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Chapitre 2

Chapitre 2. Les humanistes face à la Bible. Chapitre 2. (2)1. Introduction (2)2. La rédaction et la transmission de l’Ecriture (2)3. Les enjeux (2)4. Les combats connexes (2)5. Le difficile établissement du texte biblique (2)5. Conclusion.

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Chapitre 2

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Presentation Transcript


  1. Chapitre 2 Les humanistes face à la Bible

  2. Chapitre 2 • (2)1. Introduction • (2)2. La rédaction et la transmission de l’Ecriture • (2)3. Les enjeux • (2)4. Les combats connexes • (2)5. Le difficile établissement du texte biblique • (2)5. Conclusion

  3. (2)2. La rédaction et la transmission de l’Ecriture • (2)2.1. La constitution de la Bible • (2)2.2. Les traductions • (2)2.3. La tradition manuscrite

  4. La constitution de la Bible • L’Ancien Testament • Le Nouveau Testament

  5. La Loi ou Torah (cinq premiers livres) Les Prophètes Les Ecrits Le Pentatheuque Les livres historiques Les Livres poétiques Les Livres prophétiques Division de l’Ancien Testament selon les Juifs et selon les chrétiens

  6. Division du Nouveau Testament • Les quatre Evangiles • Les Actes des Apôtres • Les Epîtres (de Paul et d’autres apôtres) • L’Apocalypse

  7. Les traductions de la Bible • La Septante • La Vetus Latina et la Vulgate

  8. N. Calantonio: saint Jérôme (Naples, Capodimonte)

  9. B. Della Gatta, saint Jérôme (Dôme d’Arezzo)

  10. La tradition manuscrite des textes originaux et des traductions de la Bible • L’Ancien Testament hébraïque • Le Nouveau Testament (grec) • La Septante • La Vulgate

  11. Pétrarque,Seniles, IX, 2 (texte condensé) • « En vain chercherait-on dans les Gaules (s.e . la Sorbonne), quelqu’un qui sût quoi que ce soit. Qu’y-a-t-il, en effet, dans les arts libéraux, dans les sciences de la nature, dans l’histoire, dans l’éloquence, dans la morale, qu’on ne doive aux Italiens? Qui a créé les deux droits sinon les Italiens ? Où sont nés, où ont vécu les docteurs de l’Eglise ? Quels orateurs, quels poètes pourrait-on trouver hors de l’Italie ? Il ne saurait en être autrement, puisque c’est dans le latin seul, que l’on trouve la racine de tous les arts et le fondement de toutes les sciences. A tant de richesses la Gaule ne peut opposer que les voix criardes de la rue de Fouarre ».

  12. Erasme, Eloge de la folie • « Il y a une chose qui me fait rire quelquefois, c’est qu’ils ne se croient jamais autant théologiens que lorsqu’ils parlent de la façon la plus barbare et la plus sale possible, et qu’ils bégayent au point que seul un bègue pourrait les comprendre, mais ils appellent profondeur ce que le vulgaire ne comprend pas. Ils affirment en effet qu’il serait contraire à la dignité des Saintes Lettres de les contraindre à obéir aux lois de la grammaire […]. Ils trouvent que le comble de la piété c’est de ne rien savoir des belles lettres, pas même lire ».

  13. (2)4. Les combats connexes • (2)4.1. Le retour conflictuel du platonisme • (2)4.2. Le conflit autour des lettres hébraïques

  14. Tolède

  15. Saint Thomas d’Aquin, Somme contre les Gentils, I, 7 • « Si la vérité de la foi chrétienne dépasse la capacité de la raison humaine, ce que la raison possède naturellement de manière innée ne peut cependant pas être contraire à cette vérité ». • « Il est impossible que la vérité de la foi soit contraire aux principes que la raison connaît naturellement ».

  16. Polémique entre Grecs à Florence

  17. Le patriarche Gennadios

  18. Cardinal Bessarion

  19. Marsile Ficin

  20. Le conflit autour des lettres hébraïques • Déclenchement des hostilités par Pfefferkorn • Les ennuis de Reuchlin

  21. Reuchlin

  22. Ulrich von Hutten, Les lettres des hommes illustres (1515-1517) • « Fuit hic nuper quidam de ordine praedicatorum, et fuit satis profondus in Theologia, et fuit speculatiuus […]. Et semel dixit unus, quomodo de nocte iret ille praedicator ad unam mulierem et supponeret eam et dormiret cum ea […]. Et circa horam decimam iuimus ad illam domum, et per uim intrauimus ; tunc ille monachus uolens fugere non habuit tempus ut tolleret uestimenta sua, et saltauit nudus nudus ex fenestra, et ego risi […] et clamaui : ‘Domine praedicator, tollatis pontificalia uestra’ et socii exterius proiecerunt eum in merdam et aquam ».

  23. (2)5. Le difficile établissement du texte biblique • (2)5.1. Les travaux de Lorenzo Valla • (2)5.2. La Bible polyglotte d’Alcala • (2)5.3. Le Nouum Instrumentum et le Novum Testamentum d’Erasme

