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Guerre de 1914 1918

Guerre de 1914 1918. La grande boucherie. Le monde en 1914. ATTENTAT. Attentat à SARAJEVO !. Au mois de juin 1914,le 28 exactement, l’Archiduc François- Ferdinand, héritier du trône d’Autriche est assassiné lors d’une visite officielle à SARAJEVO en Bosnie.

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Guerre de 1914 1918

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Presentation Transcript


  1. Guerre de 1914 1918

  2. La grande boucherie

  3. Le monde en 1914

  4. ATTENTAT

  5. Attentat à SARAJEVO ! Au mois de juin 1914,le 28 exactement, l’Archiduc François- Ferdinand, héritier du trône d’Autriche est assassiné lors d’une visite officielle à SARAJEVO en Bosnie. Les auteurs sont membres d’un groupe serbe « La Main noire » et ont été aidés par les douaniers serbes pour pénétrer armés en Bosnie.

  6. Le prétexte parfait François Joseph , empereur d’Autriche Hongrie se saisit de cet événement pour tenter d’éliminer la Serbie. L’Allemagne de Guillaume II soutient cette idée. La France , alliée des Russes décide qu’elle interviendra si l’Allemagne intervient elle- aussi dans le conflit qui menace dans les Balkans

  7. ULTIMATUM AUTRICHIEN Le 23 juillet 1914, l’Autriche lance un ultimatum à Belgrade. Les conditions sont les suivantes: -Poursuite et condamnation des auteurs de l’attentat;interdiction des journaux hostiles; dissolution des groupes favorables à la « Grande Serbie »;acceptation de l’enquête de policiers autrichiens en territoire serbe.

  8. 25 juillet 1914 A 18 heures,le premier ministre serbe Nicolas Pascic apporte lui-même la réponse à l’ambassadeur d’Autriche. Son gouvernement accepte toutes les conditions sauf la présence de policiers sur son territoire. L’Autriche considère cette réponse comme un refus. Les deux armées mobilisent.

  9. Le 30 juillet • La Russie déclare qu’elle interviendra contre l’Autriche si celle-ci franchit la frontière serbe et elle mobilise ses troupes. • L’Allemagne déclare qu’elle réagira à toute intervention russe. • Le 1° août, l’Allemagne et la France mobilisent.

  10. L’engrenage féroce Le 1° août l’Allemagne déclare la guerre à la Russie,remet un ultimatum à la Belgique pour traverser son territoire. Le 3 , elle déclare la guerre à la France. Les Anglais sont emportés dans la guerre suite à l’invasion de la Belgique.

  11. Les causes profondes Sept pays se trouvent engagés dans la guerre -Développement des sentiments nationalistes -la question de l’Alsace-Lorraine -la rivalité navale anglo - allemande -les confrontations coloniales -la course aux armements terrestres -les aspirations des minorités de l’Autriche-Hongrie -la poudrière balkanique -l’influence des milieux bellicistes (industriels de l’armement entre autres) SONT LES CAUSES PROFONDES DU CONFLIT

  12. Août Septembre 1914 Le maréchal Joffre prend la tête des armées françaises . L’état major avait imaginé que les Allemands attaqueraient par l’Est et le centre et qu’ils limiteraient leur avancée en Belgique au nord de la Meuse. Le plan XVII prévoyait une attaque à l’Est pour fixer le gros des troupes allemandes puis une contre-attaque à travers les Ardennes là où l’ennemi semblait le moins puissant.

  13. Plan SCHLIEFFEN Il prévoyait de déferler par la Belgique de déborder par la gauche les troupes françaises et d’ effectuer un mouvement vers l’est de la France afin d’encercler le maximum de troupes et de remporter la victoire le plus rapidement possible. L’armée française avait de nombreuses faiblesses: insuffisance de l’artillerie,pas de réserves;uniformes voyants et une tactique basée sur l’attaque à outrance sans tenir compte de l’effet des armes modernes (mitrailleuses, artillerie...)

  14. Bataille de Charleroi Le 22 août à Charleroi, les armées allemandes enfoncent le front des Anglais et des Français. Le 23 , les Allemands franchissent la Meuse et menacent les troupes françaises d’être prises en tenaille. -Les Français et les Anglais doivent faire retraite. -L’offensive lancée en Ardennes se trouve confrontée à des troupes allemandes en surnombre. C’est un échec.

  15. Les forts de Liège • Contrairement à ce qu'escomptaient les militaires allemands, la résistance de l'armée belge est forte : dans un premier temps l'armée d'invasion doit même reculer. Or la condition de réussite du Plan Schlieffen, c'était la rapidité. Il faudra quinze jours à une armée de 100.000 hommes pour réduire les forts de Liège.

