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SOCIOLOGIE DU RISQUE

SOCIOLOGIE DU RISQUE. IFSI RA 19 février 2010. OBJECTIFS Définir le « risque » Repérer les caractéristiques du « risque » et du « danger » Comprendre la nécessité du risque en lien avec l’évolution de la société

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SOCIOLOGIE DU RISQUE

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  1. SOCIOLOGIE DU RISQUE IFSI RA 19 février 2010 OBJECTIFS Définir le « risque » Repérer les caractéristiques du « risque » et du « danger » Comprendre la nécessité du risque en lien avec l’évolution de la société Citer les déterminants des comportements à risque (facteurs individuels, comportementaux, environnementaux) Repérer les stades du développement des enfants et adolescents et défis associés

  2. INTRODUCTION Étymologie : • risco, en italien (ou riesgo, en espagnol), dérivé du latin resecum, « ce qui coupe », soit l’écueil qui menace les navires, puis tout danger auquel sont exposées les marchandises en mer. • rixicare, se quereller, ce qui a donné « rixe », soit une situation sociale de danger… Risque ou danger ? Le danger peut être défini comme une menace réelle à laquelle on est physiquement soudainement exposé (« je suis face au danger ») quand le risque est la probabilité d’être exposé à ce danger. Paradoxalement, dans le langage commun : il y a souvent l’idée d’une probabilité de « l’exposition » au risque (et donc une éventuelle responsabilité), lorsque le danger peut surprendre et être sans cause. On peut retenir : le risque est la mesure de la menace en terme de probabilité de pertes associée au phénomène qui se présente et de vulnérabilité spécifique de l’élément exposé. (pourtant, la perception du risque n’est nullement une appréciation objective des dangers…)

  3. I. Une sociologie du risque, pourquoi ? • Un nombre croissant de chercheurs en sciences humaines s’intéresse aux risques. • De plus en plus de dangers sont devenus des risques (tentatives de les mesurer avec des outils scientifiques – statistiques). Exemple : accidents avant le 19ème inéluctables – à qui la faute ? ; puis industrialisation et accidents du travail (principe de responsabilité, mais si procès de l’industrialisation, impasse pour le développement économique), donc passage de la faute au risque en passant par la notion de dommage. Puis idée de calcul potentiel et donc assurance.

  4. Une sociologie du risque, pourquoi ?(2) • Nous allons voir qu’il n’y a pas toujours de consensus social sur le niveau de dangerosité. Par contre, les sociologues peuvent s’interroger sur la manière dont se forment les constructions sociales du risque (qui les définit, quels pouvoirs sont en jeu, quelles représentations collectives, qui va être désigné comme responsable…) • Autre élément : il existe donc une gestion sociale du risque qui peut être étudiée (un milieu, une tranche d’âge, certaines catégories de personnes peuvent être plus vulnérables). Cette gestion engendre une prévention. (Distribution sociale des risques). • Les risques mis en évidence vont recevoir un contrôle social (condition de ce contrôle est une conscience collective du danger). Chaque société va faire une sélection parmi les risques. Il peut exister des sociétés exposées à de grands risques sans la moindre conscience du risque.

  5. II. Une société risquée ? Serions-nous hypersensibles aux risques ? Quelles raisons : médiatisation, longévité, nouveaux risques, individualisme (plus de valeurs sociales du risque, plus de raison transcendante du danger…), cercle vicieux des chiffres…

  6. Risque, croyances et imaginaire collectif • Y compris dans les sociétés dites rationalistes des éléments de croyances persistent dans nos imaginaires collectifs. (des comportements irrationnels). • La croyance agit comme une pensée associée à une représentation de l’information. C’est-à-dire qu’il y a une interprétation des situations de la vie courante. (Les croyances ont un « principe actif »)

  7. Le raisonnement d’ULRICH BECK1986 - La Société du risque • Nous serions passés de risques pris personnellement à une situation de menaces collectives. • Pose problème à une époque où nous souhaitons maîtriser notre destin. • Des risques peu visible qui ont besoin de la science pour devenir visibles… (exemple maladies nosocomiales) – en plus les relations entre phénomènes et causes ne sont pas toujours évidents. • Problème parfois la science est la solution, parfois elle est à l’origine du problème (de plus les experts ne sont pas toujours d’accord entre eux…)

  8. III. Risque et sécurité au cœur du lien social • La condition humaine est risquée donc tout ce qui est susceptibles de briser la vie collective ou l’existence individuelle doit être aménagé… • Les craintes ne sont pas les mêmes dans une culture, une classe sociale ou à certaines époques(reflet d’une vision du monde – chaque culture fabrique des risques liés à son mode de vie).

