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Laboratoire Bio-Services

Laboratoire Bio-Services. Par : André Langlais, T.P. Congrès de l’AESEQ 1 er avril 2011. En opération depuis 1991; Accrédité en chimie et en microbiologie par le MDDEP; Accrédité ISO 17025; Équipe comptant 20 professionnels et techniciens. Plus de 3 500 pieds carrés.

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Presentation Transcript


  1. Laboratoire Bio-Services Par : André Langlais, T.P.Congrès de l’AESEQ1er avril 2011

  2. En opération depuis 1991; Accrédité en chimie et en microbiologie par le MDDEP; Accrédité ISO 17025; Équipe comptant 20 professionnelset techniciens.

  3. Plus de 3 500 pieds carrés. • 4 départements distincts : Laboratoire de chimie, laboratoire de microbiologie, analyse de l’air, échantillonnage et caractérisation. • Plus de 100 000 analysespar année.

  4. NOS CLIENTS • Puisatiers • Centres de pompes • Municipalités et Villes • Hôtels • Campings • Camps d’été • Consultants • Sociétés d’états et organismes paragouvernementaux

  5. POURQUOI ? Vente d’un bien immobilier Lors de la vente d’un bien immobilier, le prêteur exige que l’eau soit potable.

  6. POURQUOI ? Autres occasions • Vérifier le respect des normes de potabilité (suivi continuel); • Vérifier le rendement des équipements de traitement ou des opérations/ ajustements; • Définir le niveau de contamination; • Définir les critères de conception d’unités de traitement; • Préparer une preuve pour un litige.

  7. D’OÙ PROVIENNENT LES NORMES ET RECOMMANDATIONS Règlement sur le captage de l’eau souterraine L’article 21 mentionne que l’eau destinée à la consommation humaine doit respecter les dispositions de l’article 3 du Règlement sur la qualité de l’eau potable. Règlement sur la qualité de l’eau potable L’article 3 mentionne que l’eau destinée à la consommation humaine doit satisfaire aux normes de qualité de l’eau potable définies à l’annexe 1. L’annexe 1 du règlement mentionne donc les normes microbiologiques.

  8. D’OÙ PROVIENNENT LES NORMES ET RECOMMANDATIONS Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada - Santé Canada Les recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada concernent les contaminants microbiologiques, chimiques et radiologiques. Elles visent également les caractéristiques physiques de l'eau, comme le goût et l'odeur.

  9. LES NORMES

  10. RECOMMANDATIONSSanté Canada Recommandations en matière de santé et d'esthétique pour les paramètres chimiques et physiques. + de 80 paramètres différents. Évolution des normes : Manganèse - Modifications à prévoir.

  11. QUAND ? • L’échantillon doit être représentatif. • Erreurs commises régulièrement : • Prélèvement immédiat après une désinfection; • Prélever lorsque l’eau n’est pas utilisée couramment : - Prélèvement hivernal pour un chalet saisonnier; - Résidence inhabitée.

  12. COMMENT ? Le prélèvement a une importance primordiale lorsque l’on caractérise une eau. Il faut : - Valider la méthode de prélèvement; - Établir la liste des paramètres d’analyses; - Vérifier les critères de conservation et de préservation et s’assurer d’avoir le matériel; - Vérifier le délai maximal avant l’analyse. ATTENTION : Il s’agit d’un geste professionnel encadré par le RQEP*. Conséquences légales.

  13. COMMENT ? Valider la méthode de prélèvement S’assurer de bien connaître la méthode de prélèvement et les précautions à prendre. Une moindre erreur de manipulation peut influencer les résultats d’analyses. Note : Au niveau de l’incertitude de mesure (facteurs qui influencent les résultats), 50 % des facteurs proviennent de l’échantillonnage lui-même tandis que 25 % proviennent de l’analyse.

  14. COMMENT ? Valider la méthode de prélèvement Prévenir le gel ou le réchauffement des échantillons; Présence de robinets d’échantillonnage ou non; Préparation des robinets; Matériel d’échantillonnage. ATTENTION ! LES CLIENTS NE DISENT PAS TOUJOURS TOUTE LA VÉRITÉ.