  16. LE MIRACLE DE LA MARNE

  17. Pénétration allemande Les Allemands traversent la Belgique et pénètrent en France puis entament leur manœuvre vers le Sud-est . Ils s’enfoncent profondément et mettent ainsi en péril leur flanc droit. Les Anglais (à gauche) les Français à droite des troupes allemandes reprennent l’offensive sur la Marne et viennent à leur tour menacer de couper les armées allemandes de leurs arrières. Les armées allemandes reculent.

  18. Des atrocités allemandes

  19. La course à la mer • Les armées s'affrontent ensuite sur la Somme et dans le Nord lors des combats de la Course à la mer et de la mêlée des Flandres: les Allemands sont contenus au nord d'une ligne passant par Reims, Soissons, Arras, et aboutissant à la mer du Nord, sur la côte belge. Le front est stabilisé en décembre 1914; il forme un trait continu qui s'étire sur 750 km. La guerre des tranchées s'installe

  20. Guerre de position, d’usure • L'entourage de Joffre rêve de percer les lignes adverses sur un assez vaste secteur pour pouvoir obtenir le recul de l'ensemble du front et revenir à la guerre de mouvement. Plusieurs attaques infructueuses sont lancées en 1915, en Champagne, en Argonne, en Artois: le chiffre des pertes est si élevé (400 000 morts) que le crédit du commandant en chef est atteint. Le nouveau chef du grand état-major allemand, le général von Falkenhayn (qui a remplacé Moltke le 14 septembre 1914), reprend cette logique à son compte pour accélérer l'usure des effectifs français. De février à octobre 1916, il fait porter l'effort allemand sur les défenses de Verdun, point avancé et isolé du front français. Des combats terribles s'y déroulent, l'état-major français ayant décidé de conserver la place coûte que coûte. Joffre choisit de lancer malgré tout le projet d'offensive sur la Somme qu'il préparait depuis plusieurs mois. Malgré quelques succès, en juillet 1916, l'engagement sur la Somme se transforme en boucherie, s'essouffle dès le 14 juillet et tourne court en novembre. Le sauvetage de Verdun est, à ce moment, assuré au prix de pertes encore supérieures, et la situation apparaît plus que jamais bloquée.

  21. Guerre de position et artillerie • La stratégie de la guerre de position diffère totalement de celle de la guerre de mouvement. L'artillerie joue désormais un rôle fondamental, notamment en préparation à tout assaut d'une tranchée ennemie. Ces assauts se font souvent baïonnette au canon et sont d'une sauvagerie extrême

  22. Un massacre • Verdun,Le 18 mars 1916,Ma chérie, Je t'écris pour te dire que je ne reviendrai pas de la guerre. S'il te plaît, ne pleure pas, sois forte. Le dernier assaut m'a coûté mon pied gauche et ma blessure s'est infectée. Les médecins disent qu'il ne me reste que quelques jours à vivre. Quand cette lettre te parviendra, je serai peut-être déjà mort. Je vais te raconter comment j'ai été blessé.Il y a trois jours, nos généraux nous ont ordonné d'attaquer. Ce fut une boucherie absolument inutile. Au début, nous étions vingt mille. Après avoir passé les barbelés, nous n'étions plus que quinze mille environ. C'est à ce moment-là que je fus touché. Un obus tomba pas très loin de moi et un morceau m'arracha le pied gauche. Je perdis connaissance et je ne me réveillai qu'un jour plus tard, dans une tente d'infirmerie.

  23. Un massacre • Plus tard, j'appris que parmi les vingt mille soldats qui étaient partis à l'assaut, seuls cinq mille avaient pu survivre grâce à un repli demandé par le Général Pétain.Dans ta dernière lettre, tu m'as dit que tu étais enceinte depuis ma permission d'il y a deux mois. Quand notre enfant naîtra, tu lui diras que son père est mort en héros pour la France. Et surtout, fais en sorte à ce qu'il n'aille jamais dans l'armée pour qu'il ne meure pas bêtement comme moi.Je t'aime, j'espère qu'on se reverra dans un autre monde, je te remercie pour tous les merveilleux moments que tu m'as fait passer, je t'aimerai toujours.AdieuSoldat Charles Guinant

  24. Lettre de poilus • "Le 13 septembre 1916, • Mon cher Gérard, • Je viens de recevoir ton aimable babille et suis heureux que tu est pû avoir une petite permission pour voir ton deuzième enfant. Quant a moi je suis toujours en prévention et compte passé Samedi en conseil. Je ne sais ce qu’ils font me faire, mais s’ils veulent me faire plaisir, ils n’ont qu’a me fusiller car j’en est assez de cette injustice. Je suis la victime d’un de mes chers lieutenant, mais si malheureusement après ma condamnation je suis victime d’une autre insolent comme celui-ci je ne sais trop a qui je irais car je suis a bout. En plus de cela ma mère est au lit, et je craints une issue fatale pour elle. C’est elle qui me retient quand elle n’existera plus, moi seule déciderait du reste, car la patience est à bout. J’aurais bien fait venir le député de chez nous qui est bon avocat et qui ne s’en serait que fait un plaisir, mais j’est peur que ma mère vienne à l’apprendre. Enfin si je suis condamné injustement je n’esiterai pas a le faire venir car ma vie civile pourrait être atteinte par l’injustice militaire.

