formation mais pas celle-là ! Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  3. Une autre réforme était possible Avec une formation universitaire progressivement professionnelle qui articule mieux les aspects disciplinaires et les aspects professionnels, suivi d’une entrée dans le métier en continuité entre formation initiale et continue Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  4. Le gouvernement profite de la réforme dite de « mastérisation » Il impose : • d’abord un master (Bac+5) essentiellement basé sur des savoirs disciplinaires • et une entrée dans le métier brutale basée sur le compagnonnage. Cela lui permet de : - récupérer des postes (16 000 emplois stagiaires), - supprimer une année d’étude rémunérée, - casser tout le système de formation actuel et l’IUFM Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  5. avant /après Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  6. La réforme se met en place dès la rentrée 2010 Les textes officiels déjà publiés : • Décrets : il faut être titulaire d’un master pour passer le concours, à minima être en M2 (n’importe quel master est valable). • Circulaire qui donne la possibilité aux étudiants de faire des stages en responsabilité pendant le master • Nouveaux concours • (Non) cadrage des masters • Circulaire année de fonctionnaire-stagiaire (rentrée 2010) (BO du 1er avril 2010) • Très prochainement  le nouveau cahier des charges (10 compétences). Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  7. Une régression sans précédent • Non seulement la formation n’est pas allongée (argument de Chatel), mais • pas d’amélioration du disciplinaire • dégradation du professionnel • des étudiants en difficulté financière pour poursuivre les études, • explosion de la structure IUFM •  Mépris des élèves ! Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  8. Explosion du système national de formation : Les universités font ce qu’elles veulent (ou ce qu’elles peuvent) : aucun cadrage des masters ( cela déstabilise l’ensemble de l’université : concurrences et replis). Les recteurs font ce qu’ils veulent (et ce qu’ils peuvent) avec les moyens qu’ils ont.  Inégalités territoriales : double peine pour les zones géographiques où il y a des problèmes de remplacement  (milieux populaires) Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  9. L’année de fonctionnaire-stagiaire basée sur le compagnonnage Le ministère de l’Education nationale, qui au départ ne souhaitait aucune formation post-concours, a concédé l’an dernier –suite aux luttes – un tiers du temps de service consacré à la formation. Aujourd’hui, il rogne le plus possible sur celui-ci. Ce tiers temps, que tout le monde imaginait sous forme de décharge hebdomadaire serait annualisé! La note de cadrage déclare que le temps de compagnonnage fait partie intégrante de la formation et se décompte ainsi du tiers de temps. De même, le projet de cahier des charges prévoit l’essentiel de la formation hors du temps de service. Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  10. Une formation post-concours sans l’IUFM, ni l’université Les IUFM ne sont jamais cités (sous prétexte qu’ils sont intégrés à l’université) Le MEN souhaite minimiser le tiers temps de formation. il minimise donc volontairement le rôle de l’université dans l’année post-concours. « Des périodes de formation pourront être organisées  » à l’université ou toute autre structure qualifiée. (porte ouverte aux organismes privés?!) Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  11. Des étudiants remplaçants • A notre critique d’une formation sans lien avec le terrain, le gouvernement donne une réponse dans sa logique comptable : il impose des stages en responsabilité en master 2 et considère ainsi les étudiants comme des remplaçants ! • Cerise sur la gâteau : ces étudiants remplaceront les fonctionnaires-stagiaires lors de leurs périodes de formation ! Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  12. Rentrée 2010 : pas de formation pour les étudiants reçus au concours Les reçus au concours, qui n’auront pas terminé leur master. Contrairement à leurs prédécesseurs qui bénéficiaient d’une année de PE2 ou PLC2 /PLP2 avec un tiers ou demi-service en établissement et un tutorat et une formation en IUFM, Ils se retrouveront stagiaires à temps plein dans un établissement avec une formation principalement sous la forme d’un compagnonnage. Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  13. Professeurs des écoles • Rattaché à une école • En doublette chez un tuteur au début de l’année (en priorité PEMF) • Ensuite font des remplacements (si possible longs) • Si possible : pas de CP, pas de CM, pas de zone difficile • Formation le mercredi et 2 x 5 jours à l’IUFM • Evaluation par les inspecteurs Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  14. Profs de lycée et collège • Un temps plein (18h) –HSup possibles • Demande de libérer l’emploi du temps le mercredi pour aller en formation • La formation =3 semaines. Tout le reste, 8 semaines, correspond au compagnonnage • Une pratique accompagnée (2h) jusqu’à la Toussaint • Observation chez le tuteur (1H + 1h entretien) • Le tuteur n’est pas obligatoirement dans l’établissement • Les stagiaires seront remplacés par des M2 en responsabilité   • Réflexion sur un soutien à apporter aux stagiaires à la dérive ! Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  15. Année transitoire révélatrice! • Formation raccourcie d’un an alors que le ministre dit qu’il allonge la formation! • Un service à temps plein pour débuter  c’est ce que le ministre appelle une formation plus professionnelle!  1,5 millions d’élèves concernés ! • Une différence entre 1er et 2nd degré, notamment par la présence de maitres-formateurs, mais une philosophie identique Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  16. Conséquences : tous concernés ! • Des élèves verront au moins 3 personnes : le lauréat du concours responsable de la classe + un étudiant de master 2 et les TZR qui assureront les remplacements pour les « périodes » de formation (journée filée, conférence..) • Charge de travail insupportable pour les stagiaires • Une très grande responsabilité des tuteurs (non formés spécifiquement et sans lien avec l’IUFM). • Une désorganisation des établissements • Des demandeurs de mutations pénalisés • On se prive du potentiel IUFM pendant que les tuteurs surchargés doivent faire le travail que faisait l’IUFM! L’ensemble représente un véritable sabotage du système de formation actuel. Tout cela ne peut aboutir qu’à un affaiblissement durable du service public d’éducation. Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  17. Enseigner est-il le seul métier qui ne s’apprend pas ?! • Casser la formation, c’est dévaloriser le métier, c’est casser l’identité professionnelle des enseignants ! • C’est à coup sûr se priver d’un moyen de lutter contre l’échec scolaire. • A très court terme, c’est toute l’école qui est fragilisée ! Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  18. Il est encore temps d’arrêter tout ! Depuis 18 mois, tous les acteurs concernés luttent contre cette réforme. Le ministère avance sans en tenir compte, mais la mise en œuvre à la rentrée révèle de manière flagrante les dégâts qu’elle engendre. La pétition « la formation est un investissement pour l’avenir » a dépassé 75 000 signatures, ce qui est exceptionnel pour ce sujet dont le gouvernement se plait à affirmer qu’il ne mobilise personne ! http://www.100000voixpourlaformation.org/ Il y a maintenant nécessité de mieux riposter au niveau local tout en continuant à demander l’abandon de la réforme au niveau national. Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  19. Exiger une rentrée sur la base de la formation actuelle Dans tous les établissements : mener une campagne sur le thème : « Nous souhaitons accueillir et accompagner les stagiaires dans leur prise de fonction, mais nous refusons de nous porter volontaire dans les conditions imposées par le gouvernement !  Nous exigeons pour les stagiaires un service réduit et une formation en IUFM  (1/3 de service, 2/3 de formation) » Dans les universités : exiger des moyens pour que les maquettes puissent intégrer tous les ingrédients d’une formation (au moins que les bases actuelles) avec un potentiel de formateurs maintenu Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  20. Informons les parents, les élus … Animons des réunions sur le thème : « Pas d’école de qualité sans enseignants bien formés ! » Pour dénoncer toutes les aberrations constatées, proposer des alternatives, organiser des actions, etc. Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

  21. Une formation de qualité nécessite une remise à plat, nous exigeons • Des pré-recrutements • Une meilleure articulation disciplinaire/professionnel • Une nouvelle articulation master/concours • Une structure de formation académique type «IUFM rénovés »  Exigence d’un débat national Claire Pontais- SNEP-FSU - Caen

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