  15. COMMENT ? Établir la liste de paramètres d’analyses Définir clairement la liste d’analyses à réaliser en se basant sur la réglementation, les guides ou encore les critères de performance attendus. Prendre en considération le délai d’analyse. Le laboratoire vous fournit les demandes d’analyses afin de simplifier le processus.

  16. COMMENT ? Délais d’analyses • Forfait #1 : Délai d’analyse maximal 24 h à 48 h • Coliformes totaux (et Colonies atypiques) • Coliformes fécaux • Forfait #2 : Délai d’analyse maximal 48 h à 72 h • Coliformes totaux (et Colonies atypiques) • Coliformes fécaux • Entérocoques • Forfait #3 : Délai d’analyse maximal 24 h • Coliformes totaux (présence/absence) • E. coli (présence/absence)

  17. COMMENT ? • Selon les règles de l’art : Aussitôt qu’il y a des colonies atypiques, il faut les « confirmer ». • C’est-à-dire qu’il faut valider si des coliformes totaux ne se « déguisent » pas en colonies atypiques. • Cette « confirmation » nécessite 24 h supplémentaires d’incubation. • Ce contrôle qualité est obligatoire !

  18. L’ÉCHANTILLONNAGE BACTÉRIOLOGIQUE ET PHYSICO-CHIMIQUE ÉTAPE 1 Retirer l’aérateur du robinet

  19. L’ÉCHANTILLONNAGE BACTÉRIOLOGIQUE ET PHYSICO-CHIMIQUE ÉTAPE 2 • Avec un linge à usage unique imbibé d’eau de javel, nettoyer l’extrémité du robinet. • Laisser couler l’eau froide pendant 5 minutes pour être certain de prélever de l’eau qui n’a pas été en contact prolongé avec la plomberie de la maison. • Ne pas rincer la bouteille d’échantillonnage.

  20. L’ÉCHANTILLONNAGE BACTÉRIOLOGIQUE ET PHYSICO-CHIMIQUE ÉTAPE3 • Pendant ce temps, remplir le formulaire du laboratoire. • Vous pouvez agrafer votre carte d’affaires sur la partie gauche de la demande d’analyse. • Éviter de tousser au-dessus de la bouteille. • Inscrire le lieu d’échantillonnage et la date sur la bouteille.

  21. L’ÉCHANTILLONNAGE BACTÉRIOLOGIQUE ET PHYSICO-CHIMIQUE ÉTAPE4 • Réduire le débit du robinet jusqu’à ce que le filet d’eau soit d’environ ¼ de pouce de diamètre. • Remplir la bouteille d’échantillonnage spécifiquement préparée par le laboratoire jusqu’à la marque indiquée. • Attention de ne rien introduire dans la bouteille, tels le bout du robinet, les doigts, etc. • Gardez le bouchon dans l’autre main.

  22. L’ÉCHANTILLONNAGE BACTÉRIOLOGIQUE ET PHYSICO-CHIMIQUE ÉTAPE 5 • Bien fermer la bouteille et la placer immédiatement dans une glacière. • Ne pas oublier de joindre un réfrigérant (ICE PACK). • Placer dans un réfrigérateur jusqu’à la collecte par le laboratoire.

  23. EXEMPLE • POUR DÉMONTRER QUE L’EAU EST POTABLE • Analyse des paramètres inorganiques • métaux lourds • Paramètres organiques • pesticides • hydrocarbures • ATTENTION ! ÉVALUER L’ENVIRONNEMENT IMMÉDIAT. • LA PRÉSENCE DE FERMES, DE STATIONS D’ESSENCE OU DE DÉPOTOIRS À PROXIMITÉ PEUT JUSTIFIER L’ANALYSE DE D’AUTRES PARAMÈTRES. ÉCURIE RÉSERVOIR DE DIESEL

  24. EXEMPLE POUR DÉMONTRER QUE L’EAU EST BONNE AU GOÛT ET NE SOUILLE PAS • Paramètres esthétiques ou organoleptiques - Fer - Chlore résiduel - Manganèse - Sulfure d’hydrogène - Dureté - Sodium - Tannins-lignines - Chlorures - Alcalinité - Etc.

