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Objectifs de l’intervention

Objectifs de l’intervention. Connaître l'organisation normale du sommeil Connaître les principales causes d'insomnie Connaître les principales causes d'hypersomnie Connaître les parasomnies Connaître les règles élémentaires d’hygiène du sommeil. Plan. I- Définition

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Objectifs de l’intervention

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Presentation Transcript


  1. Objectifs de l’intervention • Connaître l'organisation normale du sommeil • Connaître les principales causes d'insomnie • Connaître les principales causes d'hypersomnie • Connaître les parasomnies • Connaître les règles élémentaires d’hygiène du sommeil

  2. Plan I- Définition II- Physiologie du Sommeil III- L’organisation du sommeil IV- Les stades du sommeil V- Les mécanismes du sommeil VI- Les paramètres d’études du sommeil VII- L’hygiène du sommeil

  3. Le sommeil: définition Définition du « Petit Robert » C’est l’état d’une personne qui dort, état physiologique normal et périodique caractérisé essentiellement par la suppression de la conscience, la résolution( relâchement) musculaire, le ralentissement de la circulation, de la respiration et par l’activité onirique

  4. Le sommeil: définition Définition du «Larousse » État d’une personne dont la vigilance se trouve suspendue de façon immédiatement réversible  Définition du Docteur Jouvet Le sommeil est un état périodique et nécessaire de diminution de la vigilance au cours duquel on cesse d’entrer en relation avec le monde extérieur Dictionnaire en Soins Infirmiers Altération de la conscience ou inconscience partielle à laquelle on peut mettre fin par une stimulation.

  5. Définition de la Vigilance : Selon le « Petit Robert » État de veille Selon le dictionnaire des termes techniques de médecine Fonction qui assure l’éveil du cortex cérébral, de la conscience et des facultés de relation. Elle dépend de la substance réticulée du tronc cérébral et de médiateurs chimiques ( neurotransmetteurs: dopamine, noradrénaline). La disparition de la vigilance entraîne le coma

  6. Le sommeil naît autant de l’indifférence que de la fatigue. Il est relié à la perte de contrôle, au laisser aller, laisser faire et à l’abandon. "Le sommeil s'empare de l'être humain dès que les événements du monde extérieur cessent d'éveiller son intérêt." Le «naturel» serait de s'endormir rapidement lors du coucher, dormir d'un sommeil profond et récupérateur et se réveiller le matin frais et dispos pour la journée. Quand le sommeil n'est pas vécu de cette façon, il convient de trouver l'empêchement ou la cause et d'y remédier. Parmi les besoins vitaux, le sommeil se situe au 3e rang après respirer et boire mais aussi avant celui de manger. On survit moins longtemps à la privation de sommeil que celle de nourriture. Le sommeil est donc un facteur de santé essentiel qui mérite une attention particulière

  7. Physiologie du sommeil

  8. Physiologie du sommeil Durant le sommeil, surviennent de grandes différences dans le fonctionnement du corps ... L’activité corticale diminue pendant le sommeil néanmoins certaines fonctions régies par des noyaux du bulbe au niveau du tronc cérébral subsistent, notamment la respiration, la fréquence cardiaque et la pression artérielle. Le dormeur conserve un certain contact avec l’environnement par l’intermédiaire de la formation réticulaire puisque des stimulis ( bruits dans la nuit)éveille . Du reste, les somnambules se déplacent sans se heurter aux obstacles tout en étant profondément endormis.

  9. Physiologie du sommeil En état de veille, la vigilance du cortex cérébral dépend des influx qui lui parviennent du système réticulé activateur. Lorsque l’activité de ce système diminue, celle du cortex diminue également, c’est ce qui explique que l’atteinte du système réticulée entraîne l’inconscience. Le sommeil ne se réduit pas à la « mise hors tension » du mécanisme d’excitation du système réticulé. Il s’agit d’un processus actif par lequel le cerveau entre en repos. Les centres du système réticulé activateur participent non seulement au maintien de l’état de veille, mais ils sont aussi à l’origine de certains stades du sommeil , et particulièrement le stade du rêve. L’hypothalamus synchronise les stades du sommeil.

  10. Les signes du sommeil La somnolence diurne se traduit par : • Des bâillements, • Des clignements des paupières • Les yeux qui piquent, • La tête lourde, tombante, • Une baisse de l'attention, de la concentration, • Une sensation de fatigue ...  

