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EXPERIENCE DE TRANSPARENCE: Cas du Tchad Atelier de KRIBI au Cameroun du 26/11 au 06/12/05

EXPERIENCE DE TRANSPARENCE: Cas du Tchad Atelier de KRIBI au Cameroun du 26/11 au 06/12/05 Présentation de Mme MEKOMBE THERESE Vice Présidente du CCSRP. Introduction.

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EXPERIENCE DE TRANSPARENCE: Cas du Tchad Atelier de KRIBI au Cameroun du 26/11 au 06/12/05

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Presentation Transcript


  1. EXPERIENCE DE TRANSPARENCE: Cas du Tchad Atelier de KRIBI au Cameroun du 26/11 au 06/12/05 Présentation de Mme MEKOMBE THERESE Vice Présidente du CCSRP

  2. Introduction • L’exploitation du pétrole Tchadien a suscité beaucoup de réaction en terme d’espoir et d’inquiétude au sein de la population tchadienne quant au non respect de l’environnement, des droit de l’homme , d’une juste compensation d’une gestion transparente, bref de la gouvernance . • Cette inquiétude a été relayée par la société civile internationale et au sein de la banque mondiale qui avait donné sa caution morale pour appuyer l’exploitation du pétrole , en argumentant que les revenus qui en seront issus permettront au pays de lutter contre la pauvreté.

  3. qui a ainsi saisi l’occasion pour soutenir l’idée de la mise place d’un mécanisme de gestion des revenus. C’est ainsi que le gouvernement a à travers l’ assemblée nationale a voté la loi 001 portant gestion des revenus issus des champs de komé, miandoum et Bolobo, créant le collège de contrôle et de surveillance des revenus pétroliers.

  4. Introduction suite • Quel est la mission a lui dévolu. • Sa composition • Son fonctionnement. • quelle leçon apprise en deux ans de gestion • les quelques insuffisances de la loi • En conclusion l’appréciation de l’utilisation des revenus.

  5. Le cadre juridique: contenu de la loi 001 • Le Collège de Contrôle et de Surveillance des Revenus Pétroliers est un organe de contrôle indépendant, créé par la Loi n° 001/PR/99 du 11 Janvier 1999 et modifiée par celle n° 016/PR/2000 du 18 Août 2000. L’objectif principal ayant conduit à la création du Collège est l’assurance voulue par le Gouvernement que les revenus pétroliers du Tchad soient utilisés pour la lutte contre la pauvreté. • A ce titre, le CCSRP veille à ce que les revenus du pétrole issus de l’exploitation des trois champs de Komé, Miandoum et Bolobo à savoir les recettes directes (dividendes et redevances), soient budgétisés , comptabilisés dans les comptes de l’Etat .

  6. Cadre juridique:contenu de la loi 001 • En effet, la Loi n° 001/PR/99 du 11 janvier 1999, détermine les modalités de gestion des revenus pétroliers qui sont constitués des ressources directes et indirectes; • Les ressources directes comprennent les dividendes et les redevances; • Les ressources indirectes composées des impôts, taxes et droits de douanes liées à l’exploitation pétrolière. • Les ressources directes sont déposées sur un compte offshore et reparties de la manière suivante:

  7. Cadre juridique: contenu de la loi 001 • a)- Dix pour cent (10%) des ressources directes sont déposées d’épargne dans une institution internationale au profit des générations futures • b)- Quatre vingt dix pour cent (90%) des ressources directes sont versées sur des comptes spéciaux du Trésor logés dans deux banques primaires de la place ; • c)- Les ressources indirectes (Impôts, taxes et droits de douanes) sont déposées directement sur les comptes du Trésor Public.

  8. Contenu de la loi 001 Les ressources directes sont affectés aux secteurs Prioritaires:santé publique,affaires sociales,enseignement,infrastructures,développement rural(agriculture et élevage)environnement et ressources en eau et repartit comme suit a)- Quatre vingt pour cent (80%)sont destinés aux dépenses relatives aux secteurs prioritaires b)15% destinées au dépenses de fonctionnement et investissement courants de l’état pour cinq ans à compter de la date de production.

  9. Contenu de la loi 001 • 5% destinés aux collectivités de la région productrice, ce montant sera révisé tous les cinq ans en fonction de ressources disponibles, des besoins et de la capacité d’absorption. • Les demandes de décaissement doivent s’effectuées selon les procédures de la loi de finance et soumis à l’autorisation expresse du collège.

  10. La mission du CCSRP La mission du CCSRP définie à l’article 18 de la Loi consistent à : • vérifier la conformité des engagements sur les comptes spéciaux avec la loi des finances ; • autoriser et contrôler les décaissements des comptes spéciaux et l’affectation des fonds. • Ainsi, les ressources pétrolières issues de l’exploitation du pétrole de Komé, Miandoum et Bolobo sont budgétisées. Les engagements et les décaissements sont soumis à l’approbation du CCSRP.