  25. ÉCHANTILLONNAGE POUR PHYSICO-CHIMIE EXCLUSIVEMENT LES ÉTAPES D’ÉCHANTILLONNAGE SONT LES MÊMES MAIS IL N’EST PAS NÉCESSAIRE DE DÉSINFECTER LE ROBINET. ATTENTION ! LES PRÉSERVATIFS SONT SOUVENT DES ACIDES FORTS OU DES BASES FORTES DONC IL Y A RISQUE DE BRÛLURES CHIMIQUES.

  26. COMMENT ? Vérifier les critères de préservation • Avant l’échantillonnage, il faut s’assurer que les bouteilles d’échantillonnage contiennent les préservatifs requis. • L’échantillonnage doit se faire selon les méthodes standardisées. • Après l’échantillonnage, les bouteilles doivent être conservées selon les normes énoncées par le laboratoire.

  27. OÙ ? • Le robinet le plus utilisé de la résidence. • Idéalement un robinet à 2 manettes afin d’éviter un risque de présence d’eau chaude. Si l’aérateur (ou tout autre accessoire) ne s’enlève pas, changez de robinet. Évitez les robinets extérieurs.

  28. Les risques de prélever • Apparence de conflit d’intérêts. • Risque de poursuite. • Risque d’erreur.

  29. Laboratoire Bio-Services vous a offert cette présentation Depuis 20 ans, nous avons prélevé et analysé plusieurs centaines de milliers d’échantillons d’eau potable, d’eaux usées domestiques et industrielles, d’eau souterraine et de surface, de sols, de matériaux contaminés et de lixiviat. Nous pouvons vous aider à faire encore mieux !

  30. Pompes et puits • Laboratoire Bio-Services a été créé initialement pour répondre aux besoins résidentiels, nous possédons une expertise très poussée en ce domaine. • Nos chargés de projets se feront un plaisir de vous aider afin de satisfaire vos clients et éviter des litiges. • À vous d’en bénéficier !

  31. Merci de votre attention !

  32. LA DÉSINFECTIOND’UN PUITSPAS SI SIMPLE QUE ÇÀ Par : André Langlais, T.P.Congrès de l’AESEQ1er avril 2011

  33. Importance de l’analyse • Le seul moyen de vous assurer que l’eau d’un puits est sans danger, c’est de la faire analyser par un laboratoire accrédité par le MDDEP. • L’analyse chimique est un geste professionnel reconnu exclusivement aux chimistes dûment membres de l’Ordre des chimistes du Québec.

  34. VÉRIFICATIONSPRÉLIMINAIRES • L’état du tubage du puits et son environnement immédiat. • Toute ouverture peut permettre à l’eau de surface de s’introduire dans le puits et le contaminer. • L'intrusion d'un petit animal ou d'insectes suffit.

  35. VÉRIFICATIONSPRÉLIMINAIRES • Les installations de traitement d’eau potable peuvent aussi être contaminées. • Une forte concentration de chlore peut détériorer le système. • Nous recommandons de dériver le système avant désinfection. • La désinfection doit suivre une procédure particulière si de bons résultats sont attendus.

  36. VÉRIFICATIONSPRÉLIMINAIRES • Si on peut observer des particules en suspension dans le puits, il est préférable de le pomper jusqu'à ce que l’eau soit claire et limpide. • Un pH de l’eau trop élevé nuit à la désinfection. • Idéalement, on doit abaisser le pH entre 6 et 7,5 avant de désinfecter.

  37. PRÉPARATION • Eau de javel « pure »; • Minimum 5 % d’hypochlorite de sodium; • Besoin d’un produit « frais » (la concentration d’hypochlorite diminue avec le temps); • Solution industrielle plus concentrée possible, mais attention au dosage.

  38. ÉTAPE 1 - INSTALLATION • Raccordez un tuyau d’arrosage très propre (neuf de préférence) au robinet extérieur de la maison. • Placez l’autre extrémité dans le tubage du puits. • Faites-le descendre suffisamment pour éviter qu’il vous éclabousse au moment de le mettre en fonction.

  39. ÉTAPE 2 - CALCUL • En fonction du diamètre du puits, calculez la quantité d’eau de Javel requise pour désinfecter votre puits. • ATTENTION ! Il ne faut pas tenir compte de la profondeur du puits, mais de la hauteur d’eau dans le tubage.