  24. Lorenzo Valla

  25. La Donation de Constantin (Ive siècle) Fresque anonyme du XIIIe s., église des Quatre-Saints-Couronnés (Rome)

  26. Lorenzo Valla, Collatio Novi Testamenti (1442) • « Mais tu diras encore : quoi qu’il en soit, seule la traduction de Jérôme nous est parvenue et dans la mesure où elle constitue l’unique et identique modèle de tous les manuscrits, tu es donc impie de la critiquer. Eh bien, même en admettant cela, bien que tu ne puisses pas le démontrer, je préfère néanmoins absolument le voir défendu qu’attaqué. Mais si après seulement quatre cent ans, ce ruisseau coulait déjà si sale depuis sa source, qu’y a-t-il d’étonnant à ce que mille ans plus tard – car c’est la durée qui nous sépare de Jérôme – ce même ruisseau, jamais nettoyé, charrie à nouveau avec lui, au moins par endroits, de la vase et des ordures ? Il est souillé par le scribe ignorant, il est souillé par le copiste négligent, il est souillé par la correction téméraire de ceux qui le comprennent mal et qui lui infligent plus souvent une corruption qu’une correction. Ajoute à cela que de nombreux passages sont rendus obscurs non pas en raison d’une mauvaise traduction mais par la loi et la nécessité d’une interprétation, notamment de celle effectuée selon la lettre et non selon le sens, ce qui est le fait de gens ignorants du grec, qui, étant donné qu’ils ne peuvent pas comprendre, commettent de nombreuses erreurs de formulation et s’éloignent considérablement de la vérité ».

  27. Lorenzo Valla, Collatio Novi Testamenti (suite) • « Pour être bref, je dirai donc que si je corrige quelque chose, ce n’est pas l’Ecriture Sainte, mais sa traduction. Et ce faisant, je ne suis pas injurieux, mais plutôt pieux. Et je ne fais rien d’autre sinon que je traduis mieux que le traducteur précédent, si bien que ma traduction, si elle était plus véridique, devrait être nommée Ecriture Sainte, plutôt que la sienne. Et si l’Ecriture Sainte proprement dite est celle que les saints ont rédigée eux-mêmes en hébreu ou en grec, alors le latin n’est rien de tel ».

  28. Bible avec gloses et postilles (Bâle, Froben, 1498): Matth.XVIII

  29. Bible d’Alcala: première équipe • Etude de l’Ancien Testament par les conversos, Pablo Coronel, Alfonso d’Alcala, Alfonso de Zamora • Etude de la Septante par Hernan Nunez de Guzman et Demetrius Ducas • Etude de l’Ancien Testament par les mêmes + Juan de Vergara • Etude du Nouveau Testament par Antonio de Nebrixa et Diego Lopez Zuñiga, sous la direction de Demetrius Ducas

  30. Cisneros et Nebrixa Par A.Nogués Garcia (1892)

  31. Bible d’Alcala, Préface • «Pour que tu ne sois pas surpris et que tu ne prennes pas pour un défaut, lecteur studieux, le fait que dans cette édition grecque du nouveau testament les lettres soient publiées nues, à la différence de l’édition de l’ancien, c’est-à-dire sans aucune indication des esprits ni des accents, il nous est paru important de t’en donner ici la raison. Voici ce qu’il en est : il est bien connu que les plus anciens Grecs écrivaient sans utiliser ces signes au-dessus des lettres – chose dont on peut démontrer la réalité par de nombreux arguments. Beaucoup d’exemples antiques prouvent cela clairement, tels les poèmes de Callimaque, non moins que les Chants sibyllins, et surtout les très anciens marbres que l’on peut voir encore aujourd’hui à Rome, dont les caractères sont gravés absolument nus. Cela montre à l’évidence que ces signes supplémentaires de virgules et d’accents n’ont pas été imaginés dans cette origine primitive de la langue grecque et qu’ils ne contribuaient en aucune façon à sa pureté. Par conséquent, étant donné qu’il est établi que le nouveau testament dans son ensemble, sauf l’Evangile de Matthieu et les épîtres aux Hébreux, a été écrit d’abord en grec tel qu’il a été dicté par le saint esprit, on a jugé bon de conserver intactes en lui cette antiquité et cette majesté de la langue, et ainsi de publier l’ouvrage lui-même débarrassé des moindres rajouts d’aucune sorte, à l’image des écrits antiques ».

  32. Bible d’Alcala, Préface • « Maintenant, il faut dire quelques mots sur la manière dont nous avons disposé les langues du Pentateuque dans le livre lui-même. En effet, dès qu’on ouvre le livre, on voit deux pages l’une en face de l’autre, dont chacune contient trois colonnes. La colonne située contre la marge extérieure contient la vérité hébraïque. Celle qui longe la marge intérieure est l’édition de la traduction des Septante, à laquelle on a superposé une traduction latine mot à mot interlinéaire. Au milieu entre elles, nous avons disposé la traduction latine de saint Jérôme, c’est-à-dire entre la Synagogue et l’Eglise orientale ; de la même manière que plaçant Jésus, c’est-à-dire l’Eglise romaine ou latine, au milieu entre les deux larrons de chaque côté. En effet, elle seule, édifiée sur une pierre solide (les autres ayant parfois dévié de la vraie compréhension de l’Ecriture), se maintient toujours immobile dans la vérité ».

  33. Bible polyglotte d’Alcala (1517): Genèse I,

  34. Erasme de Rotterdam

  35. Erasme: Novum Instrumentum (Bâle, 1516)

  36. Traduction du titre complet du Novum Instrumentum • « Nouvel Instrument, entièrement revu et corrigé par Erasme de Rotterdam, non seulement d’après la vérité grecque, mais aussi d’après la foi de nombreux manuscrits dans les deux langues, ainsi que de leurs anciens correcteurs, enfin, d’après la citation, la correction et l’interprétation des auteurs les plus dignes de confiance, et particulièrement Origène, Chrysostome, Cyrille, le Bulgare (i.e. Théophylacte), Jérôme, Cyprien, Ambroise, Hilaire, Augustin, également avec des annotations dans le but de renseigner le lecteur sur la raison des modifications. Qui que tu sois donc, toi qui aimes la vraie théologie, lis, prends connaissance et ne juge qu’ensuite. Et ne t’offusque pas immédiatement - si quelque modification t’offusquait - mais pèse si la modification va dans le sens d’une amélioration ».

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