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Atelier régional FAO- COOP. Japonaise  

Atelier régional FAO- COOP. Japonaise  . Ouagadougou 23 au 27 mars 09. Communication du ROPPA:. Situation du privé dans la riziculture en Afrique de l’Ouest. Mars 09. Présentation du ROPPA. I. Introduction : Qui sommes nous?. Mission : Défendre les intérêts des producteurs

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  1. Atelier régional FAO- COOP. Japonaise   Ouagadougou 23 au 27 mars 09 Communication du ROPPA: Situation du privé dans la riziculture en Afrique de l’Ouest Mars 09

  2. Présentation du ROPPA

  3. I. Introduction : Qui sommes nous? Mission : Défendre les intérêts des producteurs favoriser le développement des exploitations familiales et de l’agriculture paysanne tout en maîtrisant les politiques liées à la libéralisation des économies nationales et à la mondialisation des échanges commerciaux. • Date de création : 2000 • Membres : 12 plates-formes paysannes (1 par pays) • Espace géographique : CEDEAO

  4. III. Contexte de la riziculture: potentialités et atouts • Un potentiel important de terre et de ressources en eau pour développer la riziculture; • Seulement 1,2% des terres irrigables est mis en valeur; • Diversité des systèmes rizicoles: riziculture irriguée, pluviale, de bas fond, mangrove, plaine alluviale; • Un accroissement des superficies (69%) et des rendement (25%) entre 1975 et 1995 (ADRAO); • Faible niveau d’accès et d’adoption des technologies Il existe une possibilité réelle d’accroître considérablement l’offre régionale en riz 4 4 4

  5. III. Contexte de la riziculture: importance stratégique du riz • La production rizicole implique 20 millions de petits producteurs dont la majorité sont des femmes; • Le niveau de couverture de la demande par l’offre régionale est estimée à environ 60% 5 5 5 5

  6. IV. Dynamique des acteurs privés dans la filière riz en AO Période 1963 – 1987 : Intervention massif des Etats Environnement production Acteurs privés • Intervention des Etats dans l’amélioration de l’offre de production (Aménagement de périmètres rizicoles, facilitation accès aux intrants, services de conseil-agricoles & de vulgarisation de proximité…). • Intervention des Etats dans l’organisation des producteurs • Intervention des Etats dans la commercialisation (Structures d’achat de transformation et de vente du riz local, structures de contrôle des importations de riz…). • Installations de rizeries gérées par les services de l’Etat. • Coopératives rizicoles mises en place par les Etats (souvent structurées en unions et fédérations régionales ou nationales avec souvent des représentants de l’administration publique dans les organes de gestion et d’orientation). • Commerçants importateurs avec des licences d’importation donnés par les structures compétentes de l’Etat. • Dans certains cas (Mali) artisans privés formés et installés pour soutenir la mécanisation sur les périmètres rizicoles (fabrications d’outils, de pièces de rechanges, réparation des outils…). 6 6 6 6

  7. IV. Dynamique des acteurs privés dans la filière riz en AO Période 1987 – 1995 : Désengagement des Etats Acteurs privés Environnement production • Coopératives rizicoles et OPR qui retrouvent une nouvelle dynamique, se structurent /ou se renforcent et développent plus de services. • Commerçants importateurs: qui sont plus importants avec une diversification des pays d’importation (doublement ou triplement selon les pays). • Industriels: émergence de petites unités privées de transformation sur les plaines à côté des grandes unités rétrocédées par les Etats. • Fournisseurs d’intrants: émergence de services privés dans le secteur des intrants • Difficultés financières des structures Etatiques intervenant dans la production et/ou la commercialisation. • Application PAS avec Démantèlement des structures d’intervention des Etats pour la production et la commercialisation. • Dévaluation du Francs CFA • Rizeries gérées par les Etats remises aux plaines rizicoles ou à des opérateurs privés. • Augmentation des prix des facteurs de production. • Réforme des institutions nationales de conseil et de recherche agricoles 7 7 7 7

  8. IV. Dynamique des acteurs privés dans la filière riz en AO Période 1995 – 2006 : Politiques de libéralisation Acteurs privés Environnement production • Coopératives rizicoles, OPR & au PFP nationales pour plaidoyer. • Agrobusiness/nouveaux acteurs • Commerçants: émergence de petits commerçants de riz local en plus des commerçants importateurs. • Groupements de femmes: Commerce du riz étuvé qui s’est progressivement développé. • Industriels: nouvelle génération d’unités de transformation privées ( capacités plus importantes). • Fournisseurs d’intrants: accroissement nombre • Equipementiers & artisans • Elaboration plan d’action dans la filière avec une implication des acteurs professionnels dans leur gouvernance : appui à la structuration et au renforcement des capacités des acteurs pour assurer la gouvernance de la filière, aménagement site de production… • Promotion de la concertation des différents groupes d’acteurs de la filière au niveau national et/ou régional ( Interprofessions, espace d’échanges avec les structures étatiques…) • Mise en place observatoire de la filière • Appui d’ONG aux OPR pour le développement de services (production & commercialisation), le plaidoyer…. 8 8 8 8