  11. L’organisation du sommeil

  12. Les rythmes du sommeil Parmi les rythmes biologiques animant les espèces vivantes, il en est un qui leur est commun : le rythme circadien (de circa : tour, cercle ; et dies : jour) ou nycthéméral (de nuktos : nuit ; et hemera : jour). L’alternance du sommeil et de l’état de veille fait intervenir le cerveau et le tronc cérébral et suit un rythme naturel de 24 heures: le cycle circadien De la même façon, la température du corps varie au long de ces vingt-quatre heures, selon un rythme régulier : d'une valeur minimale de 36,7°C environ à six heures du matin, la température s'élève au cours de la journée pour atteindre à peu près 37,5°C vers dix-sept heures. On admet aujourd'hui que la température moyenne normale du corps, au cours de la journée, est de 37,2°C et non de 37°C.

  13. Le sommeil survient au moment où notre température centrale diminue. Nous nous éveillons quand notre température remonte au moment du pic du cortisol, qui nous donne l’énergie nécessaire pour être actif. Au moment où il nous faut aller dormir, Nos yeux piquent … Nos paupières sont lourdes … Nous avons un peu froid … L’horloge du sommeil

  14. Les stades du sommeil

  15. L’organisme fonctionne de façon cyclique de jour comme de nuit. Chacun de nous, durant la journée, passe régulièrement d'un état de grande forme à des "coups de pompe", de temps forts à des temps faibles. Ces cycles se succèdent au cours de la nuit, autant de fois que l’organisme en a besoin pour récupérer. La nuit est donc une succession de 4 à 5 cycles de sommeil.

  16. Les stades du sommeil Ils sont déterminés par les ondes enregistrées sur les tracés éléctro-encéphalographiques. Le sommeil normal est organisé en une succession de stades de sommeil lent et desommeil paradoxal. • Notre sommeil s’organise en cycles de 1 h 30 à 2 h. Chaque cycle se compose de sommeil lent suivi d’une phase de sommeil paradoxal A la fin de chaque cycle, marquée par une phase de sommeil paradoxal, nous pouvons nous éveiller. • Le sommeil paradoxal correspond à 25 % de la nuit de sommeil, le sommeil lent à 75 %.

  17. L'éveil et le sommeil • Deux types de sommeil: • Sommeil lent : • divisé en 4 stades (1 à 4) (0= éveil 4= sommeil lent profond ) • caractérisé par une faible activité du cerveau • Sommeil paradoxal • caractérisé par une intense activité du cerveau • correspond aux périodes de rêve

  18. Le sommeil lent profond survient essentiellement au cours de la 1ère partie de la nuit. Le sommeil paradoxal survient essentiellement au cours de la 2ème partie de la nuit. le sommeil paradoxal: l'activité du cerveau y est intense mais le sommeil est très profond et le corps presque totalement paralysé. C'est le moment des rêves et y récupère de toute la tension nerveuse de la journée précédente. Les trains du sommeil La fin d'un cycle de sommeil est marquée par le sommeil paradoxal puis replonge dans un nouveau cycle de sommeil ou bien la personne se réveille, après une petite période intermédiaire de sommeil lent léger. En effet, le sommeil lent prédomine en début de nuit et le sommeil paradoxal est plus long, plus important en fin de nuit, au petit matin. Les cycles de sommeil sur une nuit

  19. Le sommeil lent correspond à une période de récupération de la fatigue physique. • On peut constater durant le sommeil lent une diminution de l’activité du système bulbaire sympatho-excitateur adrénergique ce qui entraîne: • Vasodilatation périphérique • Diminution de la tension artérielle • Diminution de la t° corporelle et cérébrale • Diminution du métabolisme de base • Diminution de la demande énergétique • Diminution de la consommation de glucose • Diminution de la consommation en oxygène • Stockage des réserves énergétiques (glycogène) dans les cellules gliales, cellules nutritives des neurones

  20. Sommeil paradoxal ou stade V Le qualificatif « paradoxal » vient du fait que le tracé éléctroencéphalographique obtenu se rapproche de celui qu’on enregistre pendant l’état de veille d’où le paradoxe, car la personne est bel et bien endormie. C’est une période de sommeil profond pendant laquelle un stimulus de forte intensité est nécessaire pour provoquer l’éveil. Le sommeil paradoxal joue un rôle important dans le développement des circuits nerveux, dans la maturation cérébrale, dans la mémorisation. Le sommeil  paradoxal permet le développement corporel, la synthèse protéique et la réparation des tissus. L’hormone de croissance est secrétée durant cette phase de sommeil. L’enfant a besoin de son sommeil pour grandir. A la puberté les hormones sexuelles sont secrétées en sommeil paradoxal, permettant ainsi la maturation sexuelle. Le sommeil paradoxal est la phase du rêve et du cauchemar. C’est un élément primordial de la vie dont on ne peut se priver plus de 7 jours sans entraîner la mort.

