1 / 123

Contr ô le des corrélats temporels et spectraux de la QUANTITE VOCALIQUE :

Contr ô le des corrélats temporels et spectraux de la QUANTITE VOCALIQUE : De l'arabe syrien de l'Euphrate au français de Savoie Omran ALLATIF Le 3 octobre 2008. [a:] long. [a] bref. ms. 0. 100. 200. La quantité vocalique a deux corrélats principaux :

ava-horn
Download Presentation

Contr ô le des corrélats temporels et spectraux de la QUANTITE VOCALIQUE :

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Contrôle des corrélats temporels et spectraux de la QUANTITE VOCALIQUE : De l'arabe syrien de l'Euphrate au français de Savoie Omran ALLATIF Le 3 octobre 2008

  2. [a:] long [a] bref ms 0 100 200 La quantité vocalique a deux corrélats principaux : (présente dans 11% des langues du monde. UPSID 451) 1) Temporel

  3. i: u: a: • • LONGUES • F1 • u i BRÈVES • a • F2 2) Spectral

  4. Quantité vocalique en arabe

  5. 1) Temporel Le rapport Brève/Longue varie entre 40 et 60% Al-Ani (1970) : en arabe irakien toutes les brèves [i a u] ont la même durée, 300 ms, la durée des longues correspondantes [i: a: u:] est le double, 600 ms. Le rapport Brève/Longue est de 50% Norlin (1987) : en arabe égyptien le rapport Brève/Longue (85/152) est de 56% Port et al. (1980) : en arabe irakien, koweïtien et égyptien le rapport Brève/Longue (60/155) est de 39% Mitleb (1984) : en arabe jordanien le rapport Brève/Longue est de 62% Jomaa (1991) : en arabe tunisien le rapport [a/a:] est de 59%

  6. D'après Barkat-Defradas (2001): 6 parlers dialectaux de 6 pays arabophones (3 du Maghreb et 3 du Moyen-Orient)

  7. 2) Spectral Une structure stable : les brèves forment un triangle inscrit dans le triangle des longues (centralisation des brèves par rapport aux longues)

  8. Brèves Longues 5 études: Al-Ani, 1970; Ghazeli, 1979; Belkaid, 1984; Abou-Haidar, 1994 et Newman, 2002. Voyelles cardinales longues et brèves [i: i u: u a: a]. Plusieurs parlers arabes.

  9. Brèves Longues Voyelles cardinales longues et brèves [i: i u: u a: a], arabe standard lu par un locuteur égyptien du Caire. Newman (2002).

  10. i: i u: u a: a Brèves Longues Espace vocalique de l’arabe pour 8 locuteurs masculins, un locuteur par pays: le Qatar, le Liban, l’Arabie Saoudite, la Tunisie, la Syrie, le Soudan, les Émirats arabes unis et la Jordanie. D'après Abou-Haidar (1994).

  11. Seul le corrélat contrôlé jouant par principe un rôle phonologique pertinent NOTRE OBJECTIF : déterminer leCONTRÔLE des corrélats temporels et spectraux Est-ce que la différence temporelle est un sous-produit de la centralisation? Est-ce que la centralisation est un sous-produit de la différence temporelle?

  12. Trois procédures : 1) PERTURBATIONS rythmiques par le débit rapide et intonatives par l’intonation montante de l’interrogation Les gestes obligatoires (contrôlés) sont en principe robustes 2) Mesures des étendues des CONTRASTES temporels et spectraux, et leur évaluation à la lumière des SEUILS PERCEPTIFS : 1) de la durée et 2) de la qualité vocaliques Les gestes obligatoires (contrôlés) sont en principe perceptibles 3) MANIPULATION instrumentale pour neutraliser le rôle du corrélat temporel : les brèves auront la durée des longues et les longues celles des brèves Les voyelles qui ne sont contrastées que par la durée doivent changer de catégorie : brève  longue et longue brève

  13. 2) Seuil de catégorisation 1) Seuil de discrimination (JND) Un peu de littérature sur les SEUILS PERCEPTIFS

  14. 1) Seuil de la durée vocalique VOCALIQUE Eliers et al. (1984) : ∆T/T (rapport de Weber) (100/540) Voyelle/Syllabe = 18,5% Wieringen et al. (1994) : (3/50) segment vocalique = 6% (2,7/20) transition vocalique = 13% Gordon-Salant et al. (2006) : (29 /310) VOT/syllabe = 9,4% (38/249) Voyelle/syllabe = 15,3% Rossi (1972) : de 60 à 140 ms le seuil est constant = 30 ms de 130 à 290 ms le seuil est relatif ∆T/T = 22,5% BRUIT Sinnott et al. (1987) : (de 25 à 100 ms) = 20% (de 150 à 400 ms) = 10% Fitzgibbons et al. (1995) : (46,8/250) = 19% ∆T/T varie entre 10 et 20 %

  15. NOUS ADMETTONS QU’UN RAPPORT ∆T/T franchit le seuil de discriminationde la DURÉE vocalique s’il est supérieur à 10% alors qu’il franchit le seuil catégoriel de la DURÉE vocalique s’il est supérieur à 20%

  16. 2) Seuil de qualité vocalique L’étude de Kewley-Port & Zheng (1999) conclut qu’une distance spectrale obtenue en fonction de F1 et de F2 comme suit : dViVj = [(|F1V2—F1V1|+|F2V2—F2V1|)/2] franchit le seuil de discriminationde qualité vocalique si elle est de l’ordre de 0,30 Bark alors qu’elle franchit le seuil catégoriel de qualité vocalique si elle est de l’ordre de 0,60 Bark

  17. Application de la méthode proposée par Kewley-Port & Zheng (1999)

  18. Anglais [I] 192 ms [e] 267 ms [] 189 ms [æ] 278 ms 0,68 Bark 0,31 Bark 12 voyelles de l’anglais américain établies par Hillenbrand et al. (1995). Locuteurs masculins. 66 distances possibles entre les 12 voyelles de l’anglais américain. Moyenne sur F1 et F2.

