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Colloque ANR Lyon, 17-18 mars 2010

Colloque ANR Lyon, 17-18 mars 2010. Projet SYSAV Systèmes de savoirs et d’apprentissage (en Afrique). Hybridation des savoirs et diversité des apprentissages contribuent-ils à une meilleure reconnaissance des compétences et du travail ?

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Colloque ANR Lyon, 17-18 mars 2010

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Presentation Transcript


  1. Colloque ANR Lyon, 17-18 mars 2010

  2. Projet SYSAVSystèmes de savoirs et d’apprentissage (en Afrique) Hybridation des savoirs et diversité des apprentissages contribuent-ils à une meilleure reconnaissance des compétences et du travail ? P. Moity-Maïzi (Montpellier Supagro, UMR Innovation), S. Lewandovski (IRD), M. Saussey (UMR Innovation), S. Andrieu (Univ de Provence, CEMAF)

  3. Le projet SYSAV • Objectif général : analyse comparative des processus de production, de circulation et de patrimonialisation des savoirs professionnels, techniques et scientifiques en Afrique

  4. Cadre du projet • Terrains : Centrafrique, Sénégal, Burkina Faso, Togo, Mozambique, Maroc.. Disciplines : anthropologie des techniques et des savoirs, histoire, sociologie des réseaux,…

  5. Contexte et questions 1/ la mondialisation des échanges et modèles d’organisation : émergence de nouvelles formes de division du travail ; de nouvelles normes pour légitimer savoirs et compétences dans des espaces de mobilité et de changements. • Quelles en sont les traductions locales : nouvelles représentations ou théories des apprentissages, des compétences, amélioration des conditions de travail, développement ..?

  6. 2/Diffusion du paradigme d’une Société de la connaissance : cadre normatif/politique pour de nouvelles conceptions et formes de valorisation des savoirs, des apprentissages, des compétences et des métiers .. Envisagé comme une nouvelle forme de rhétorique du progrès, où l’information est aussi un bien marchand qu’il faut acquérir au plus vite si l’on veut se maintenir dans la « compétition » …

  7. Quels processus observe-t-on dans ce cadre: • transferts de modèles (de formation, d’organisation du travail, de qualification des savoirs et des produits)/ • hybridations des connaissances, des théories de la connaissance, des modèles d’apprentissage/ • Revendications et « résistances » patrimoniales locales ? ..

  8. Positionnement sur les apprentissages • Des situations stratégiques pour initier des dynamiques d’adaptation et de changement (portées par un secteur professionnel ou par des intervenants extérieurs). • Des situations privilégiées de production et d’échanges de savoirs, porteuses de valeurs et de revendications …

  9. Démarches • Enquêtes ethnographiques /différents terrains: • Immersion et observation participante (gestuelle, logiques spatiales, interactions et actions collaboratives) • Recueil de théories locales de la connaissance, des apprentissages, du travail…(récits, discours)

  10. Comparaison de situations d’apprentissages dans différents secteurs (productions agricoles et alimentaires, entreprises artisanales et industrielles, médecine et santé publique, art et éducation en milieux urbains) et à différentes échelles de collectifs ; • Modélisation des apprentissages (réseaux, statuts, interactions, médiations…).

  11. Des savoirs en Afrique • l’Afrique n’est pas le lieu emblématique de savoirs « traditionnels » localisés ; • les échanges de savoirs sont très anciens entre nos « mondes »; • Ce qui change ce sont les conceptions des connaissances et de l’Autre ;

  12. Penser les savoirs • Les ethno-théories de la connaissance et de l’apprentissage (combinant souvent divers cadres de référence, modèles et valeurs) nous renseignent sur : • les fondements et la durabilité de certaines formes de transmission des savoirs, de certains statuts professionnels, • le sens donné à une « tradition » (technique, artistique, ..)

  13. Hybridation de savoirs • Dans toutes les situations observées aujourd’hui (urbaines et rurales, artisanales ou industrielles), le discours concernant les savoirs légitimes, les façons de les transmettre associe normes exogènes et locales. • Ces normes sont actualisées au gré des situations d’apprentissage, individuellement ou collectivement.

  14. Hybridation de savoirs Hybridation : Il devient difficile pour chacun de distinguer des « catégories » de savoirs ; on fait plutôt référence à • des « sources » de savoirs : un expert, un voyageur, un enseignant, la nature... • Des situations ou formes d’apprentissage : analogies, observations, dialogues, expérimentation,…

  15. Mondialisation et savoirs locaux Paradoxe : - Des politiques d’aide : appui à la libéralisation des marchés, à l’amélioration de la circulation des produits et des « compétences » (OCDE) ; transferts de modèles (organisation du travail, techniques, qualité des produits,…) - Des politiques de valorisation des savoirs locaux (Convention de la Biodiversité), comme ressources stratégiques d’avenir.

  16. Exemple • Artisanes (Burkina Faso ou Sénégal) et politiques : • la qualification de leurs produits (marque, SOQ) pensée/proposée comme forme de valorisation // pensée/interprétée comme un moyen d’accéder à de nouveaux marchés et revenus, un media de publicisation de leurs métiers. • L’insertion aux marchés, la reconnaissance professionnelle : cœur de leurs préoccupations.

  17. Dans ce contexte • Le savoir « local » n’est pas toujours celui qui fonde une compétence reconnue : • de nouveaux apprentissages nécessaires/imposés pour combiner différents savoirs et valider une compétence ; • La quête de reconnaissance devient un enjeu crucial de ces apprentissages : ce n’est pas le contenu ou le type de savoir qui compte mais ce qui s’opère dans une interaction (avec des experts, des patients, des apprenti(e)s…: jugements, affectation statutaire,…

  18. les apprentissages débouchent selon les cas sur …: • un renforcement et une validation officielle/institutionnalisée des compétences • L’autonomisation d'un réseau d'ex apprenants, • un affaiblissement de la maîtrise technique, une compétence segmentée, mobilisée ensuite dans des tâches parcellisées, • De nouvelles dépendances (aux maîtres ou experts).

  19. Conclusion • les compromis et les tensions produites par les interactions entre acteurs « désignés » ou situés à des positions différentes sont au cœur de nos investigations • par les connaissances ou compétences qu’on leur reconnaît, qu’ils sont engagés à transmettre, à soumettre à l’épreuve des autres, c’est le savoir en train de se faire, les phénomènes d’hybridation, qui fédère nos recherches

  20. En perspective • - observer au plus près les réseaux auxquels se rattachent les apprenants (adultes), pour trouver des réconforts à leur quête de reconnaissance, des juges légitimes à leurs nouvelles compétences… • explorer comment dans divers collectifs d’apprentissage et de travail les savoirs se « fabriquent », s’hybrident et se traduisent : le « savoir en train de se faire ». • proposer des idéaux-types de situations d’apprentissages.

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