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Bruno LUSSO Doctorant en géographie économique et aménagement ATER à l’UFR de Géographie et Aménagement de Lille

Les dynamiques du secteur de l’image en mouvement dans les aires métropolitaines de Lille, de Lyon et de Marseille Séminaire « Industries créatives, culture, savoirs, territoires » Séminaire organisé dans le cadre de l’OMIC MSH Paris Nord 17 décembre 2010. Bruno LUSSO

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Bruno LUSSO Doctorant en géographie économique et aménagement ATER à l’UFR de Géographie et Aménagement de Lille

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Presentation Transcript


  1. Les dynamiques du secteur de l’image en mouvement dans les aires métropolitaines de Lille, de Lyon et de MarseilleSéminaire « Industries créatives, culture, savoirs, territoires »Séminaire organisé dans le cadre de l’OMICMSH Paris Nord17 décembre 2010 Bruno LUSSO Doctorant en géographie économique et aménagement ATER à l’UFR de Géographie et Aménagement de Lille

  2. Introduction

  3. Le secteur de l’image en mouvement (1/2) Les principales filières du secteur de l’image en mouvement Réalisation : Bruno Lusso, d’après Hilbert, Nordhaus-Janz et Rehfeld, in Braczyk, Fuchs et Wolf, 2000

  4. Le secteur de l’image en mouvement (2/2) Le secteur du multimédia vu par les chercheurs anglo-saxons Réalisation : Bruno Lusso, d’après le Ministère de la culture et de la communication, Département des études, de la prospective et des statistiques, Paris 2006

  5. Les aires métropolitaines de Lille, de Lyon et de Marseille • Le secteur de l’image en mouvement, une industrie culturelle (Greffe, 2006) qui a connu un véritable essor avec le développement des TIC (Chatepie et Le Diberder, 2005). • Contexte de l’économie de la connaissance (Lundvall et Johnson, 1994). • La France, un pays où les principales fonctions créatives sont concentrées en région parisienne (Woessner, 2008). • L’Ile de France = 70% de la production audiovisuelle et 40% de l’édition de jeux vidéo. • Lille, Lyon et Marseille : les trois principales métropoles de province derrière Paris.

  6. Problématique et principaux axes d’étude • Problématique : Ces aires métropolitaines de province ont-elles une chance de développer ce type d’activités ? • Trois principaux axes d’étude : • Les facteurs explicatifs de la constitution du terreau créatif • L’analyse du tissu entrepreneurial • Les enjeux en terme de structuration des filières et de développement des réseaux.

  7. 1. Les facteurs de la constitution du tissu créatif

  8. 1.1 Deux thématiques principales • L’importance du capital humain dans le développement régional : un consensus général. • Mais deux possibilités proposées pour l’atteindre : • La qualité des structures d’enseignement supérieur (Rutten et al, 2003 ; Verdier, 2006). • La conjonction de facteurs favorables qui influent sur la distribution du capital humain (Wolfe, 2002 ; Cooke et Asheim, 2006 ; Asheim, Coenen et Vang, 2007).

  9. 1.2 La qualité des structures d’enseignement supérieur (1/2) Les structures de formation dans les aires métropolitaines de Lyon (à gauche) et de Marseille (à droite) Réalisation : B. Lusso, TVES, Lille 1, 2010, d’après L’Etudiant.fr

  10. 1.2 La qualité des structures d’enseignement supérieur (2/2) Les structures de formation dans l’aire métropolitaine de Lille • Une forte concentration des structures de formation dans les grands centres urbains. • Les anciens bassins industriels marginalisés en dépit de politiques publiques volontaristes • Environ 2000 à 3000 étudiants formés dans chaque année dans chacune des trois aires métropolitaines. Réalisation : B. Lusso, TVES, Lille 1, 2010, d’après L’Etudiant.fr

  11. 1.3 Des activités héritées • Selon Braczyk, Fuchs et Wolf (1999), importance des héritages culturels, artistiques et industriels. • Présence d’activités industrielles relativement proches dans les trois territoires : • Microélectronique provençale pour Marseille. • Filière TIC complète en région Rhône-Alpes. • Commerce et vente à distance dans l’agglomération lilloise. • Une tradition cinématographique plus ou moins importante : • Lyon : le berceau du cinéma mondial • Marseille : la ville de province la plus filmée depuis les années 1920 • Le retard lillois en raison de son climat et de son caractère industriel. • Mais un réseau très faible de chaînes de télévision locales.