  19. Français 0,61 Bark 10 voyelles orales du français. Tubach (1989). Locuteurs masculins. 45 distances possibles entre les 10 voyelles orales du français. Moyenne sur F1 et F2.

  20. Notre dialecte arabe de Mayadin SYRIE • Mayadin

  21. Corpus : corrélation de QUANTITÉ sur 6 voyelles • => 3 paires minimales /zir/ ~ /zi:r/, /zar / ~ /za:r/ et /zur/ ~ /zu:r/ • Test de la robustesse de l’opposition de quantité • sous 4 conditions expérimentales • Facteurs expérimentaux de *Perturbation*=Réduction/Magnification : • 2 débits d’élocution : Normal / Rapide • 2 schémas mélodiques : Déclaratif / Interrogatif • Facteur de variation individuelle • 3 locuteurs x 12 répétitions • Au total 864 phrases porteuses : «ga:L (il a dit) zVr» • éditeur Praat

  22. LONG BREF • AND • AAND • IND • IIND • UND • UUND • ANI • AANI • INI • IINI • UNI • UUNI • ARD • AARD • IRD • IIRD • URD • UURD • ARI • AARI • IRI • IIRI • URI • UURI Résultats pour la durée Normal Déclaratif Normal Interrogatif Rapide Déclaratif Rapide Interrogatif

  23. En résumé pour la DURÉE => En débit Normal avec schéma Déclaratif (ND) : les brèves ont une durée ≈ 60% de celle des longues => Le débit Rapide réduit la durée des voyelles de près de 20% (18,93% longues et brèves confondues) => L’interrogationaugmente la durée des voyelles de plus de 10% (11 % idem)

  24. • i: a: u: • • • • • • • • • • • • • • • i u • • • • • a • • • • • Résultats pour la qualité : 4 conditions expérimentales.

  25. En résumé pour la QUALITÉ Les voyelles brèves forment un triangle inscrit dans celui des voyelles longues (centralisation des brèves par rapport aux longues)

  26. ÉTUDE DES PERTURBATIONSPAR LE DÉBIT RAPIDE ET L’INTERROGATION

  27. EFFETS des PERTURBATIONS du DÉBIT et de l’INTERROGATION sur F0 etl’INTENSITÉ

  28. (p<0,01) Le débit rapide augmente significativement la FREQUENCE FONDAMENTALE

  29. (p<0,01) L’interrogation augmente aussi significativement la FREQUENCE FONDAMENTALE

  30. (p<0,01) Le débit rapide augmente significativement l’INTENSITÉ ACOUSTIQUE des voyelles

  31. (p<0,01) L’interrogation augmente aussi significativement l’INTENSITÉ ACOUSTIQUE des voyelles

  32. Résultat : Le débit rapide et l’interrogation PERTURBENT significativement les indices prosodiques : F0 et Intensité acoustique

  33. EFFETS des PERTURBATIONS en RÉDUCTION/MAGNIFICATION sur la DURÉE

  34. Interrogatif Normal Rapide Durée (ms) Voyelle

  35. Résultat : Le débit rapide et l’interrogation PERTURBENT significativement la durée des voyelles

  36. EFFETS des PERTURBATIONS EN RÉDUCTION/MAGNIFICATION sur la QUALITÉ PERTURBATION Débit Normal => Débit Rapide (en schéma Déclaratif) TENDANCE à la RÉDUCTION

  37. UU II U F1 I A AA Brèves Longues F2 Longues et brèves NORMAL Déclaratif

  38. UU II U F1 I A AA Brèves Longues F2 Longues et brèves RAPIDE Déclaratif

  39. +: (p<0,01) - : (p = ns)

  40. PERTURBATION Déclaratif => Interrogatif (en débit Normal) TENDANCE à la MAGNIFICATION

  41. UU II U F1 I A AA Brèves Longues F2 Longues et brèves Normal DECLARATIF

  42. UU II U F1 I A AA Brèves Longues F2 Longues et brèves Normal INTERROGATIF

  43. +: (p<0,01) - : (p = ns)

  44. Significativité statistique des CONTRASTES temporels Acoustiques (ms) +: (p<0,01) - : (p = ns)

  45. Malgré les perturbations la durée de la brève demeure différente de celle de la longue Le contraste temporel est ROBUSTE

  46. Significativité statistique des CONTRASTES sur l’axe de F1 +: (p<0,01) - : (p = ns)

  47. Malgré les perturbations le F1 de la brève demeure différent de celui de la longue Le contraste sur F1 est ROBUSTE

  48. Significativité statistique des CONTRASTES sur l’axe de F2 +: (p<0,01) - : (p = ns)

  49. Sous les perturbations le F2 de la brève et celui de la longue peuvent fusionner Le contraste sur F2 n’est pas ROBUSTE pour [a] et [u]et il est ROBUSTE pour [i]

  50. Résumons pour la qualité Différence significative sur F1 et F2 Différence significative sur F1 seulement LONGUES BRÈVES Différence significative sur F1 seulement

More Related