1 / 15

Michèle VIALE , Secrétaire du Comité d’Entreprise d’Equant Francis GINSBOURGER

RENOUVELER LA CRITIQUE SYNDICALE ET LE MODE D’EXPERTISE FACE AUX DÉLOCALISATIONS L ’exe mple d’Equant. Michèle VIALE , Secrétaire du Comité d’Entreprise d’Equant Francis GINSBOURGER Directeur du développement du Cabinet atefo Chercheur associé à l’Ecole des Mines de Paris.

Download Presentation

Michèle VIALE , Secrétaire du Comité d’Entreprise d’Equant Francis GINSBOURGER

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. RENOUVELER LA CRITIQUE SYNDICALE ET LE MODE D’EXPERTISE FACE AUX DÉLOCALISATIONS L’exemple d’Equant Michèle VIALE, Secrétaire du Comité d’Entreprise d’Equant Francis GINSBOURGER Directeur du développement du Cabinet atefo Chercheur associé à l’Ecole des Mines de Paris « Economie mondialisée et stratégie industrielle » Questions et réponses syndicales

  2. LE QUESTIONNEMENT SYNDICAL « Economie mondialisée et stratégie industrielle » Questions et réponses syndicales

  3. Contexte général • Vente de services de télécommunications aux entreprises multinationales. • La société est historiquement très fortement basée en Europe et aux Etats-Unis. • Les secteurs clients traditionnels sont • Compagnies aériennes • Banques assurance • Telecom internationales des grands comptes France • 12000 salariés dont 1600 en France. En France il y a 92% de cadres, 26% de salariées. L’âge moyen est de 40 ans. « Economie mondialisée et stratégie industrielle » Questions et réponses syndicales

  4. Le contexte international • Les délocalisations se font dans le contexte particulier d’une société où … • 80% des salariés travaillent déjà de façon internationale • Ils ont l’habitude des changements de localisations d’activité au gré de diverses contraintes: • politique industrielle (clients, partenaires…) • politique fiscale (zones défiscalisée, aides…) … mais où : • Les centres névralgiques sont toujours restés dans les pays fortement industrialisés • Afin de favoriser la proximité avec la base client « Economie mondialisée et stratégie industrielle » Questions et réponses syndicales

  5. Les délocalisations, deux étapes • Première étape : délocalisation des activités internationales • Activités opérationnelles, de la prise de commande au service après vente (Inde, Egypte, Bresil follow the sun) • Processus décrit et maitrisé • Aujourd’hui tout est délocalisé sauf les activités inhérentes: • aux clients: installateurs sur site • aux telcos: achat de boucles locales • Activités informatiques • Délocalisation en fonction des opportunités - conduite de façon à limiter l’impact sur l’emploi en France • Pas de stratégie industrielle associée • Deuxième étape : délocalisations des activités France et recherche du plus bas coût sur toutes les activités « Economie mondialisée et stratégie industrielle » Questions et réponses syndicales

  6. Le questionnement syndical? • Comment suivre l’évolution des emplois et des compétences en France • Dans un contexte où les salariés ne se sentent pas concernés par la nouvelle stratégie de migration vers les services • Lorsque ¼ des effectifs en France ne sont pas salariés de la société – hors activités externalisées • Au service de quelle stratégie industrielle les réductions de coûts - qui motivent les délocalisations - sont-elles ? • Quel pan d’activité est-il développé? • Quel positionnement de marché? • Comment l’entreprise se différencie-t-elle de ses concurrents? « Economie mondialisée et stratégie industrielle » Questions et réponses syndicales

  7. Le questionnement syndical • Trouver le juste milieu et la bonne priorité entre • La protection des salariés • La prise en compte des nécessaires mutations de l’entreprise dans son contexte concurrentiel • Ainsi que • La valorisation des compétences collectives • L’ accompagnement des évolutions des métiers et des nécessaires mobilités • Ramener un peu de réalité • pour contrer le décrochage entre les stratèges pris dans le formatage imposé par la communication financière, qui les empêche de percevoir les effets de la politique industrielle … et le terrain C’est en discutant de ces questions au sein du groupe MOOS que nous avons chargé Francis d’un audit sur la situation « Economie mondialisée et stratégie industrielle » Questions et réponses syndicales

