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B. S., N° 765/11, âgée 22 ans Admise pour une lourdeur des membres inférieurs Antécédents :

JOURNÉES D’AUTOMNE DE LA SMN – Automne 2012. DYSTROPHIE MUSCULAIRE DE TYPE MIYOSHI: ÉTUDE D’UN CAS (MIYOSHI MYOPATHY: STUDY OF A CASE). G. Mpandzou 1 , E. Aït Ben Haddou 1 , N. Birouk 2 , W. Regragui 1 , A. Benomar 1 , R. Ouazzani 2 , M. Yahyaoui 1 .

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B. S., N° 765/11, âgée 22 ans Admise pour une lourdeur des membres inférieurs Antécédents :

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  1. JOURNÉES D’AUTOMNE DE LA SMN – Automne 2012 DYSTROPHIE MUSCULAIRE DE TYPE MIYOSHI: ÉTUDE D’UN CAS (MIYOSHI MYOPATHY: STUDY OF A CASE). G. Mpandzou1, E. Aït Ben Haddou1, N. Birouk2, W. Regragui1, A. Benomar1, R. Ouazzani2, M. Yahyaoui1. CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc, Hôpital des spécialités : 1Service de neurologie B et de neuro-génétique, 2Service de neurophysiologie . Université Mohamed V-Souissi, Faculté de médecine et pharmacie de Rabat Introduction La myopathie de Miyoshi est une dysferlinopathie rare dont l’atteinte initiale touche la musculature de la loge postérieure des jambes ; plus fréquemment retrouvée au Japon1. Nous rapportons le cas d’une patiente marocaine. Observation Discussion Iconographie • La myopathie de type Miyoshi (MM) est une dystrophie musculaire à transmission autosomique récessive due à une mutation du gène DYSF, situé sur le chromosome 2p13, codant pour la dysferline.1, 2, 3 (Fig. 3) • Les dysferlinopathiesles plus fréquentes sont représentées par2, 3 : • Myopathie des ceintures de type limb-girdlemusculardytrophy 2B (LGMD2B); • Myopathie distale de type Miyoshi., plus fréquente dans la population japonaise1. Une origine maghrébine a été rapportée dans une étude française (38%), avec un taux de consanguinité de 22%.4, 5 • Il existe aussi des phénotypes mixtes proximo-distaux d’emblée, ou distaux débutant par l’atteinte tibiale antérieure.5, 6 • Dans ce cas, le diagnostic de MM a été posé devant les arguments : • Épidémiologiques : âge jeune, consanguinité; pas de cas similaire. • Cliniques : déficit moteur distal avec amyotrophie de la loge postérieure des jambes, la distinguant des autres dystrophies distales débutant à la loge antérieure des jambes. • Biologique:s taux très élevé des CPK. • Électriques : atteinte myogène limitée au vaste externe et au jumeau. • Immuno-Histologiques : dystrophie musculaire, avec absence d’expression de la dysferline. • Le tableau de notre patient se rapproche de la littérature : • Sur le plan clinique : un début en moyenne à 21,8 ± 7,4 ans, 80% avant 30 ans; avec un sex-ratio = 1, se caractérise par une faiblesse musculaire avec incapacité de se lever sur la pointe des pieds et une amyotrophie des muscles jumeaux et soléaires.2, 5, 7 • Le taux de CPK est souvent très élevée, de 10 à 100 fois la normale.5, 8 • La biopsie musculaire montre une dégénérescence des fibres musculaires, parfois, des lésions inflammatoires pouvant orienter à tort vers une polymyosite (24% ). L’absence de vacuoles bordées est caractéristique.5,9 Le Western-blot et l’Immunohistochimie permettent d’objectiver une réduction de l’expression de la dysferline.7 • L’étude génétique , non réalisée dans notre cas, pose le diagnostic de certitude par : • 4 mutations sont fréquentes chez les cas d’origine japonaise de MM : 1939C> G, 3370G> T, 3746delG, et 4870delT.1, 10 • Des mutations distinctes ont été retrouvées pour les autres origines.5 • Le traitement curatif est inexistant à ce jour, cependant, un effet bénéfique du rituximab a été