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À la découverte des XAVANTES

À la découverte des XAVANTES. Peuple indigène du Brésil Région du Mato Grosso. SOMMAIRE. 1- L’Amérique latine 2- Langues officielles parlées dans ces pays

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À la découverte des XAVANTES

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Presentation Transcript


  1. À la découverte des XAVANTES Peuple indigène du Brésil Région du Mato Grosso

  2. SOMMAIRE 1- L’Amérique latine 2- Langues officielles parlées dans ces pays 3- Un personnage clé dans la découverte de ces pays: Christophe ColombQuelques civilisations qui vivaient sur ces terres à cette époque –là. 4- Le Brésil – carte physique : Zoom sur le Mato Grosso 5- Les tribus indigènes du Brésil – Évolution des populations- langues parlées- mode de vie (diapos 7 à 10) 6- Situation actuelle 7- Leur statut 8- Les principales tribus actuelles 9- Les Xavantes -Organisation sociale -L’alimentation -Les loisirs -L’artisanat -L’habitat -Relations avec la société brésilienne -La religion 10- Le but du conférencier Dans les diapositives suivantes, ce bouton vous permettra de retourner au sommaire ….

  3. CARTE Amérique latine

  4. PAYS DE LANGUE ESPAGNOLE Tous sauf le Brésil où l’on parle PORTUGAIS

  5. CIVILISATIONS PRÉCOLOMBIENNES AZTÈQUES MAYAS INCAS

  6. RELIEF DU BRÉSIL

  7. Les tribus indiennes au Brésil • Les peuples indigènes du Brésil (Povos indígenas en langue portugaise) comprennent un grand nombre de groupes ethniques distincts qui habitaient la région avant son invasion par les européens aux environs de 1500. À la suite de Christophe Colomb, qui croyait avoir atteint les Indes orientales, les premiers explorateurs portugais les appelèrent Indiens, un nom encore unanimement utilisé au Brésil.

  8. Les peuples indigènes au Brésil étaient surtout des tribus semi-nomades dont l'économie se basait sur la chasse, la pêche, la cueillette et l’agriculture de subsistance. Beaucoup des groupes qui existaient en 1500 disparurent comme une des conséquences de l’établissement des Européens et beaucoup ont été assimilés dans la population brésilienne. Les populations indigènes ont décliné des 5 - 6 millions précolombiens à 100 000 en 1970. Seulement quelques tribus survivent dans leur culture originale dans des endroits retirés de la forêt amazonienne. Une nouvelle politique gouvernementale protège les subsistants depuis une cinquantaine d'années.

  9. La population indigène est remontée à 700 000 lors du recensement de 2000. Le nombre de personnes parlant une langue indigène est de 155 000. Le nombre de langues distinctes identifiées par les ethnologues pour le Brésil est de 235 dont 188 toujours vivantes. 215 peuples indiens sont actuellement identifiés, majoritairement localisés dans l'Ouest et le Nord amazonien.

  10. L'héritage culturel des Indiens dans la culture brésilienne, bien que largement dilué, est aujourd'hui en voie de reconnaissance. Les colons européens leur ont notamment emprunté l'habitude de se baigner tous les jours ainsi que la domestication du manioc, nourriture typique des régions rurales.

  11. Au XXe siècle, le gouvernement brésilien a adopté une attitude plus humanitaire, leur donnant une protection officielle avec la création des premières réserves indiennes. Le Service national de l’Indien (aujourd'hui la FUNAI ou Fondation Nationale de l'Indien) a été crée . • Cependant, cette protection n'est pas toujours suffisante et de nouvelles invasions, expulsions et massacres ont encore lieu.

  12. Aujourd'hui au Brésil, il y a un peu plus de 700 000 Indiens qui occupent 594 zones indigènes sur un total de 100 millions d'hectares (12% du territoire brésilien). 215 ethnies sont répertoriées, utilisant 188 langues et dialectes. En 2002, on a signalé 45 groupes d’indigènes qui n'étaient pas encore entrés en contact avec le reste du monde. Une des tâches de la FUNAI est de tenter de les approcher afin que ce contact soit le moins traumatique possible

  13. Leur statut Le statut appliqué aux Indiens est un statut dérogatoire. À l'exception d'une petite minorité, ils sont considérés comme des mineurs protégés, dépourvus de droits civiques

  14. Les groupes ethniques les plus nombreux (+ de 7 500 individus) : (autres noms) et population • Guajajara (Tenetehára) 13 100 • Guaraní • Guarani Kaiowas (Paĩ-Tavyterã) 18 à 20 000 • Guarani Ñandeva (Ava-Chiripa) 8 à 10 000 • Guarani Mbya 6 000 • Kaingang (Kanhgág, Caingangue) 25 875 • Macuxi (Makuxi, Macushi, Pemon) 19 000 au Brésil et 9 500 en Guyana • Munduruku (Mundurucu, Wuy jug u - auto-dénomination -) 10 065