  11. De la Composition du Collège • Les Membres du Collège sont désignés par leurs différentes institutions et un décret présidentiel a entériné cette désignation. Il s’agit de : • un représentant de la Cour Suprême ; • deux représentants du parlement ; • Directeur National de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) ; • Directeur Général du Trésor ; • Quatre représentants de la société civile (un ADH,un représentant des Confessions Religieuses ;un représentant des Syndicats du Tchad, un représentant des ONG de développement.

  12. Du fonctionnement • Ie collège est assisté dans son travail d’analyse et de décision par un staff technique composé de : • un Spécialiste en Passation de Marchés Publics; • un Chargé de suivi en Procédures Budgétaires; • un Gestionnaire - comptable; • un Économiste.

  13. Du Fonctionnement • Ce personnel assure le travail technique permettant aux Membres du Collège de donner leur avis sur les dossiers qui leur sont soumis pour approbation par les Secteurs Prioritaires.

  14. Du Fonctionnement • Afin de permettre une certaine célérité dans la confection des dossiers et résoudre quelques problèmes mineurs qui pourraient surgir, chaque Membre du Collège est chargé d’un Ministère Prioritaire.

  15. Du Fonctionnement Rôle du collège dans les différentes étapes du budget • Le Décret n° 240/PR/MEF/03 portant organisation, fonctionnement et condition du contrôle et de surveillance du Collège de Contrôle et de Surveillance des Ressources Pétrolières, définit clairement les modalités d’interventions du CCSRP à chacune des étapes de la préparation et de l’exécution du Budget, l’article 26 du Décret n° 240/PR/MEF/03, dispose  :

  16. Du Fonctionnement • Le collège reçoit la lettre de cadrage du ministère de l’économie et des finances et les avant-projets de budget et budget programmes à moyen terme des Ministères prioritaires, accompagné d’un rapport de chaque ministère sur le suivi et les niveaux d’indicateurs inscrits dans les budgets de programme de l’année précédente ; • participe aux discussions budgétaires relatives aux secteurs prioritaires ; • reçoit le projet de budget du ministère de l’économie et des finances dix jours avant sa discussion au Conseil des Ministres.

  17. Du Fonctionnement • s’assure si les montants alloués sont conformes à la stratégie de réduction de la pauvreté telle qu’élaborée à cet effet. En cas d’incohérence, le Collège fait des observations qu’il transmet avant l’adoption du projet du budget au gouvernement. • reçoit le projet de budget dès son approbation par le Conseil des Ministres pour s’informer des changements éventuels avant qu’il soit envoyé à l’assemblée nationale avec ses observations.

  18. Du Fonctionnement • Au niveau de l’exécution du budget, le Collège approuve les marchés des secteurs conformément au plan annuel de passation de marché élaboré par les secteurs et adopté d’un commun accord avec le Collège.

  19. Intervention du Collège • Le Collège reçoit de la direction générale des marchés publics les dossiers d’appel d’offre et en fait ses observations;ensuite s’assure du respect des procédures de passation et d’exécution des marchés publics, notamment que les appels d’offre soient ouverts et que le dépouillement et l’attribution se passent dans les conditions de transparence absolue.

  20. Intervention du Collège • A cet effet, le Collège reçoit les rapports de la sous-commission technique concernant l’évaluation des offres et celui de la Commission d’Appel à la concurrence sur l’attribution des marchés. Il s’assure que les règles en vigueur ont toutes été respectées et sont en conformité avec le code des marchés publics.

  21. Le collège, a cinq jours francs pour donner son avis sur les demandes d’engagement et de décaissements, passé ce délai et en l’absence de refus écrit, l’accord du collège est considéré comme obtenu ; en cas de désaccord avec les services en charge de l’exécution de la dépense sur une autorisation de paiement, la décision est soumise à l’arbitrage final de la Cour Suprême.

  22. Leçons apprises • Le collège effectue des inspections sur site ou peut faire confier ce travail à un cabinet spécialité et faire auditer les marchés correspondants. • Pour clôturer le budget 2004 a organisé de missions de contrôle; • Le constat n’a pas été satisfaisant et des recommandations ont été adressé au gouvernement.

  23. Les limites de la loi 001 L’analyse du texte de la loi fait apparaître quelques insuffisances entre autres - Qu’elle ne couvre tous les autres champs - Limite du travail du collège par rapport aux constats faits dans les réalisations - Les revenus indirects et les 15% ne sont pas soumis au contrôle du collège.

  24. Évaluation de l’impact sur la qualité de vie des populations. • Il serait trop tôt de parler de l’évaluation des premiers résultats de l’allocation des ressources pétrolières dans les Ministères Prioritaires en terme de l’impact sur la qualité de vie des populations. • Pour arriver à une appréciation cohérente, il serait nécessaire d’attendre l’analyse des indicateurs de suivi de la Stratégie Nationale de réduction de la Pauvreté (SNRP) et aussi organiser une enquête en terme d’études d’impact auprès des zones dans lesquelles les projets sociaux des Ministères Prioritaires sont exécutés. /-

  25. Je vous remercie pour votre aimable attention.

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