1 / 26

Alexis de TOCQUEVILLE et le CANADA

Alexis de TOCQUEVILLE et le CANADA.

bijan
Download Presentation

Alexis de TOCQUEVILLE et le CANADA

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Alexis de TOCQUEVILLE etle CANADA

  2. Petite chronologie de la Nouvelle-France1534. Jacques Cartier reconnaît le cours inférieur du Saint-Laurent et prend possession du Canada au nom du roi de France. 1608. Samuel de Champlain fonde Québec. 1627. Richelieu constitue la Compagnie des Cent Associés, chargée de coloniser le pays. 1713. À la Paix d’Utrecht, la France cède à l’Angleterre la baie d’Hudson, l’Acadie et la plus grande partie de Terre-Neuve.1759. Les Anglais s’emparent de Québec, défendu par Montcalm.1763. Par le traité de Paris, la France cède tout le Canada à l’Angleterre.

  3. PlanIntroduction : Un regain d’intérêt à la fin des années soixante 1) Alexis Clérel de Tocqueville : portrait d’un ‘aristo-démocrate’2) Tocqueville au Canada a) Un peuple vaincu et humilié b) Un réveil national c) Un avenir incertain3)Tocqueville et la Nouvelle-France a) les institutions de la Nouvelle-France ont entravé l’essor de la colonie : Un gouvernement autoritaire et centralisé, pas d’institutions locales. (Note 20 de L’ancien Régime et la Révolution). b) le caractère national s’opposait à l’entreprise coloniale Quelques idées sur les raisons qui s’opposent à ce que les Français aient de bonnes colonies (1833) BibliographieQuestions et discussion

  4. Source : Beinecke Rare Book and Manuscript Library, Yale University. « Je n’ai pas de traditions, je n’ai pas de parti, je n’ai point de cause, si ce n’est celle de la liberté humaine »

  5. Source : Beinecke Rare Book and Manuscript Library, Yale University. Château de Tocqueville (Manche)

  6. Source : Beinecke Rare Book and Manuscript Library, Yale University. « Je n’ai pas de traditions, je n’ai pas de parti, je n’ai point de cause, si ce n’est celle de la liberté humaine »

  7. « J’avoue que, dans l’Amérique, j’ai vu plus que l’Amérique ; j’y ai cherché une image de la démocratie elle-même, de ses penchants, de son caractère, de ses préjugés, de ses passions ; j’ai voulu la connaître, ne fût-ce que pour savoir du moins ce que nous devions espérer ou craindre d’elle. »

  8. Voyage de Tocqueville et Beaumont en Amérique du Nord Source : Beinecke Rare Book and Manuscript Library, Yale University.

  9. Voyage de Tocqueville et Beaumont au Canada

  10.   « L’homme qui était accroupi au fond de cette fragile embarcation portait le costume et avait toute l’apparence d’un Indien. (...) Comme je me préparais moi-même à y monter, le prétendu Indien s’avança vers moi, me plaça deux doigts sur l’épaule et me dit avec un accent normand qui me fit tressaillir : ‘N’allez pas trop vite, y en a des fois qui s’y noient’. Mon cheval m’aurait adressé la parole que je n’aurais pas, je crois, été plus surpris. J’envisageai celui qui m’avait parlé et dont la figure frappée des premiers rayons de lune reluisait alors comme une boule de cuivre : ‘Qui êtes-vous donc, lui dis-je, le français semble être votre langue et vous avez l’air d’un Indien ?’ Il me répondit qu’il était un bois-brûlé, c’est-à-dire le fils d’un Canadien et d’une Indienne. »

  11. Source : Beinecke Rare Book and Manuscript Library, Yale University. Au cours des « quinze jours au désert »

  12. « Le fond de la population, l’immense majorité, est partout française. Mais, il est facile de voir que les Français sont le peuple vaincu ». « Nous avons retrouvé, surtout dans les villages éloignés des villes, les anciennes habitudes, les anciennes mœurs françaises. Autour d’une église surmontée du coq et de la croix fleurdelysée... » « Je viens de voir dans le Canada un million de Français braves, intelligents, faits pour former un jour une grande nation française en Amérique, qui vivent en quelque sorte en étrangers dans leur pays. Le peuple conquérant tient le commerce, les emplois, la richesse, le pouvoir. Il forme les hautes classes et domine la société entière. Le peuple vaincu, partout où il n’a pas l’immense supériorité numérique, perd peu à peu ses mœurs, sa langue, son caractère national. Voilà les effets de la conquête ou plutôt de l’abandon. »

  13. « Les Français d’Amérique sont aux Français de France, ce que les Américains sont aux Anglais. Ils ont conservé la plus grande partie des traits originaux du caractère national et l’ont mêlé avec plus de moralité et de simplicité. Ils sont débarrassés, comme eux, d’une foule de préjugés et de faux points de départ qui font et feront toujours les misères de l’Europe. En un mot, ils ont, en eux, tout ce qu’il faudrait pour créer un grand souvenir de la France dans le Nouveau Monde ».

