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Projet de plan de travail pour une commission impulsant une politique industrielle de la filière

Projet de plan de travail pour une commission impulsant une politique industrielle de la filière bois-papier-communication écrite en Midi-Pyrénées 7 avril 2009. 1.

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Projet de plan de travail pour une commission impulsant une politique industrielle de la filière

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  1. Projet de plan de travail pour une commission impulsant une politique industrielle de la filière bois-papier-communication écrite en Midi-Pyrénées 7 avril 2009 1

  2. L'industrie papetière française est confrontée à une vague sans précédent de restructurations depuis plusieurs années. Tous les segments sont concernés, ce qui se traduit par une succession d'annonces de dépôts de bilan, licenciements, arrêts de machines, et fermetures d'usines, phénomène qui s'accélère. Cette industrie a déjà connu des phases difficiles dans le passé, notamment à l'époque des chocs pétroliers ou lors des dévaluations compétitives des monnaies nordiques. De plus les cycles papetiers faisaient partie des habitudes, et étaient gérés par anticipation. Mais la croissance restait au rendez-vous. Aujourd'hui, c'est une phase d'une toute autre ampleur à laquelle nous sommes confrontés. Le cycle papetier semble remis en question, au moins au sein de la zone Euro, parce que le terrain de jeu s'est élargi à d'autres parties du monde, et de nouveaux acteurs émergent. A ceci s'ajoute, la montée en puissance des nouvelles technologies qui modifient les formes d'utilisation du papier : - Banalisation des sortes de papiers liée aux progrès des systèmes d'impression rapide et de la technologie des encres, Concurrence de l'Internet en matière de communication, de message publicitaire et de transmission de données et qui modifie les supports papiers Malgré ces mutations importantes, il serait erroné de penser que cette industrie est sans avenir, au contraire »

  3. Bien que les déclarations de la Copacel, syndicat patronal lors de sa conférence annuelle sur les résultats de la filière 2007, ai une tonalité "d'optimisme mesuré. Nous conservons et de loin la notion de crise profonde pour qualifier ce que connaît l'industrie nationale (et européenne) depuis le début des années. Cette situation découle à la fois de plusieurs facteurs qui s’ impose d'apprécier : • Ce qui est de la responsabilité des entreprises : orientations stratégiques, d'investissement, recherche, gestion des marques, etc…. • Ce qui revient aux collectivités et à l’état : fiscalité, normes environnementales, infrastructures, aides diverses, etc,…

  4. La production française recule de 1.5%. Copacel préfère positiver en considérant que la production a progressé de 2% à périmètre égal : c'est-à-dire si l'on tient compte des fermeture de 14 machines en deux ans (10 en 2006 et 4 en 2007 pour un total de 735 000 tonnes retirées du paysage). Au final cela donne les "scores" suivants : • Production à -4% pour la pâte • -0.1% pour les sortes graphiques (dont -0.2% pour le papier journal et -0.1% pour l'impression – écriture) • 2.8% pour l'emballage : • dont -4% pour l'ondulé du fait de fermetures de capacités, • +1.1% pour le carton, • +2.5% pour l'emballage souple • L'hygiène et domestique se distingue avec une production à +2.7

  5. En ce qui concerne l’Industrie Graphique régionale : ce sont : - 3176 salariés, en 2007, sur la région Midi-Pyrénées, dont 2301 salariés qui sont dans 70 entreprises de + de 10 salariés, mais uniquement 11 entreprises ont + de 50 salariés mais ne dépassent pas 120 salariés ; - pour la seule Haute-Garonne, ce sont 1291 salariés dont 699 salariés dans 27 entreprises de + 10 salariés ; à noter que le département dans ce secteur est au 19e rang en ce qui concerne les effectifs, mais au 77e rang sur le ratio chiffre d’affaire (101K€)/effectif. Ce constat pose le problème de la faiblesse des investissements productifs que tentent de compenser par des prix bas les imprimeries, fausse solution, face aux capacités de ce secteur sur Barcelone qui eux peuvent se permettent d’avoir des prix 20% plus bas. Les employeurs ne voyant que la fuite en avant, dans une fausse solution, de se servir de la masse salariale comme seule variable d’ajustement. Les Editions Milan (groupe Bayard Presse en est la parfaite illustration dont la conséquence ce la délocalisation de l’impression sur la capitale Catane à entraîné la fermeture de Fournié et la mise en difficulté de Routex, (ofm multipli) devenu Datalys., après sa mise en redressement judiciaire.

