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Sécurité routière en Afrique Présentation de : David Ward Directeur Général de la Fondation FIA

Sécurité routière en Afrique Présentation de : David Ward Directeur Général de la Fondation FIA David Njoroge Membre de la Commission pour la Sécurité Routière Mondiale, Directeur Général, AA of Kenya "Financing Transport Growth for Africa"

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Sécurité routière en Afrique Présentation de : David Ward Directeur Général de la Fondation FIA

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Presentation Transcript


  1. Sécurité routière en Afrique Présentation de : David Ward Directeur Général de la Fondation FIA David Njoroge Membre de la Commission pour la Sécurité Routière Mondiale, Directeur Général, AA of Kenya "Financing Transport Growth for Africa" Consortium pour les infrastructures en Afrique, Tunis, 3 et 4 décembre 2007

  2. Enrayer la hausse du nombre de victimes de la route 1,2 million de personnes sont tuées et 50 millions blessées sur les routes dans le monde. Les accidents de la circulation sont la première cause de mortalité chez les jeunes de 10 à 25 ans. Les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire représentent plus de 80% du nombre total de décès dus aux accidents de laroute. Les usagers de la route vulnérables sont les plus exposés. Ces accidents sont pour la plupart prévisibles et évitables.

  3. Prévisions régionales de l’évolution du nombre de décès par accident de la circulation

  4. Sécurité Routière Mondiale et Objectifs du Millénaire pour le Développement Réduire l’extrême pauvreté et la faim Assurer l’éducation primaire pour tous Promouvoir l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes Réduire la mortalité infantile Améliorer la santé maternelle Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies Assurer un environnement durable Mettre en place un partenariat mondial pour le développement Le secteur des transports est un "chaînon manquant" dans la poursuite des OMD. Et la sécurité routière est une question "incontournable" quia été négligée dans le concept de développement durable.

  5. Douze causes principales de mortalité, 2002 Eradiquer la tuberculose et le paludisme est au cœur des Objectifs de Développement du Millénaire (OMD) et la contribution des donateurs se chiffre en milliards de $. En revanche, la sécurité routière ne figure pas dans les OMD et n’est pas comptabilisée dans les mesures d’aide officielle au développement.

  6. Rapport mondial sur la prévention des traumatismes dus • aux accidents de la circulation • Rapport clé sur les traumatismes dus aux • accidents de la circulation publié en 2004par l’OMS • et la Banque mondiale • Première grande évaluation des traumatismes • dus aux accidents de la circulationcomme crise • de santé publique mondiale croissante mais évitable • en particulier pour les pays à revenu faible et intermédiaire • Appelle à un effort international renforcé pour inverser la tendance des traumatismes dus aux accidents de la circulation • Identifie les facteurs clés de traumatismes (défaut de port de casque et de ceinture de sécurité, vitesse excessive, alcool au volant et infrastructures routières médiocres) • Recommande des stratégies de prévention nationales s’appuyant sur un "organisme directeur" chargé de développer une approche systémique

  7. Route Usager Véhicule • L’approche systémique • Un système dynamique à • trois composantes: • L’usager de la route • Le véhicule • L’infrastructure routière • Il ne s'agit pas de "blâmer" les usagers en cas d'accidents mais plutôt d'anticiper et • de "tolérer" le risque d’erreur humaine grâce à un système "qui pardonne" conçu • pour éviter autant que possible des conséquences fatales. • Le défi consiste à gérer la dissipation de l’énergie cinétique dans des limites supportables pour le corps humain.

  8. Assemblée Générale des Nations Unies • Résolution 58/289 14 avril 2004 • Résolution 60/5 26 octobre 2005 • Invite à l’action en faveur de la sécurité routière • mondiale • Instaure la collaboration de l’ONU sur la sécurité routière • Appuie les recommandations du Rapport mondial sur la prévention des • accidents dus à la circulation • Appelle à un engagement financier renforcé en faveur des programmes de sécurité routière • Soutient la 1ère semaine de l’ONU sur la sécurité routière mondiale (23-29 avril 2007) • Examinera à nouveau la question en mars 2008 (62ème Session de l’AG)

  9. Le Fonds mondial pour la sécurité routière de la Banque mondiale • En novembre 2005, la Banque mondiale a annoncé la création du Fonds mondial pour la sécurité routière – premier mécanisme de financement mondial pour la prévention des traumatismes dus aux accidents de la circulation. • Le Fonds vise à renforcer les financements et l'assistance technique afin de permettre aux pays à revenu faible et intermédiaire de développer leurs propres plans d’action en faveur de la sécurité routière, et de mettre en œuvre les recommandations du Rapport mondial. • Le Fonds reçoit une contribution initiale de 5 millions de $ sur cinq ans de la Banque mondiale, de 5 millions de $de la Fondation FIA ainsi que des aides des gouvernements de l’Australie, des Pays-Bas et de la Suède.