  9. Distinction sociale du risque La perception sociale du risque montrent qu’il existe une conscience des risques environnementaux et nucléaires (par exemple) mais ils sont parfois secondaires face à d’autres risques comme la perte de l’emploi. • Risque pour la santé / risque pour l’identité… (ex. Alcool). • Les campagnes de prévention liées à la santé publique cherchent à convaincre les populations de leur méconnaissance des risques réels.

  10. Représentations sociales du risque • Les représentations sociales du risque se divisent selon l’éloignement ou la proximité de la source de péril et selon sa nature. Des clivages liés aux conditions sociales au sein même des institutions apparaissent ainsi. • Exemple DOUGLAS et CALVEZ (Sida) Attitudes face au Sida dépendent des sources d’information privilégiée et de la conception du corps • Confiance ou méfiance dans le discours institutionnelles • Communauté (proches) pression pour conformisme aux conceptions du groupe ou décisions individualistes • Conceptions du corps : poreux/perméable (protection difficile) ; très résistant (système immunitaire ok) ; double protection (des points d’entrée à contrôler // corps social) ; une machine à entretenir.

  11. IV. L’enfance du risque … des risques nécessaires pour grandir. • La perception du danger est un apprentissage • Reconnaissance et acquisition de compétences canalisent la notion de risque. • Le jeu avec risque est valorisant aux yeux des autres.

  12. V. La période la plus risquée ? ATTENTION : La jeunesse n’est pas une, elle est multiple comme la population adulte. • L’adolescence « un temps précaire ». • Problème de l’identification aux rôles sociaux… • Période de tâtonnements : d’expérimentations.

  13. Conduites à risques des adolescents 15% des jeunes déclarent avoir fait quelque chose de risqué par défi ou plaisir lors des 12 derniers mois. DEF. : « les conduites à risque ont pour trait commun l’exposition de soi à une probabilité non négligeable de se blesser ou de mourir, de léser son avenir personnel ou de mettre sa vie en péril. » • des conduites répétitives qui mettent en jeu l’existence (les conduites à risques). • des conduites suicidaires ? Ex. anorexie / alcoolisation / relations sexuelles non protégées. • Rites de passage et rites ordalique

  14. Parlement des enfants, Paris, France Parlement des enfants, Fès, Maroc

  15. CAS CONCRET du risque alimentaire RAPPEL : un protocole culturel socialisé dans un espace contraignant avec des normes. L’anxiété de l’incorporation L’omnivore : associe l’adaptabilité dans presque n’importe quel environnement et la recherche de diversification. L’empoisonnement est inscrit dans les imaginaires sociaux. (ACTE ALIMENTAIRE = FAIRE DES CHOIX y compris symbolique) Malbouffe et industrialisation Thème médiatique qui apparaît dans les années 70 : associant des conditions de production, de distribution et de consommation ; remise en cause de la qualité des aliments ainsi produits.

  16. Vers une mondialisation du risque alimentaire ? • Fin de la seconde guerre mondiale mémoire des privations mène à l’idée abondance : «Pacte productiviste » donc révolution technologique (rupture des rapports directs homme-nature ; fin du lien fort entre organisation sociale et alimentation, se nourrir devient un droit). • Forte augmentation de la diversité alimentaire avec développement entreprises agroalimentaires transnationales (déconnexion de l’aliment avec son milieu d’origine). Pourtant, force des particularismes (logique d’adaptation marketing de la part des distributeurs et culturelle de la part des populations).

  17. RESUME 1° Situation de surabondance / situation inédite 2° Baisse des contrôles sociaux sur les pratiques mais augmentation des contrôles sur la production 3°multiplication des discours sur l’alimentation

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