  6. En ce qui concerne les effectifs de la filière sur la région Midi-Pyrénées : Ce sont : - 500 salariés, en 2007, en Industrie Papetière - 2500 salariés filière bois qui sont induis directement de l’industrie papetière - 3200 salariés, en 2007, en Industrie Graphique - 1200 salariés dans la communication écrite (presse, édition) ; - 1000 salariés dans le routage, distribution imprimés, dépôts de presse et portage presse ; soit 8400 emplois dans la filièresans compter les emplois sur : - la récupération des vieux papiers ; - le transport rail et route ; - énergie production ; 8 groupes sont moteurs du secteur, avec pour eux seuls la moitié des effectifs : - Tembec, - De Mauduit, - Crédit-Agricole (Inforsud), - Reed-Elsevier, - Fabre (SIA), - La Dépêche-du-Midi, - Bayard Presse

  7. La situation en Midi Pyrénées, n’est pas à dissocier de la situation globale : Matussiere et Forest (09), les imprimeries Fournié (31), Bouquet (32) en liquidation depuis décembre 2008 La Moulasse génère des pertes importantes et le transfert de productions va poser le problème de son avenir Le Groupe Tembec Incconnait un situation difficile car le groupe est lié aux banques Nord Américaines sauvées par l’intervention de l’état des Etats-Unis dans la crise actuelle. Capitole-Carton, groupe Saïca. dans le carton imprimé, se maintiendra si le marché régional reste attractif sur l’emballage. Les imprimeries SGIT (31) groupe Reed-Elsevier et France Quercy (46) groupe CPI, les deux plus importantes de la région en effectif, sont en absence de stratégies d’investissements et de GPEC offensive pour répondre au développement du bi-médias et d’impression numérique.

  8. L’industrie régionale Midi-Pyrénéenne du papier-carton, comptabilise un chiffre d'affaires de 240 M€ environ, dont 4 entreprises en généraient à elles seules 85% : • Tembec St Gaudens (125 M€) • Papeteries de St Girons (45 M€) • Meylan 60 (Matussière & Forest Ledar) avec 27 M€ environ • Capitole Carton (18 M€). Au travers de ces 4 entreprises, on touche à 4 segments papetiers différents, mais qui tous sont confrontés à des difficultés diverses : • La pâte à papier pour l'impression – écriture • Le papier à cigarettes • Le papier journal • Le carton ondulé.

  9. Le constat est partagé sur le fait que l'industrie papetière est en pleine mutation et que nous avons besoin de produire du papier. Mais l'identification des causes ne semble pas, partagée par tous. Il est évident que toute l'industrie européenne du papier est touchée • Il faut donc repenser le modèle économique en s'appuyant sur les atouts qu'offre le site France et celui de Midi-Pyrénées. • Quelques pistes principales parmi d'autres : • 1° Valoriser la filière foret bois papier la France est le 2e massif forestier européen. • 2° Développer une réelle politique industrielle dans les bassins papetier ( réseaux de transport, énergie, gestion de l’eau ….) • 3° Valoriser l’image d’un produit de 1ere nécessité et aujourd’hui de très hautes technicité • 4° Renforcer une politique de développement durable et d’aménagement du territoire. • 5° Conserver les savoirs faire ( gestion des emplois, formation ….) pour les métiers de demain • 6° Consolider les activités et les secteurs de Recherche,

  10. Si le Conseil Régional a inscrit la filière bois, dans le contrat état région 2007-2009, sur le plan Bois-Carbonne, la filière Papier-Communication Graphique n’est pas intégrée et prise à la hauteur de ce quelle représente en tant qu’industrie lourde. D’autant plus, que l’économie du Couserans et du Comminges en dépend et que l’emploi dans ce bassin est le plus en difficulté en comparaison à d’autres bassins de la région (11 % de taux de chômage sur St Girons et St Gaudens, alors que la moyenne ailleurs est de 8 %). Pour mémoire, cette filière représente actuellement plus de 5000 emplois indirects pour 763 papetiers en Midi-Pyrénées.

  11. Nous rappelons que c’est en janvier 2005 que la Filpac-cgt a mobilisé pour obtenir des pouvoirs publics un regard et des actions sur la situation problématique que pose l’avenir de la filière-Bois-Communication Graphique. Le syndicat avait rappelé que les effets pourraient être dramatiques d’ici à 2009 si les choses en restaient là. • Il en est ressorti deux études financées par le conseil régional de Midi-Pyrénées et l’Etat. La première a été celle du constat , notamment avec les menaces et les atouts des unités régionales. La seconde a tracé les perspectives. Le résultat final a laissé la CGT dubitative sur l’approche du cabinet en charge de travail.