  21. Sommeil paradoxal ou stade V Cette phase de sommeil se caractérise par: Une inhibition motrice avec abolition totale du tonus musculaire (atonie musculaire):Par contre, on constate une érection du pénis ( explication de l’érection matinale) ou du clitoris Les seuls muscles qui continuent à fonctionner sont: - Les muscles oculo-moteurs qui sont animés de mouvements rapides comme au cours de l’éveil, ce qui fait appeler cette phase de sommeil, la phase REM: Rapid eyes mouvement. Selon certains chercheurs, les mouvements des yeux sont reliés à l’imagerie onirique - Des petite secousses myocloniques de la face et des extrémités - Une hyperactivité végétative qui contraste avec une inhibition motrice et se traduit par une augmentation et une irrégularité de la fréquence cardiaque, de la fréquence respiratoire et des variations de la TA - Une intense activité du système nerveux avec élévation de la T° du cerveau, une augmentation du débit sanguin cérébral et une augmentation de la consommation d’oxygène. Le cerveau pendant cette période consomme une énorme quantité d’oxygène plus encore que durant l’état de veille

  22. Le rêve Le rêve permet de libérer l’esprit, de résoudre des conflits, de compenser des frustrations, sans réveiller le dormeur. " Le rêve est le gardien du sommeil ". Les rêves prolongent souvent l’activité mentale de la veille. Chez l’enfant, les rêves de début de nuit se caractérisent par des images angoissantes, désagréables. En fin de nuit, le contenu des rêves évolue, les conflits se résolvant, il devient plus agréable. Avant 5 ans, il est difficile de parler de rêve: il s’agit d’images statiques (animaux), devant lesquelles il est un spectateur peu ému. Entre 5 et 7 ans, l’enfant participe à son rêve de manière active en relation avec les histoires de la journée, les films, les livres… Entre 7 et 9 ans, l’affectif prend une place importante dans le vécu onirique. Le rêve aide au développement intellectuel et affectif de l’enfant.  Freud, au début du siècle, a proposé une théorie sur la signification du rêve, sur son sens et sur sa spécificité individuelle. Il disait «  le rêve est le gardien du sommeil ».

  23. Les mécanismes du sommeil

  24. Le sommeil occupe un tiers de notre vie. A 60 ans, nous avons dormi 20 ans dont 5 ans passés à rêver. Les conditions de la vie moderne font que nous avons perdu une heure de sommeil en 100 ans. Le sommeil est pourtant indispensable à la restauration et la récupération de nos forces physiques et psychologiques (la tension nerveuse accumulées dans la journée), il est essentiel à une bonne qualité de vie. Pourtant, à notre époque, on ne lui donne pas la place qu'il mérite. On le considère souvent comme une perte de temps : malmené par des emplois du temps surchargés ou décalés, altéré par des drogues qui nuisent à la santé, il ne peut plus jouer son rôle réparateur.

  25. LE BESOIN DE SOMMEIL

  26. La durée de sommeil Le besoin de sommeil quotidien diminue constamment au cours des années. La durée de sommeil de l’enfant se réduit avec l’âge, mais il existe une grande variabilité interindividuelle. Dès l’âge de 3 ans, on peut reconnaître des petits (8h30), moyens (10h à 11h30) et grands dormeurs(12h30 à 15 h) avec 2 à 3 heures de sieste.La durée de sommeil en fonction de l’âge : • 6 ans : 10 h 45 min • 7 ans :10 h 30 min • 8 ans : 10 h 15 min • 9 ans : 10 h • 10 ans : 9 h 45 min • 11 ans : 9 h 30 min • 12 ans : 9 h 30 min • Adolescent 8 à 9 heures • Adulte 6 à 8 heures • Personne âgée 5 à 7 heures ( + ou – sieste)