  12. 2. Une classe créative tentée de fuir ces aires métropolitaines

  13. 2.1 Un tissu entrepreneurial récent et fragile (1/2) Répartition des entreprises de la filière image dans l’aire métropolitaine de Marseille • La concentration géographique, un élément clé de la masse critique d’un cluster (De Propis, 2009) • 500 entreprises pour Lyon et Marseille et 350 pour Lille, principalement localisées en ville • Mais un très grand nombre de TPE et de start-up • Le résultat : une « fuite des cerveaux », touchant entre 50 et 70% des diplômés. Source : B. Lusso, 2010, TVES, d’après les données du répertoire SIRENE de l’INSEE

  14. 2.1 Un tissu entrepreneurial récent et fragile (2/2) Répartition des entreprises de la filière image dans les aires métropolitaines de Lyon (à gauche) et de Lille (à droite) Source : B. Lusso, 2010, TVES, d’après les données du répertoire SIRENE de l’INSEE

  15. 2.2 Des pôles « image » ambitieux (1/2) De haut en bas : les pôles image de Lyon, Lille et Marseille • Un objectif : créer des équipements qui permettent de retenir les jeunes talents. • Des principes d’aménagement identiques. • Une approche selon le principe de « triple hélice » (Etzkowitz et Leydesdorff, 1996) = entreprises, structures de formation et de recherche, et institutions publiques. Source : B Lusso, 2010

  16. 2.2 Des pôles « image » ambitieux (2/2) A gauche, la Plaine Images deTourcoing (Lille) ; à droite, le pôle Pixel de Villeurbanne (Lyon) ; en bas, le pôle Média de la Belle de Mai (Marseille) Source : B Lusso, 2010, TVES

  17. 3. Une dynamique résiliaire encore émergente

  18. 3.1 La difficile construction d’une gouvernance • Atouts d’une gouvernance collégiale du cluster qui permette de favoriser la pérennité des réseaux sociaux (Maillat et Kébir, 1999) • Une diversité des formes de gouvernance - publique, privée, mixte (Tremblay et Rousseau, 2005) - résultant de conflits ou complications : • Une dynamique beaucoup plus poussée à Lyon en raison d’une volonté réelle du secteur de se structurer = une gouvernance privée. • Une gouvernance mixte à Marseille, où la puissance publique a imposé à l’association Pôle Sud Image d’élargir ses prérogatives. • Une gouvernance entièrement publique à Lille, avec la création du Pôle Images Nord-Pas-de-Calais par le Conseil Régional.

  19. 3.2 Des stratégies relativement communes • Lancement d’un certain nombre d’actions favorables à la constitution de réseaux comme : • Des salons interprofessionnels • Une plate-forme écoles-entreprises • Des mesures en faveur de la formation • Des appels à projet associant firmes et laboratoires de recherche • Un soutien au développement commercial des entreprises • Des missions à l’international • Deux problèmes : • Celui du financement de ces actions qui coûtent cher • Celui de l’implication réelle des acteurs des différentes filières • Un territoire beaucoup plus avancé sur le plan de l’action : l’aire métropolitaine de Lyon.

  20. 3.3 Mais une dynamique résiliaire encore balbutiante • Quelques projets réalisés à une échelle de référence : la Région (Enright, 1996). • Mais un certain nombre de limites : • Des collaborations interentreprises encore limitées. • Un effet pingouin au sein des différents pôles image (Malmberg, Sölvell et Zander, 1996 ; Suire et Vicente, 2008) • Une trop grande implication des acteurs extérieurs à la région dans la constitution des réseaux • Des activités de recherche-développement essentiellement internes aux entreprises. • Une offre de formation mal adaptée aux besoins des entreprises. • Une très grande timidité des entreprises à se lancer à l’international. • D’où, une absence quasi-totale de réseaux multiscalaires • En conclusion, pas de dimension cross-média en dépit de nombreux appels à projets

  21. Conclusion

  22. De futurs clusters ? • Différents stades de vie des districts industriels : émergence, structuration, déclin et, le cas échéant, de renaissance (Daumas, 2007) • Ces trois villes disposent d’un certain nombre d’atouts favorables à l’émergence d’une dynamique de cluster, mais la constitution de réseaux demeure encore beaucoup trop émergente. • Cette construction ne peut se faire que dans la durée. • D’où l’importance du non immédiatement marchand (Glon, 2007) dans la constitution d’une dynamique de cluster.

  23. Merci de votre attention !

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