  15. Pataxo (Pataxô, Pataxó-Hã-Hã-Hãe) 9 700 • Potiguara (Petinguara, Pitiguares, Potygoar, Pitiguara, Pitagoar, Potiguares) 10 837 • Terena (Guaná) 16 000 • Xakriabá 7 665 • Xavante (A'uwe, Akwe, Awen, Akwen) 9 602 • Yanomami (Ianomâmi, Yanomamõ, Yanomama, Yanoama, Xirianá) 12 000

  16. La démarcation des terres indigènes est en cours dans diverses régions du pays. Elle consiste à reconnaître les contours de la réserve, à en marquer les limites sur le terrain et la faire homologuer par décret du Président de la République, l’enregistrer chez un notaire comme appartenant aux groupes indigènes considérés. • Par ailleurs, des cas d’assassinat de chefs de villages s’opposant à l’extension de terres agricoles ont été rapportés.

  17. LES XAVANTES La conférence proposée nous a permis d’en savoir plus sur la tribu des XAVANTES, indigènes du Mato Grosso

  18. LE BRÉSIL LE BRÉSIL

  19. L’organisation sociale Chaque village comprend un chef et, généralement, deux clans. La vie du village est régie par des réunions quotidiennes, après le repas du soir. C’est là que les difficultés sont réglées. Les images projetées et le témoignage de l’ethnologue présentent une population jeune.

  20. L’alimentation Produits de la chasse (le plus souvent avec des flèches), de la pêche (les enfants pêchent les petits poissons qui serviront d’appât pour que les adultes en attrapent de plus gros), sangliers qui vivent à proximité des populations, végétaux (manioc en particulier –voir diapo 10) constituent la base de l’alimentation de ces peuples indigènes.

  21. Les loisirs Ils consistent souvent à des épreuves où s’affrontent les deux clans. Après de soigneux préparatifs, les représentants des clans peuvent s’adonner: au combat de « racines »; au transport de troncs de palmiers dattiers. Les peintures sur le corps sont des signes d’identité et d’appartenance à un clan.

  22. Le combat de « racines » Réservé aux filles de moins de 14 ans et aux garçons de moins de 12 ans, ces affrontements encouragés par les « supporters » adultes consistent à frapper l’adversaire sur les côtes avec des racines tendres fraîchement coupées . Certains participent avec plaisir mais d’autres y vont par force pour satisfaire le clan.

  23. Le transport des troncs Regroupés par équipes (en fonction du clan), les indigènes transportent un tronc de palmier dattier sur une distance de 3 km. Ils ont la possibilité de se relayer. L’équipe qui arrive en premier est gagnante. Cette épreuve concerne également les femmes; la seule différence réside dans la longueur du tronc d’arbre (inférieure pour les femmes- 40 cm pour les femmes, 60 pour les hommes).

  24. Après la compétition… A l’issue de ces compétitions, les gagnants vont danser une danse (que nous a apprise le conférencier) devant le domicile des habitants du village.

  25. L’artisanat D’abord fabriqués pour un usage quotidien (paniers, berceaux, bracelets etc), les objets sont également destinés à être échangés par le gouvernement Brésil contre quelques ressources. Les bracelets, colliers (qui permettent de marquer l’adoption par un clan) sont également des sources de maigres revenus.

  26. L’habitat Des huttes réalisées uniquement à partir de végétaux abritent la famille. Le feu se situe dans cette unique pièce et lorsqu’il brûle au petit matin pour faire chauffer le café , de la vapeur se dégage de l’ensemble.

  27. Relations avec la société brésilienne Quelques rares enfants poursuivront leurs études à l’extérieur du village. L ’activité qu’ils exerceront alors sera en contrepartie d’une aide consentie au village. Une diapositive d’une école a été projetée mais le conférencier nous a dit ne pas y avoir vu d’enfants à l’intérieur.

  28. La religion Des rapports ambigus… certainement liés à l’histoire. Le témoignage d’une sépulture rapide n’a guère permis d’apporter des éléments. Un cimetière d’enfants situé à proximité du village nous a été montré pour illustrer le fort taux de mortalité infantile.

  29. Le but du conférencier… ….Recueillir des fonds afin de permettre à ces indigènes de se procurer des vaches (7 vaches =7000€) et d’avoir du lait car les familles ont généralement entre 5 et 7 enfants qui sont allaités par la mère jusqu’à la naissance de l’enfant suivant. A ce moment-là, l’enfant est brutalement sevré et la mortalité infantile est très importante.

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