  40. ÉTAPE 2 - CALCUL • L’objectif est d’atteindre une concentration de 50 mg/l de chlore pour un temps de contact de 24 h. • Il est possible d’avoir une concentration de 100 mg/l pour un temps de contact de 12 h. • Attention de ne pas trop chlorer. Cela pourrait endommager l’équipement de captage ou la tuyauterie.

  41. ÉTAPE 2 - CALCUL • Exemple : La quantité nécessaire pour un puits de 150 mm (6 pouces) de diamètre et dont la hauteur d’eau est de 15 mètres (50 pieds) est de : 1 litre avec une solution mère de 5%. • C1V1 = C2V2

  42. ÉTAPE 3 - CHLORATION • Pour les puits tubulaires, diluer le chlore dans un seau avant de verser dans le puits (réduction du risque de corrosion du tubage et des accessoires de pompage). • Pour les puits de surface, diriger le liquide désinfectant le plus loin possible des instruments de pompage et remuer l’eau avec une tige propre afin de diluer l’eau de Javel.

  43. ÉTAPE 3 - CHLORATION • Ouvrir le robinet extérieur muni du tuyau d’arrosage qui renverra ainsi l'eau dans le puits durant 30 minutes. • Arroser abondamment la partie du tubage intérieur qui est au-dessus du niveau d’eau pendant 5 minutes. • ATTENTION ! Comme le chlore détruit les vêtements, assurez-vous d’avoir des vêtements, gants et lunettes étanches et offrant une bonne protection. Le contact de l’eau de Javel avec les yeux peut causer des blessures importantes et provoquer une perte d’acuité visuelle. Éloignez les enfants et les animaux domestiques durant ces opérations. • N’UTILISEZ AUCUN SAVON DÉTERGENT OU AUTRE PRODUIT DU GENRE. CELA POURRAIT PROVOQUER DES RÉACTIONS CHIMIQUES DOMMAGEABLES ET DANGEREUSES.

  44. ÉTAPE 4 - TUYAUTERIE • Ouvrir un à un les robinets de la résidence jusqu'à ce qu’une forte odeur de chlore apparaisse, puis refermer les robinets. • Il est aussi conseillé d’actionner les cabinets d’aisance et toute autre robinetterie. • Ne laissez aucun point mort dans le réseau. Drainez également le réservoir hydropneumatique.

  45. ÉTAPE 5 – EAU CHAUDE (facultatif) • Note : C’est un bon moment, si le cœur vous en dit, de vidanger le réservoir d’eau chaude. • Placez l’interrupteur en position arrêt ou, si le réservoir fonctionne au gaz, fermez la vanne d’arrivée et à l’aide d’un tuyau, vidangez le réservoir. • Remplissez-le d’eau désinfectée et drainez les robinets d’eau chaude.

  46. ÉTAPE 6 - CONTACT • Laisser l’eau chlorée durant 12 à 24 h dans les conduites avant de les drainer. • Placer sur chaque robinet un collant rouge indiquant de ne pas utiliser l’eau. • Au mieux, mettre le commutateur de la pompe en position « Fermé » afin d’éviter son utilisation.

  47. ÉTAPE 7 - PURGE • Opération délicate; • Techniciens expérimentés; • Ne peut être retourné aux installations septiques; • Ne peut être dirigé vers un lac, un cours d'eau ou un fossé; • Neutraliser le chlore avant le rejet dans l’environnement.

  48. ÉTAPE 7 - PURGE • Drainez chaque robinet de la résidence, le cabinet d’aisance, la douche et tout autre robinet afin de vidanger correctement les conduites. • Faites aussi couler l’eau du réservoir d’eau chaude et remplissez-le d’eau exempte de désinfectant avant de le remettre en fonction.

  49. ÉTAPE 8 - ATTENTE • Attendre 5 à 10 jours avant d’échantillonner. • Durant cette période, interdire la consommation de l’eau. • Utilisation domestique permise. • Attention ! Si coliformes fécaux ou E. coli excédant 20 UFC/100 ml, l’eau ne doit pas être utilisée pour l’hygiène personnelle.

  50. ÉTAPE 9 - ANALYSE • Si les résultats d’analyses montrent à nouveau la présence de bactéries dangereuses pour la santé, il faut effectuer une seconde désinfection, voire une troisième ... C'est quelquefois nécessaire pour venir à bout de microorganismes qui colonisent depuis longtemps dans un puits.

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