  10. A propos de la Commission : • Une commission indépendante de haut niveau • présidée par Lord Robertson (ancien Secrétaire • Général de l’OTAN) et composée de membres issus • de chacun des pays du G8 et des grandes régions du • monde • Soutenue par un groupe consultatif d’experts comprenant des représentants de l’OMS, de la Banque mondiale, de l’OCDE, de la CEE-ONU et d'ONG • Principaux objectifs : • Encourager la mise en œuvre des recommandations du Rapport mondial sur la prévention des traumatismes dus à la circulation • Proposer un Plan d'Action pour la Sécurité routière mondiale

  11. Rapport Pour des Routes Sûres Recommandations clés : • Plan d'action de 300 millions de $, sur 10 ans, destiné à promouvoir le renforcement des capacités de sécurité routière nationales multisectoriellesdans les pays à revenu faible et intermédiaire, financé par les gouvernements donateurs et des sources privées • Affectation à la sécurité routièred'au moins 10% des budgets de tous les projets d'infrastructureroutière • Tenue d'une Conférence ministérielle sur la Sécurité routière mondiale en 2009 sous l'égide de l'ONU

  12. Investissement dans les infrastructures de sécurité routière Aujourd'hui, plus d'1 milliard de personnes dans le monde n'ont pas accès aux routes. Le projet Millénaire de l'ONU, mené par le Professeur Jeffrey Sachs, propose un objectif minimum "OMD compatible" pour les zones rurales, dans lesquelles l'accès à une route praticable en toute saison ne doit pas se trouver à plus de 2 kilomètres. Toutefois, pour éviter une augmentation des décès et traumatismes dus aux accidents de la circulation, l'investissement routier doit être assorti d'un plan d'action cohérent en faveur de la sécurité routière et d'une meilleure conception des routes. En juillet prochain à Londres, la Banque mondiale, la BERD et la Fondation FIA tiendront une réunion de haut niveau sur l'investissement dans des infrastructures routières plus sûres.

  13. Priorité à des routes plus sûres En Europe et en Australie, la réduction du nombre de victimes est optimisée par le rapport suivant : 2 routes plus sûres: 1 véhicules plus sûrs: 1 comportement plus sûr La recommandation de 10% du Rapport Pour des Routes Sûres se fonde sur les lignes directrices internes de la Banque mondiale (depuis 1979) selon lesquelles l'ingénierie et l'évaluation de la sécurité routière devraient représenter 10% du coût total des projets routiers. Aujourd'hui, la Banque mondiale et les banques régionales de développement investissent plus de 4 milliards de $par an dans des projets routiers. Selon la règle des 10%, au moins 400 millions de $ devraient donc être affectés à la sécurité routière. L'intégration de la sécurité routière aux projets d'infrastructure passe aussi par une évaluation plus systématique des performances du réseau routier en matière de sécurité.

  14. Infrastructures routières – Risques comparés Risque de mortalité relatif/km/année1 10 200

  15. Conférence ministérielle de l'ONU sur la Sécurité routière mondiale – Projet d'ordre du jour Examiner la mise en œuvre du Rapport mondial et les activités de sécurité routière menées par les Commissions régionales de l'ONU, l'OMS, la Banque mondiale, etc. Harmoniser les définitions pour les données clés relatives à la sécurité routière, établir les meilleures pratiques concernant les principaux facteurs de risque et soutenir le concept de "routes qui pardonnent ", etc. Examiner les objectifs régionaux et encourager l'adoption de stratégies et plans d'action nationaux en matière de sécurité routière. Le Secrétaire Général de l'ONU a confirmé son soutien au projet de Conférence ministérielle de l'ONU et la Fédération de Russie a proposé qu'elle soit tenue à Moscou en 2009 sous réserve de l'approbation de l'Assemblée Générale de l'ONU en mars.

  16. Une campagne mondiale pour des routes plus sûres • Soutient les recommandations clés de • la Commission pour la Sécurité Routière Mondiale • Pétition mondiale au Secrétaire Général de l'ONU, M. Ban Ki-Moon, afin de réunir 1,2 million de signatures en vue de l'Assemblée Générale de l'ONU en mars 2008. La pétition a déjà recueilli 500 000 signatures. • Pour signer en ligne : www.makeroadsafe.org

  17. La campagne bénéficie d'un soutien grandissant. Elle a été saluée par les anciens premiers ministres du Royaume-Uni et du Japon, Tony Blair et Shinzo Abe. La pétition mondiale a été lancée par Michael Schumacher à Londres, lors de la Semaine mondiale de l'ONU sur la sécurité routière, et également soutenue par l'archevêque Desmond Tutu, Prix Nobel de la paix.