  27. A CHACUN SON SOMMEIL Chaque individu a sa typologie du sommeil, c'est-à-dire besoin d'un temps de sommeil qui lui est propre. En moyenne, l’être humain adulte dort environ 8 heures par nuit mais pour certains 5 heures de sommeil suffisent : ce sont les "petits dormeurs", d'autres ont besoin de 9 à 10 heures de sommeil : ce sont les "gros dormeurs". Certains sont "du matin", d'autres "du soir". Ces besoins en sommeil différents d'un sujet à l'autre sont génétiquement déterminés et hérités des parents. Les limites habituellement considérées comme normales se situent entre 6 et 10 heures. En fait, le seul signe d'un sommeil suffisant est de se sentir en bonne forme dans la journée. Le besoin fondamental en sommeil se heurte malheureusement le plus souvent aux exigences et aux contraintes de la vie socio-professionnelle. Si ces conflits sont trop importants ou trop répétés, ils risquent de dégrader les rythmes biologiques et la sensation de fatigue, de malaise, insomnie et dépression peuvent être la cause de surmenage.

  28. A CHACUN SON SOMMEIL Le sommeil de chacun est unique: Il existe différents facteurs qui influencent sur le temps de sommeil: - facteur géographique: on dort plus en attitude et moins en bord de mer - en fonction de l’âge - En fonction de l’activité diurne: plus l’activité de la journée a été importante, plus le sommeil sera long afin de permettre une récupération. - en fonction des facteurs génétiques: on distingue des « gros » et des « petits » dormeurs

  29. Les facteurs du sommeil Toute cette subtile mécanique serait régie par une sorte de métronome biologique, parfois appelé l'oscillateur interne, qui est situé dans le cerveau, au niveau de l'hypothalamus. Cet oscillateur qui fonctionne sur un rythme de base d'environ vingt-quatre heures est influencé par deux types de facteurs : • Les facteurs environnementaux, comme la lumière ; • Les facteurs qui déterminent les rythmes d'activité sociale, par exemple l'heure du coucher, qui correspond plus à une habitude culturelle qu'à une nécessité biologique.` Tous ces éléments font qu'en moyenne, chez les Français, les heures de sommeil se situent entre vingt-deux ou vingt-trois heures le soir et six ou huit heures du matin. Toutefois, une proportion non négligeable de personnes paraît déphasée par rapport à ce rythme : ce sont les " gens du soir " qui ont le plus grand mal à s'endormir avant deux heures du matin et les " gens du matin " qui sont souvent debout à quatre ou cinq heures.

  30. Outils d’exploration du sommeil

  31. LES ECHELLES

  32. LE QUESTIONNAIRE • Historique de la plainte • Vie socio professionnelle • ± Professionnel de la route • ± Travail posté • Hygiène de vie et Santé • ± Tabac • ± Alcool • ± Excitants • Antécédents • Habitat • Bruit • Température • ± Télévision • La somnolence diurne • Echelle d’Epworth • ± Accès de somnolence • ± Sieste • Somnolence ± réparatrice • ± Signes de narcolepsie • Retentissement • Au volant • Au travail • La fatigue diurne • Echelle de Pichot • L’humeur habituelle • Echelle de Beck • Le traitement • ± Psychotropes • Depuis quand ? • Régularité des prises • ± Tentative de sevrage • Traitement habituel • Le sommeil • Repas et occupations du soir • Heures de coucher (normal, en repos) • Temps d’endormissement • Heures de lever (normal, en repos) • ± Phénomènes intercurrents • ± Parasomnies • Qualité du sommeil • Qualité du réveil

  33. Sieste éventuelle L’ AGENDA DE SOMMEIL Heure du coucher Prise d’excitants (café, thé, coca..) Accès de somnolence Heures de sommeil Prise de médicaments Heure du lever Au matin : appréciation de la nuit Au coucher : appréciation de la journée

  34. L ’Hygiène du sommeil 1- chez les enfants 2- chez l’adulte

  35. L’hygiène du sommeil • L’attitude des parents au coucher chez l’enfant:Les parents doivent être plus présents et disponibles auprès de l’enfant lors du coucher, en s’asseyant au bord du lit, en lui racontant une histoire, en lui apportant douceur et apaisement à un âge où les peurs du coucher sont fréquentes et le besoin de sécurité indispensable (rituels, lampe allumée, porte entrouverte…). • Le lit :L’enfant, dès son plus jeune âge, doit apprendre à dormir seul et à s’endormir dans son lit. Les parents doivent lui poser des limites afin qu’il acquiert une autonomie par rapport à son sommeil.

