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Henri BAPCERES vous présente…

Henri BAPCERES vous présente…. les grandes figures de l'Algérie Française. « la France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment. » Alphonse Juin ( juillet 1962 ). HOMMAGE à ceux qui ont opté pour

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Presentation Transcript


  1. Henri BAPCERES vous présente…

  2. les grandes figures de l'Algérie Française

  3. « la France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment. » Alphonse Juin ( juillet 1962 )

  4. HOMMAGE à ceux qui ont opté pour Le respect de la parole donnée jusqu'au sacrifice de toute ambition d'avenir, jusqu'au renoncement de tout pouvoir et réussite sociale en préférant choisir la voie de l'Honneur et de la Révolte plutôt que celle du parjure.

  5. « L'histoire dira peut être que leur crime fut moins grave que le nôtre. »  Général de Pouilly qui refusa de prendre part à la révolte

  6. " Gémir, pleurer, prier est également lâche, Fais énergiquement ta longue et lourde tâche                    Dans la voie où le sort a voulu t 'appeler,                        Puis après comme moi, souffre et meurs sans parler." " les destinées"      Alfred de Vigny 

  7. Paroles d'officiers Capitaine Michel Alibert «   Je ne m'attendais pas à être condamné à mort » Personnellement, j'étais profondément blessé. J'envisageais même de démissionner. Moi, simple soldat pour qui l'Algérie française avait été jusqu'alors quelque chose de très vague, et qui étais loyal, j'attendais de De Gaulle qu'il nous dise quelque chose comme : « Messieurs, l'intérêt national a changé. Ce que j'ai cru possible il y a trois ans, je m'aperçois que ça ne l'est plus. Nous allons rentrer en France. Ceux qui laissent tout ici seront dédommagés. Ils retrouveront en France tout ce qu'ils ont perdu. Et nous ramènerons avec nous tous ceux qui ont cru en nous, quelle que soit leur religion, chrétiens, juifs, musulmans. » Si j'avais entendu ce discours, je ne serais jamais passé de l'autre côté. Je ne pardonne pas à de Gaulle sa duplicité, ce mensonge délibéré.

  8. La conquête

  9. Général De Bourmont LES CONQUÉRANTS D'ALGER Le général de Bourmont, le vice-amiral Duperré, le commandant Boutin Charles X, dont le règne a été assez incolore, a un mérite. qui ne doit pas être oublié. C'est lui qui a donné l'Algérie à la France. Quels que soient les motifs qui l'aient décidé à l'expédition d'Alger, et même s'il a voulu, comme ses adversaires politiques l'ont prétendu, chercher une diversion à une situation intérieure troublée et redonner quelque solidité à son trône chancelant, il n'en a pas moins, aidé par son ministre Polignac, montré une fermeté et une obstination remarquables. Louis-Auguste-Victor DE GHAISNE, Comte DE BOURMONTNé le 2 septembre 1773, à Freigné (M.-et-L.)Pair de France le 9 octobre 1823Grand croix de la Légion d'honneur le 23 mai 1825Ministre secrétaire d'État de la Guerre, le 8 août 1829 Commandant en chef de l'armée d'expédition en Afrique du 11 avril 1830 au 12 août 1830Maréchal de France le 14 juillet 1830Décédé le 27 octobre 1846, au château de Bourmont commune de Freigné (M.-et-L.) 1830

  10. Le prétexte de la conquête Le fameux coup d’éventail fut en réalité une légère pression du bout du manche d’un chasse-mouche sur la poitrine du consul DEVAL, venu en cette période de Ramadan réclamer une créance au Dey d’Alger. Cette affaire remonte à de difficiles pourparlers engagés en 1826 ou sujet du règlement d’une créance des commerçants israélites algériens Busnach et Bacri, qui, en 1798, avaient cédé du blé à la France. Etaient passées 30 années quand le 29 avril 1827, éclata le fameux incident du « coup de l’éventail ». Le consul français Deval, pour la fête du Ramadan, s’ était rendu chez le dey d’ Alger qui le poussa avec son éventail. À la suite d’ autres incidents, Charles X et Polignac, se décident en janvier 1830 à entreprendre une action militaire en Algérie. Le commandement en est confié ou général de Bourmont, 36 000 hommes débarquent à Sidi-Ferruch du 14 ou 16 juin. Après avoir pris Staouéli, les Français s’ emparent d’ Alger où le dey capitule le 5 juillet.