  18. Epidémie masquée en Afrique : • décès et traumatismes dus aux accidents • de la route • Réseau routier le plus dangereux au monde • Taux de mortalité : 28 décès pour 100 000 personnes • Augmentation prévisible du nombre de victimes : 80% d'ici à 2020 • Deuxième cause de mortalité pour la tranche d'âge 5 - 44 ans • Coût économique : 10 milliards de $ US – ou 2% du PNB • Coût par pays : 0,8% du PNB en Ethiopie, 1% en Afrique du Sud, 2,3% en Zambie et au Botswana, 5% au Kenya • Au Kenya, plus de 75% des préjudices dus aux accidents de la circulation sont subis par de jeunes adultes actifs tandis que les piétons et les passagers des transports en commun représentant 80% du nombre total de décès.

  19. Un défi pour l'Afrique : • Renforcer les capacités de • prévention des traumatismes • Dans la plupart des pays, le cadre institutionnel est insuffisant et si des Conseils Nationaux de Sécurité Routière existent, ils présentent des dysfonctionnements. Les pays suivants ont établi des organismes directeurs mais lenombre d'accidents de la circulation doit encore diminuer sur le long terme : • Erythrée Niger • Ethiopie Bénin • Côte d’Ivoire Afrique du Sud • Rwanda Tanzanie • Zambie Botswana • Malawi Nigeria • Mozambique Ouganda • Kenya (en cours de formation)

  20. 4ème Conférence africaine sur la sécurité routière de l'ONU Déclaration d'Accra Organisée au Ghana en février. Adopte la "Déclaration d'Accra" soutenue par les Ministres en charge du Transport et de la Santé. Confirme l'objectif visant à diminuer de moitié le nombre de décès dus aux accidents de la circulation dans la région d'ici à 2015 et décide de collaborer pour promouvoir la sécurité routière en tant que priorité de santé, de transport, de respect de la réglementation, d'éducation et de développement. Approuve les recommandations clés de la Commission pour la Sécurité Routière Mondiale et appelle le G8 à intégrer la sécurité routière dans les projets d'aménagement et de rénovation des routes. Appelle le Consortium pour les infrastructures en Afrique et le Programme de politiques de transport en Afrique subsaharienne de la Banque mondiale à inclure la sécurité routière dans leurs travaux consacrés aux réseaux routiers en Afrique.

  21. Chute des dépenses publiques d'infrastructure - % du PNB en Afrique Source : Banque mondiale, 2005.

  22. Sommet du G8 de Gleneagles 2005 et infrastructures en Afrique Lors du Sommet du G8 de Gleneagles, il a été convenu de lancer le "Consortium pour les infrastructures en Afrique" qui soutiendra la mise en œuvre du Plan d'action à court terme NEPAD. L'aide officielle au développement accordée à l'Afrique augmentera de 25 milliards de $ par an d'ici à 2010, soit plus du double de l'aide octroyée au continent en 2004. L'investissement en faveur de l'aménagement et de la rénovation des routes devrait être une priorité majeure, tout comme la sécurité routière.

  23. Construire des routes plus sûres en Afrique – la règle des 10% au financement de la sécurité … Le Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) propose un programme d'investissement routier pour un coût total d'1,2 milliard de $, avec une composante sécurité routière estimée à seulement 20 millions de $. Si la règle des 10% était appliquée, elle devrait atteindre 120 millions de $. La communauté internationale devrait faire plus pour intégrer la conception de routes sûres dans tous les projets d'infrastructure des transports en Afrique. Le Consortium et le Programme de politiques de transport en Afrique subsaharienne de la Banque mondiale doivent veiller à ce que l'investissement dans les infrastructures routières en Afrique aboutisse à des routes plus sûres et à des moyens renforcés pour développer et mettre en œuvre les plans de sécurité routière nationaux. Rôle catalyseur pour un nouveau cadre stratégique en faveur de la sécurité routière en Afrique.

  24. Une Nouvelle Stratégie pour la Sécurité Routière en Afrique Convaincre les gouvernements africains (avec le soutien des donateurs) de :  Faire de la sécurité routière une priorité politique, intégrée à des objectifs de développement plus larges. Désigner un organisme directeur chargé de la sécurité routière, doté de ressources et d'une comptabilité adéquates. Elaborer une approche "systémique" multidisciplinaire de la sécurité routière. Evaluer le problème, les politiques et les cadres institutionnels liés aux traumatismes dus aux accidents de la route ainsi que les capacités de prévention. Adopter des objectifs de sécurité routière appropriés et des plans nationaux pour les atteindre. Mettre en œuvre des moyens de prévention des traumatismes et des actions spécifiques visant à réduire le nombre d'accidents de la route et leur conséquences. Soutenir la création de groupes de sensibilisation à la sécurité routière. Comprendre qu'avec des investissements bien ciblés, les pays devraient tirer des bénéfices économiques et sociaux considérables de la réduction du nombre de décès et traumatismes dus aux accidents de la circulation.

  25. Merci !

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