  14. «  En politique comme en philosophie et en religion, l’intelligence des peuples démocratiques reçoit avec délices les idées simples et générales. Les systèmes compliqués la repoussent, et elle se plaît à imaginer une grande nation dont tous les citoyens ressemblent à un seul modèle et sont dirigés par un seul pouvoir »

  15. PlanIntroduction : Un regain d’intérêt à la fin des années soixante 1) Alexis Clérel de Tocqueville : un ‘aristo-démocrate’2) Tocqueville au Canada a) Un peuple vaincu et humilié b) Un réveil national c) Un avenir incertain3)Tocqueville et la Nouvelle-France a) les institutions de la Nouvelle-France ont entravé l’essor de la colonie : Un gouvernement autoritaire et centralisé, pas d’institutions locales. (Note 20 de L’ancien Régime et la Révolution). b) le caractère national s’opposait à l’entreprise coloniale Quelques idées sur les raisons qui s’opposent à ce que les Français aient de bonnes colonies (1833) BibliographieQuestions et discussion

  16. « C’est dans les colonies qu’on peut le mieux juger la physionomie du gouvernement de la métropole, parce qu c’est là que d’ordinaire tous les traits qui la caractérisent grossissent et deviennent plus visibles. Quand je veux juger l’esprit de l’administration de Louis XIV et ses vices, c’est au Canada que je dois aller. On aperçoit alors la difformité de l’objet comme dans un microscope »

  17. « Au Canada donc, pas l’ombre d’institutions municipales ou provinciales, aucune force collective autorisée, aucune initiative individuelle permise. Un intendant ayant une position bien autrement prépondérante que celle qu’avaient ses pareils en France ; une administration se mêlant encore de bien plus de choses que dans la métropole, et voulant de même faire tout de Paris, malgré les dix-huit cents lieues qui l’en séparent ; n’adoptant jamais les grands principes qui peuvent rendre une colonie peuplée et prospère, mais, en revanche, employant toutes sortes de petits procédés artificiels et de petites tyrannies réglementaires pour accroître et répandre la population »

  18. « Cela se passe sous Louis XIV ; ces édits sont contresignés Colbert. On se croirait déjà en pleine centralisation moderne et en Algérie. Le Canada est en effet l’image fidèle de ce qu’on a toujours vu là. Des deux côtés, on se trouve en présence de cette administration presque aussi nombreuse que la population, prépondérante, agissante, réglementaire, contraignante, voulant prévoir tout, se chargeant de tout, toujours plus au courant des intérêts de l’administré qu’il ne l’est lui-même, sans cesse active et stérile »

  19. « Il est presque impossible de déterminer la population pauvre et honnête de nos campagnes à aller chercher fortune hors de sa patrie. Le paysan craint moins la misère dans le lieu qui l’a vu naître que les chances et les rigueurs d’un exil lointain. C’est cependant avec cette espèce d’hommes qu’on peut former le noyau d’une bonne colonie »

  20. « La France, par sa position géographique, son étendue et sa fertilité, a toujours été appelée au premier rang des pouvoirs du continent. C’est la terre qui est le théâtre naturel de sa puissance et de sa gloire ; le commerce maritime n’est qu’un appendice de son existence. La mer n’a jamais excité chez nous et n’excitera jamais ces sympathies profondes, cette sorte de piété filiale qu’ont, pour elle, les peuples navigateurs et commerçants. De là vient que, parmi nous, on a vu souvent les génies les plus puissants s’obscurcir tout à coup lorsqu’il s’agissait de combiner et de diriger des expéditions navales »

  21. « Tocqueville est devenu notre contemporain, non parce que nous l’avons redécouvert, mais parce que ses problèmes sont devenus les nôtres » Jean-Paul Mayer

More Related