  36. L’hygiène du sommeil • L’alimentation :Il faut éviter de trop manger surtout le soir pour bien dormir. L’excès de poids augmente le besoin de sommeil. Le repas du soir ne doit pas être trop copieux, ni trop riche. Le repas doit être également une détente : éviter les sujets qui fâchent ou qui tracassent…Il faut laisser au moins une heure entre la fin du repas et le coucher • Le repas du soir idéal :Le lait, des laitages et du fromage, salade, fruits, céréales, légumes, crudités, poisson. • Éviter :La viande, la charcuterie, les frites, les sauces, le sucre en excès, le chocolat, les glaces, les bonbons, les épices, le café, le coca, les tonics. • Le petit déjeuner, souvent négligé, est important pour bien démarrer la journée. • Le petit déjeuner idéal :Le pain complet, les céréales, le lait semi-écrémé, le beurre, les yaourts, le fromage, les fruits secs.

  37. LES JEUNES PRIVATION CHRONIQUE DE SOMMEIL DUE AU MODE DE VIE MODERNE Van den Bulck J Sleep 27(1) 101-104 (2004)

  38. L’hygiène du sommeil • Les activités avant le coucher :Les personnes doivent être attentives aux programmes télévisés consommés pour eux même et leurs enfants en début de soirée, car leur contenu peut générer des peurs au coucher et alimenter les cauchemars.De la même manière, les boissons excitantes et jeux électroniques doivent être consommés avec beaucoup de modération en fin de journée. • Les rêves :Le rêve n’est pas purement imaginaire, il correspond à une réalité intérieure. L’écoute du rêve est certainement un bon moyen de connaître , ses peurs, ses sentiments ou les dangers qui menacent. • La scolarité :Dans la recherche des causes du retard scolaire, il faut envisager l’éventualité d’un trouble du sommeil et tenir compte de la typologie et du besoin de sommeil de l’enfant, ainsi que de leurs adéquations aux rythmes scolaires. L’école devrait s’adapter aux rythmes de l’enfant en aménageant les horaires et les programmes, participer à l’amélioration des conditions d’hygiène de sommeil et enfin lui permettre en toute liberté d’exprimer ses peurs, ses rêves et ses cauchemars.

  39. 1. Il faut avant tout restreindre le temps passé au lit au sommeil et aux activités sexuelles. En effet, il faut dissocier le lit de toute activité non compatible avec le sommeil comme lire, regarder la télévision, manger. 2. Les heures du coucher et surtout du lever doivent être constantes. Cet horaire constant a un effet synchroniseur sur le cycle veille sommeil. Se lever tard le dimanche matin ne fera que retarder l'heure du coucher et qu'empiéter sur les heures de sommeil de la nuit à venir ... En outre, dormir le plus longtemps possible ne favorise pas toujours un réveil "du bon pied".

  40. 3. Si vous avez déjà des problèmes de sommeil, évitez les siestes ... Vous ne fragmenterez pas votre sommeil en plusieurs périodes et vous "consoliderez" votre nuit. Recherchez plutôt quelque activité intéressante qui fatigue un peu le corps et l'esprit vous ne dormirez que mieux. 4. L'exercice physique est recommandé mais il faut l'éviter en fin de soirée. En effet, il augmente la température du corps, provoque une excitation tant physique que psychologique incompatible avec un bon sommeil. Il faut également éviter les bains trop chauds juste avant d'aller se coucher .. éviter une activité intellectuelle intense prolongée tard dans la nuit.

  41. 5. Il est également recommandé de maintenir des horaires de repas constants et surtout d'éviter les repas trop lourds en fin de soirée et juste avant de dormir Ne pas manger assez est aussi peu judicieux nous pouvons être réveillé par une fringale nocturne. Il faut avant tout éviter les excitants comme le café, les cigarettes et bien sûr l'alcool. Si l'alcool est utilisé par beaucoup comme inducteur du sommeil, il provoque un sommeil de mauvaise qualité, peu réparateur et déstructure à long terme le sommeil sans parler des risques plus grands pour la santé à une consommation régulière.