  12. En effet, si sur le constat de la première étude , il n’y a ni analyse du lien entre les unités productives régionales et les orientations des multinationales auxquelles elles appartiennent (sauf pour une, Léon Martin) , ni analyse des effets des mises en route de nouvelles unités concurrentielles sur l’Euro-Région Pyrénéenne. Cette étude fait également abstraction des difficultés d’approvisionnement en matières premières (Bois, Vieux Papiers, Chlorure, lin). • La seconde étude, sur les prospectives, n’a pas eu de débouchés concrets à cause du manque de volontarisme des pouvoirs publics et elle s’estconfrontée aux volonté des directions d’entreprises de rejeter toutes approches constructive de territoire • Le seul apport a été de considérer que Tembec a les capacités de traiter l’ensemble des déchets des papeteries du Couserans, faisant valoir l’engouement des directeurs des autres papèteries pour une telle initiative. Toutefois Tembec ne propose qu’une mutualisation des coûts en oubliant de partager les ressources financières issues de cette l’énergie renouvelable produite et revendue. • Au regard de cette étude, le comité de pilotage a mis en place une commission qui s’est vite mise en sommeil, car elle ne reposait que sur la volonté des directions qui se sont montrées incapables d’aller au-delà d’éventuelles solutions individuelles d’entreprise. Seul aspect positif, la reprise des propositions avancées par la CGT concernant la récupération de vieux papiers en direct entre les sitrom ou sivom et Ledar. La disparition de cette dernière pose le problème de la gestion, en région, du recyclage de cette matière qui redevient première.

  13. Propositions de projet de travail dans l’activation d’une commission régionale pour une politique régionale industrielle de la filière bois-papier-communication écrite : Par une politique : - de coopération mutualiste entre ces industriels papetiers et les industriels de la filière ; - favorisant les coopération à partir des marchés régionaux (agro-alimentaire, presse et communication, aéronautique, pharmaceutique, etc) qui utilisent papiers, cartons et imprimés et permettant une diversification des productions ; - d’approvisionnement en matières premières s’appuyant sur les potentialités régionales ; - d’Intervention sur les coûts d’énergies, dans le cadre du développement durable (eau, biomasse, etc) ; - d’Intervention sur les coûts de logistiques (rail-route) ; - de recherche et développement (bio-raffinerie,…).

  14. Avec des mesures d’urgences de sauvegarde sur : • - Un moratoire sur les l’arrêt des licenciements et de chômage partiel, pour que les salariés et ceux des petites entreprises sous-traitantes ne se trouvent en difficultés, règlementé par une GPEC offensive, d’entreprises et de la filière régionale sur la base d’une sécurité sociale professionnelle ; • - L’intégration de cette filière dans l’industrie du développement durable ; • - Investissement dans la recherche et développement sur la base de 5% du chiffre d’affaire (1% actuellement) ; • - Investissement dans une formation qualifiante des jeunes et une reconnaissance de ces qualifications à la hauteur des technicités (actuellement la formation fournit à peine10% des besoins réels) ; • - En reprenant l’ensemble des ces éléments, attribution d’un label de qualité décernée à une industrie d’intérêt industriel régional, social et public,

  15. et des mesures d’actions immédiates des pouvoirs publics en : • - Ayant l’appuis de tous les pouvoirs publics à la réactivation du site de Ledar, avec l’ensemble des services publics de récupération des papiers et des sociétés de la filière jusqu’aux groupes éditoriaux de communication écrite ; • - Associant les organisations syndicales de salariés sur le contenu des aides des pouvoirs publics concernant la tempête Klaus ; • - Organisant une association Tembec Inc avec un groupe de production de papier pour assoir la production de pâte de Tembec Saint-Gaudens et Tarascon ; • - Redonnant le « droit d’eau » aux entreprises de productions papetières ; • - Ré-ancrant le Fret SNCF dans la région en soutien à la filière, d’autant plus important face aux perspectives de baisse du tonnage par essieu du transport routier ; • - Soutenant le routage et à la distribution de la presse en région ; • - Rendant obligatoire le contrôle par les instances de représentation de personnels, des aides des pouvoirs publics, avec obligation de retourner ces subventions dans la cas de suppressions d’emplois ;

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