  9. IV. Dynamique des acteurs privés dans la filière riz en AO Période 2007 – 2008 : Nouvelle intervention des Etats Acteurs privés Environnement production • Effets négatifs et cumulatifs de différentes crises: énergétique, environnementale, alimentaire, financière. • Forte tension de l’offre de riz sur le marché international. • Emeutes et manifestations contre la vie chère dans différents pays de la sous région. • Intervention des Etats pour assurer l’accès du riz sur les marchés nationaux (facilitation importation, boutiques témoin…). • Initiatives Etat, OIER et partenaires pour accroissement de la production locale • Coopératives rizicoles et OPR et plates-formes nationales: qui ont revendiqué des appuis plus efficaces, plus cohérents et durables. • Commerçants: soutenus pour les importations. • Groupements de femmes. • Industriels: perturbé par les interventions de l’etat. • Fournisseurs d’intrants: perturbés par les interventions de l’Etat. • Agrobusiness ou nouveaux acteurs. • Equipementiers & artisans 9 9 9 9

  10. V. Situation actuelle des acteurs privés dans la filière riz en AO Les OPR (coopératives, structures nationales et régionale) • faible capacité professionnelle pour développer des services pour les membres et/ou faciliter leur accès à des services. • Besoin accompagnement pour le renforcement de la structuration et l’organisation, la capacité de plaidoyer et de suivi des politiques et programmes concernant le riz. • Besoin d’appui pour faciliter l’information et la communication entre les différents niveaux d’organisation. • Nécessité de renforcement et amélioration du dialogue et la concertation avec les autres groupes d’acteurs. • Existence de structures locales, régionales et nationales. • Organisation au sein des plates-formes paysannes nationales. • Processus de mis en place d’un espace régional de concertation des OPR au sein du ROPPA. • Développement/renforcement des services aux membres (accès aux intrants, commercialisation, formation…). • Plaidoyer pour des politiques et programmes rizicoles plus appropriés et politiques commerciales en faveur de la promotion des filières riz nationales et d’une filière régionale. 10 10 10 10

  11. V. Situation actuelle des acteurs privés dans la filière riz en AO Les OP impliquées dans la multiplication/diffusion de semences améliorées de riz • faible capacité professionnelle des organisations des multiplicateurs de semences. • Besoin d’appui pour renforcer la collaboration avec les services techniques de contrôle et de certification. • Absence ou faible application de la réglementation. • Besoin de renforcement de l’organisation, la capacité de plaidoyer. • Besoin d’appui pour faciliter l’information et la communication. • Nécessité de renforcement du dialogue et la concertation avec les autres groupes d’acteurs. • Existence de structures locales, et nationales. • Organisation au sein des plates-formes paysannes nationales. • Collaboration avec les services publics de recherche agricole, de conseil agricole et de protection des végétaux. • Développement de services de formation pour le renforcement des capacités techniques et de gestion au profit des membres. 11 11 11 11

  12. V. Situation actuelle des acteurs privés dans la filière riz en AO Les groupements de femmes pour l’étuvage • faible capacité financière pour l’achat du riz paddy en grande quantité. • Manque d’infrastructure et de matériel pour assurer la qualité de la production (aire de séchage, épierreuse, matériel de conditionnement…). • faible capacité de gestion et de management économique. • Faible capacité d’information et de prospection de nouveaux marchés. • Structuration progressive ces dernières années. • Organisation au sein des OPR et/ou en forte collaboration avec elles. • Contribution importante dans la commercialisation de la production locale sur certaines plaines rizicoles. • Maîtrise de plus en plus importante de la technique de transformation par étuvage. • Collaboration avec les institutions de recherche en technologie alimentaire. 12 12 12 12

  13. V. Situation actuelle des acteurs privés dans la filière riz en AO Les industriels (rizeries) • faible capacité financière pour l’achat du riz paddy en grande quantité et pour organiser la commercialisation. • faible capacité professionnelle (gestion & management, marketing…). • faible niveau (voir inexistant) organisation et structuration des industriels. • Vision stratégique pour les filières nationales et régionale très peu perceptible. • faible capacité de plaidoyer. • Vétusté du matériel de transformation • Coûts de transformation élevés • Très souvent opérateurs économiques privés nationaux. • Nombre en croissance. • Amélioration de la qualité et la diversification de l’offre de riz local aux consommateurs. • Unités très souvent multifonctionnelles (transformation de céréales en général). 13 13 13 13