  42. 6. Il faut également créer les meilleures conditions d'environnement - éviter le bruit, une chambre trop chaude ou trop froide, choisir un lit confortable. • Veiller à ce que la chambre soit bien aérée et le lit relativement ferme. • Se couvrir avec des couvertures chaudes mais légères. Les couvertures légères améliorent tous les types de sommeil. • Rendre la chambre sombre et silencieuse (possibilité d'utiliser des bouchons d'oreilles, boules ouatés). Régler la température de la pièce autour de 170C; • Éloigner les appareils électriques d'au moins un mètre du lit, placer le lit à au moins un mètre d'une plinthe électrique. Éviter les couvertures électriques à cause du champ électromagnétique qu'elles créent et qui peut dérégler notre horloge biologique (cycle sommeil-éveil) réglée par la glande pinéale; • 7. Sachez aussi éviter la "rumination" au lit Tenter de résoudre ses problèmes avant de s'endormir ne peut que provoquer une anxiété, une tension nerveuse néfastes à l'endormissement et donc, une insomnie. • Prendre le temps de libérer le surplus d'énergie de stress (défouler); • Faire des exercices d'automassage pour dissoudre les tensions, spécialement dans la nuque et les épaules; • Faire des étirements pour faire circuler l'énergie 8. Surtout, évitez l'auto-administration de somnifères Ne les prenez que sur avis médical tout en sachant qu'il est préférable de les utiliser à doses faibles - surtout chez les personnes âgées - pour un temps très limité - parfois en séries interrompues - et qu'il ne faut pas les supprimer brusquement mais diminuer progressivement les doses, en accord avec votre médecin.

  43. Faites une bonne promenade. Pensez à vous relaxer. Évacuez les tensions de la journée. Écoutez de la musique douce. • Pratiquer des exercices à effets sédatifs : flexion-pomme (feuille pliée en yoga), relaxation (meilleur remède dans 90 % des cas), méditation, yoga, taï chi, gymnastique douce, réflexologie (massage des pieds avec balle), respiration profonde; • Écouter de la musique douce; • Durant la journée, développer des attitudes mentales propices à la détente (positivité, estime de soi, confiance, etc.); Buvez des tisanes sédatives et consommez des produits laitiers. Une tisane avant le coucher se révèle souvent efficace. Ajouter du miel; genre de sédatif du système nerveux; Tout ce qui apporte calme et sérénité, tout ce qui diminue stress et anxiété, est favorable au sommeil.

  44. Une fois au lit • Laisser aller les soucis (se ramener dans le présent, apprécier ce moment d'arrêt); • Accepter sans résistance l'insomnie. Laisser le sommeil venir de lui-même (attente passive et patiente). Créer l'image mentale du sommeil, imaginer que l'on s'endort; • Se coucher de préférence sur le côté ou sur le dos. Dormir sur le ventre n’est pas recommandé pour la colonne vertébrale (accentuation de la courbe lombaire), ni pour la libre respiration; • Éviter les oreillers volumineux, ils accentuent la courbure du cou en hyperextension (possibilité de déformation de la C.V. à la longue; • La monotonie et l'indifférence aident à s'endormir. Éviter de compter les heures et les moutons! Créer plutôt des images positives. Par exemple, imaginer un lac très calme; contempler l'eau où se reflète le ciel bleu et imaginer un caillou qui tombe dans l'eau. Suivre les cercles concentriques qui s'éloignent, puis jeter la pierre suivante et ainsi de suite. Le cerveau doit pouvoir se reposer; • Imiter la respiration profonde et lente du dormeur. Imiter le sommeil; • Évoquer des souvenirs agréables de vacances ou autres. Un relax total est plus reposant que le sommeil lui-même; • Éviter la télévision au lit; • Éviter les discussions stressantes (le lit doit demeurer un lieu de repos); • Se répéter des affirmations positives face au sommeil. Exemple: "je m'endors facilement", "mon sommeil est profond et récupérateur", etc.

  45. QUELQUES CARACTERISTIQUES PROPRES A L’AGE

  46. Eveil S. Lent SP Eveil S. Lent Eveil S. Lent SP Vieillesse SP Maturité Enfance Lorsqu’on avance en âge, la durée du sommeil diminue et l’on se réveille plus tôt. Le sommeil s’allège. Les éveils nocturnes sont plus fréquents. Ceci est une évolution normale et les somnifères n’arrangent rien.

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