  8. Le mode d’expertise « Economie mondialisée et stratégie industrielle » Questions et réponses syndicales

  9. Répondre à la demande du CE d’Equant … • Aider le CE à élaborer des positionsen vue de la négociation d’un accord de Gestion Previsonnelle des Emplois et des Compétences (GPEC législation française), envisagée, • non pas comme un exercice RH froid et technocratique de gestion sociale de l’emploi (changements d’organisation, impacts emploi/métiers puis traitement social), • mais comme un cadre permettant une double confrontation • Confrontation entre la gestion des compétences et une gestion par les compétences • Confrontation entre deux manières de traiter les mutations « Economie mondialisée et stratégie industrielle » Questions et réponses syndicales

  10. … par un diagnostic de la valorisation des compétences • Interroger la stratégie de (dé)localisation (et de transition) à partir du travail : • un enjeu récurrent lorsqu’une entreprise intégrée externalise/délocalise la fabrication / les activités banalisées • Interroger les salariés : un groupe de la réflexion initiée par le CE, parmi d’autres • Entretiens avec 16 groupes de 4/5 salariés sur 3 sites • 1/ expliquer son travail et les changements • 2/ l’avenir et les ressources de toutes sortes faire face « Economie mondialisée et stratégie industrielle » Questions et réponses syndicales

  11. Délocalisations (IT) « ceux qui subissent et ceux qui choisissent » • Un sentiment massif de fragilité et de précarité • Risques pour l’emploi …. travail insatisfaisant, perte de compétence • Passer du faire au faire faire (absence de preparation des cadres) « Economie mondialisée et stratégie industrielle » Questions et réponses syndicales

  12. Les deux critiques des délocalisations 1/la critique « socio-technique » : les coûts cachés • Des décisions et une politique « rationnelles » ? • Calcul sur le papier et réalités de terrain • Erreurs et turn-over • Le coût de faire faire • Une rationalité limitée? « Economie mondialisée et stratégie industrielle » Questions et réponses syndicales

  13. Les deux critiques des délocalisations 2/une critique « au nom de la compétence » • Les trois registres • Critique de la mise en œuvre des décisions, de la politique de délocalisation • Critique de l’absence (ou des insuffisances) de visibilité et de justification de la stratégie d’ensemble • expliciter la stratégie d’ensemble et la place du travail dans sa mise en œuvre • Une demande d’anticipation (réduire les risques) ?   • économique • pro-active (saisir les opportunités) • Les domaines de gestion concernés par cette critique • La reconnaissance de la compétence et de l’expérience (ex. VAE) • L’actualisation de la compétence : d’abord dans un travail apprenant, + formation • Le soutien par l’organisation (ex. dans la relation client) • La mise en valeur économique de la compétence en cohérence avec la stratégie • Relayer cette critique : un syndicalisme de la compétence ? « Economie mondialisée et stratégie industrielle » Questions et réponses syndicales

  14. Conclusion « Economie mondialisée et stratégie industrielle » Questions et réponses syndicales

  15. Comment la CFDT Equant aborde la GPEC • Responsabiliser, arrêter d’infantiliser, redonner aux salariés leur statut de co-laborateur • Rendre les salariés acteurs de la mutation d’entreprise; il faut les intégrer au projet et leur donner un avenir. Si les salariés n’ont pas d’avenir dans le projet de mutation, ils bloquent le processus; ils jouent le rôle du ‘sac de sable’ • Mettre en cohérence les outils de suivi de la stratégie de l’entreprise • Commission formation : mettre en adéquation le plan de formation avec la stratégie • Commission emploi : faire en sorte que les suivis d’effectifs soient mis en relation avec les changements organisationnels liés à la mise en œuvre de la stratégie • Commission économique : Plutôt qu'une chambre d'enregistrement des résultats cette commission doit pouvoir suivre les boucles de retour qui permettent de valider la pertinence d'une stratégie Afin de donner aux représentants du personnel et aux salariés les moyens de s’approprier les mutations de l’entreprise et de gérer leur parcours professionnel « Economie mondialisée et stratégie industrielle » Questions et réponses syndicales

More Related