  25. Lettre de poilus • Enfin j’espère que tu as passer trois jours heureux et que toute ta famille est en bonne santé. Si tu me r’écrit pas avant samedi voila mon adresse : Prévoté de 12ème division Section Postale C° 33e. Quand a la vie militaire tu as une idée si je veux rester au régiment je ne peux te dire ce que j’en pense sur cette carte du régiment mais mon vieux avoir enduré ce que j’est enduré pendant trois mois a cause d’une manille tu doit savoir ce que j’en pense. N’as tu plus eu des nouvelles de Chabal et de Rouzey, sont-ils bien été tué ? Je te serre une cordiale poignée de mains et t’envoi mes meilleurs souvenirs pour ta famille. • Ton Poteau, Gabriel C."

  26. Emploi d’armes nouvelles On utilisera des armes nouvelles comme les chars, l’aviation et surtout les terribles gaz de combat (Ypérite= gaz moutarde employé pour la première fois du côté d’Ypres)

  27. L’artillerie lourde

  28. L’aviation

  29. Les mitrailleuses

  30. L’emploi des gaz de combat

  31. LE LUSITANIA • Le torpillage du paquebot LUSITANIA (118 victimes américaines) provoqua « l’interdiction « de la guerre sous-marine... • Le 2 avril 1917 , les Etats-Unis entreront en guerre contre le Reich.

  32. 1917 année de tous les dangers • Dans les tranchées, les fantassins sont minés par les maladies, le froid et les poux; ils survivent dans l'attente angoissée d'une attaque ennemie, ou d'un ordre de leurs propres officiers de monter à l'assaut.Le général Nivelle fait décider une nouvelle attaque massive sur le Chemin des Dames contre des défenses que les Allemands viennent de reculer et de consolider; l'échec de l'opération est tel qu'il doit se retirer, le 15 mai 1917. Mais le mal est fait: des mutineries ont éclaté parmi les troupes placées en première ligne.

  33. Le front russe • La décomposition de l'armée s'aggrave en 1917. Des bandes de déserteurs errent à l'arrière des lignes, pillant et terrorisant les paysans. Peu après la révolution d'Octobre, une proposition unilatérale d'armistice est faite par les bolcheviks le 26 novembre 1917.Ceux-ci signent alors le traité de Brest-Litovsk (3 mars 1918) –paix séparée avec l’Allemagne.

  34. TRAITE DE VERSAILLES • Article 10 : (Pacte de la Société des Nations). Les Membres de la Société s'engagent à respecter et à maintenir contre toute agression extérieure l'intégrité territoriale et l'indépendance politique présente de tous les Membres de la Société. • Article 42 : Il est interdit à l'Allemagne de maintenir ou de construire des fortifications soit sur la rive gauche du Rhin, soit sur la rive droite, à l'ouest d'une ligne tracée à 50 kilomètres à l'est de ce fleuve. • Article 43 : Sont également interdits, dans la zone définie à l'article 2, l'entretien ou le rassemblement de forces armées (...). • Article 51 : Les territoires cédés à l'Allemagne, en vertu des Préliminaires de Paix signés à Versailles le 26 février 1871 et du Traité de Francfort du 10 mai 1871, sont réintégrés dans la souveraineté française à dater de l'armistice du 11 novembre 1918. • Articles 80, 81, 87 : L'Allemagne reconnaît l'indépendance et les frontières de l'Autriche, de la Tchécoslovaquie et de la Pologne. • Article 119 : L'Allemagne renonce à ses droits sur ses possessions d'outre-mer. • Article 160 : L'armée allemande ne pourra dépasser 100 000 hommes. • Article 171 : La fabrication de tanks est interdite. • Article 173 : Tout service militaire est aboli. • Article 198 : Les forces militaires ne pourront comprendre aucune aviation. • Article 231 : Les Gouvernements alliés et associés déclarent et l'Allemagne reconnaît que l'Allemagne et ses alliés sont responsables, pour les avoir causés, de toutes les pertes et de tous les dommages subis par les Gouvernements alliés et associés et leurs nationaux en conséquence de la guerre qui leur a été imposée par l'agression de l'Allemagne et de ses alliés. • Article 232 : Les gouvernements alliés exigent (...) et l'Allemagne en prend l'engagement, que soient réparés tous les dommages causés à la population civile des alliés et à ses biens. • Article 428 : À titre de garantie (...) les territoires allemands situés à l'ouest du Rhin seront occupés par les troupes des puissances alliées pendant une période de quinze années.In Histoire-Géographie 3e, Paris, Magnard, coll. planétaires, 1999, p. 31et LAMBIN (s. d.), Histoire-Géographie, initiation économique, Paris, Hachette, 1995, p. 30

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