  14. V. Situation actuelle des acteurs privés dans la filière riz en AO Les fournisseurs d’intrants • faible capacité financière pour les importations. • Faible niveau de professionnalisme. • Faiblesse de l’offre de services absence engrais spécifiques, de services d’accompagnement et conseil, problème de qualité des intrants…). • Absence ou faible application du cadre juridique et règlementaire, du contrôle, notamment pour les semences. • réseaux associatifs nationaux et régional peu structurés et peu fonctionnels • Faible participation aux actions de plaidoyer • Opérateurs économiques privés nationaux importateurs ou représentants des firmes internationales. • Accroissement important du nombre. • Diversification des sources d’approvisionnement. • Amélioration progressive des services de proximités (boutiques déconcentrées). 14 14 14 14

  15. V. Situation actuelle des acteurs privés dans la filière riz en AO Les équipementiers et artisans • Faible niveau d’organisation et de structuration (notamment équipementier). • Réseaux nationaux et régionaux des artisans ruraux peu fonctionnels. • Absence ou faiblesse stratégie de plaidoyer pour la promotion des filières riz nationales. • Opérateurs économiques privés nationaux et investisseurs étrangers. • Accroissement important du nombre. • Diversification des sources d’approvisionnement. • Amélioration progressive des services de proximités (boutiques déconcentrées, services d’accompagnement…). • Développement collaboration avec les OPR 15 15 15 15

  16. V. Situation actuelle des acteurs privés dans la filière riz en AO Les commerçants • Faible capacité financière des commerçants de riz local. • faible niveau de professionnalisme. • Faible niveau d’actions de plaidoyer en faveur du riz local. • Coûts de transaction élevés. • Faible intérêt et/ou manque de capacités pour la commercialisation du riz local. • Opérateurs économiques privés nationaux. • Organisation en structures nationales. • Diversification des sources d’approvisionnement. • Réseaux importants de distribution touchant les marchés hebdomadaires locaux où les petits producteurs vendent et s’approvisionnent. • Emergence de commerçants de riz local. 16 16 16 16

  17. VI. Perspectives pour le développement de la filière riz en AO • Amélioration de l’offre de production locale pour les besoins nationaux et la perspective du marché agricole et agroalimentaire régional • renforcement des initiatives publiques visant l’accroissement de la production • Mise en œuvre diligente des politiques agricoles régionales et l’ensemble des politiques sectorielles visant ‘amélioration de la production agricole locale, notamment en riz ‘ECOWAP/PADD, PAU….). • Promotion de la transformation du riz au niveau des plaines rizicoles et renforcement des initiatives des opérateurs privées. • Application déclaration de Maputo. • Renforcement de la coopération technique Sud/Sud et la Nord/Sud (au niveau des acteurs professionnels) en matière de riziculture. • Mise en place d’une législation pour la multiplication et la diffusion de semence de riz. 17 17 17 17

  18. VI. Perspectives pour le développement de la filière riz en AO • Mis e en œuvre de politique commerciale favorable à la promotion des filières riz nationales • Protection tarifaire appropriée au niveau de la CEDEAO (récatégorisation des bandes tarifaires dans le TEC de la CEDEAO). • Création/renforcement d’un marché régional unique de produits agricoles et agroalimentaire • Renforcement de la structuration et les capacités des organisations professionnelles de la filière, notamment les OPR (analyse de l’environnement, vision stratégique, plaidoyer, suivi et participation à l’élaboration et à la gouvernance des politiques et programmes…) • Renforcement des capacités des services de recherche agricole et de conseil agricole et leur collaboration avec les organisations professionnelles des paysans, transformateurs….. 18 18 18 18

  19. VI. Perspectives pour le développement de la filière riz en AO Mise en place d’une approche de régulation des marchés engageant la responsabilité et impliquant plusieurs groupes d’acteurs professionnels dans des contrats visant une optimisation globale dans les chaînes de valeur: • Les producteurs cherchent des prix rémunérateurs et stables. • Les consommateurs veulent un marché stable, des prix accessibles et des produits de qualité. • Les transformateurs, transporteurs et distributeurs veulent aussi des revenus stables et valorisant leurs métiers. • Les banques veulent des clients solvables dans le secteur agricole et agroalimentaire. • La stabilité garantissant la sécurité alimentaire pour les populations 19 19 19 19

  20. VI. Perspectives pour le développement de la filière riz en AO Représentation schématique d’un contrat multiacteurs pour la régulation de l’offre au canada. 20 20 20 20

  21. Quel avenir pour l’agriculture familiale agricole dans un contexte marqué par une volonté politique affichée de soutenir l’agrobusiness?

  22. Une stratégie publique orientée agro business? ( Cas du Mali )

  23. Merci pour votre aimable attention.

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