rapporté.11 L’espoir se fonde sur la thérapie génique : un "mini-gène", naturellement fonctionnel, coderait pour une "mini-dysferline" partiellement efficace dans les myocytes.12 • L’évolution est lentement progressive vers l’atteinte des muscles proximaux des membres, rarement celle de la ceinture scapulaire.13L’utilisation d’une canne se fait au bout de 16 ans et le confinement sur fauteuil au bout 22,8 ans.5 Ainsi, la kinésithérapie et l’orthopédie, le soutien psychosocial permettent de préserver la mobilité et d’améliorer la qualité de vie. • Le dépistage prénatal des grossesses à risque accru permettrait d’identifier les deux allèles responsables de la maladie. Le diagnostic préimplantatoire est indiqué lorsqu’une mutation pathogène est identifiée. • B. S., N° 765/11, âgée 22 ans • Admise pour une lourdeur des membres inférieurs • Antécédents : • Bon développement psychomoteur. • Activité sportive régulière et intense. • Pas d’histoire similaire dans la famille. • Consanguinité de deuxième degré. • Histoire de la maladie : • Depuis 2 ans, Elle présentait une lourdeur progressive du membre inférieur gauche puis droit, avec difficultés à monter les escaliers, courir, passer de la position assise à la position debout. • Pas troubles de la déglutition, ni respiratoires, ni sensitifs, ni visuels. • Examen clinique à l’admission : • Marche possible sur les talons, impossible sur la pointe des pieds avec un signe de Gowers positif. • Déficit moteur des membres inférieurs à prédominance distale. • Amyotrophie de la loge postérieure des jambes, non douloureuse, avec une abolition du reflexe idiomusculaire, sans myotonie, ni rétraction tendineuse, ni décollement des omoplates. (Fig. 1, 2) • Le reste de l’examen neurologique est normal. • L’examen systémique notamment cardiorespiratoire est sans particularité. • Conclusion clinique : • Syndrome myopathique à prédominance distale avec amyotrophie des loges postérieures des jambes • Examens complémentaires : • ENMG: la détection détermine une atteinte myogène au niveau du vaste externe droit et du jumeau externe gauche, sans atteinte du jambier antérieur droit. • Biologie : • CPK :14.286 UI/L (29-200); LDH: 544 UI/L (125-293) • Transaminases : ASAT: 175, ALAT: 124 (UI/L) • Hémogramme , Ionogramme sanguin et VS : Normaux. • Biopsie musculaire avec IHC : Dystrophie musculaire légère avec une absence d’expression de la dysferline. • Radiographie du rachis lombaire : Respect de la lordose lombaire. • EFR, ETT: sans particularités • Diagnostic retenu: Dystrophie musculaire en rapport avec une dysferlinopathie de type Miyoshi. (b) (a) Fig.1: myopathie distale de Miyoshi avec atrophie des muscles de la loge postérieure des jambes (a, b). Fig. 2: Préservation des muscles du bras • Fig. 3: Modèle de fusion membranaire calcium-dépendant permettant la réparation du sarcolemme ► Recrutement de dysferlines cytosoliques marquées ► Genèse d’un site initial de réparation ► Recrutement séquentiel d’annexines vers un site associant dysferline et annexine A6.2, 3 Conclusion Ce cas clinique souligne l’intérêt de rechercher une myopathie de type Miyoshi devant toute myopathie à prédominance distale, plus particulièrement celles débutant à la loge postérieure des jambes. References Takahashi T, Aoki M, Tateyama M, et al. Dysferlin mutations in Japanese Miyoshi myopathy : relationship to phenotype. Neurology. 2003 Jun 10; 60 (11):1799-1804. Klinge L, Aboumousa A, Eagle M, et al. New aspects on patients affected by dysferlin deficient muscular dystrophy. J NeurolNeurosurg Psychiatry. 2010 Sept; 81 (9): 946-953. 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