  11. L’émir Hadj Abd el Kader. EL HADJ ABD EL KADER BEN MAHI ED DINENé près de Mascara en 1808Grand croix de la Légion d'honneur le 5 août 1860Mort à Damas le 26 mai 1883

  12. Louis-Philippe, qui réalisa presque entièrement sous son règne, de 1830 à 1848, la conquête militaire de l'Algérie, envoya ses fils à maintes reprises participer aux expéditions; il tenait à ce qu'ils fissent l'apprentissage du métier des armes; il voulait aussi montrer à l'armée et au pays qu'ils savaient partager les dangers et les peines des enfants du peuple. Duc d’Orléans Ferdinand-Philippe-Louis-Charles-Henri, duc D'ORLÉANSNé à Palerme le 3 septembre 1810Grand croix de la Légion d'honneur le 3 août 1830Général de division le 1er janvier 1834Décédé le 13 juillet 1842 à Neuilly-sur-Seine

  13. Général Lamoricière Christophe-Louis-Léon JUCHAULT DE LA MORICIÈRE Né à Nantes (Loire-Inférieure) le 5 février 1806Général de division le 9 avril 1843Député de la Sarthe du 10 octobre 1846 au 2 décembre 1851Grand officier de la Légion d'honneur le 14 janvier 1848Ministre de la Guerre du 28 juin au 19 décembre 1848Nicolas-Anne-Théodule CHANGARNIERNé à Autun (Saône-et-Loire) le 26 avril 1793Général de division le 9 avril 1843Député de la Seine à la Constituante le 4 juin 1848Grand officier de la Légion d'honneur le 5 avril 1849Député de la Somme à la Législative le 13 mai 1849Député de Saône-et-Loire à l'Assemblée nationale le 8 février 1871Sénateur inamovible le 10 décembre 1875Décédé à Paris le 14 février 1877 décédé le 11 septembre 1865 à Prouzel (Somme)

  14. Thomas Robert Bugeaud de la Piconnerie. Thomas-Robert BUGEAUD DE LA PICONNERIE, duc d'IslyNé à Limoges (Haute-Vienne) le 15 octobre 1784Député de la Dordogne du 5 juillet 1831 au 23 avril 1848Gouverneur général de l'Algérie du 29 décembre 1840 au 29 juin 1847Grand croix de la Légion d'honneur le 9 avril 1843Maréchal de France le 31 juillet 1843Député de la Charente-Inférieure du 26 novembre au 10 juin 1849Décédé à Paris le 10 juin 1849 Le père Bugeaud…

  15. i Canrobert Changarnier Maréchal de Saint Arnaud

  16. Général Clauzel Pélissier Jacques-Louis-César-Alexandre, comte RANDONNé à Grenoble (Isère) le 25 mars 1795Lieutenant général le 22 avril 1847Ministre de la Guerre du 24 janvier su 26 octobre 1851Gouverneur général de l'Algérie du 11 décembre 1851 au 31 août 1858Sénateur le 31 décembre 1852Grand croix de la Légion d'honneur le 24 décembre 1853Maréchal de France le 18 mars 1856Ministre de l'Algérie et des Colonies du 14 juin 1858 au 5 mai 1859Ministre de la Guerre du 5 mai 1859 au 9 janvier 1867Décédé à Genève (Suisse), le 15 janvier 1871 Damrémont

  17. Général Yusuf Marie-Edouard YUSUFNé en 1808 à l'île d'ElbeGénéral de division le 18 mars 1856Grand croix de la Légion d'honneur le 19 septembre 1860Décédé le 16 mars 1866 è Cannes (Alpes-Maritimes) Yusuf Né en 1808 à l'île d'Elbe, qui était française depuis 1802, il fut pris en 1815 par un corsaire tunisien, sur un bateau qui l'emmenait à Livourne pour y faire ses études. Ses qualités physiques et intellectuelles le firent choisir pour entrer dans la garde du Bey, et il reçut à cet effet les leçons spéciales comportant la pratique du cheval et des armes ainsi que l'étude du Coran.

  18. Maréchal Franchet d’Esperey Enfant de Mostaganem

  19. Viollette (1870-1960) Il rédige un texte visant à accorder l'égalité politique à une minorité d'indigènes Avocat, député, sénateur et ministre - socialiste indépendant -, Maurice Viollette est surtout connu pour le texte qu’il rédige avec Léon Blum, en vue d’une révision du statut politique des Algériens. Le projet Blum-Viollette reste très prudent. Il n’aborde pas la question de l’indépendance et vise seulement à accorder l’égalité politique à une minorité d’indigènes - environ 20 000 pour près de 8 millions de musulmans -, titulaires de certains diplômes, de certains grades ou distinctions militaires. Cette minorité devait ensuite servir d’exemple pour le reste de la population. Le texte est rejeté par le Parlement, après avoir été violemment critiqué par les colons comme par les nationalistes algériens. Ferhat Abbas (1899-1985)

  20. Isaac Adophe Crémieux Ministre de la Justice, il fait adopter le décret (dit décret Crémieux) attribuant la citoyenneté française aux juifs d'Algérie Le 24 octobre 1870, Isaac Adolphe Crémieux, de confession israélite, ministre de la Justice dans le gouvernement de Défense nationale après la chute de l'Empire, soumet au Conseil du gouvernement plusieurs décrets, dont ceux qui accordent la naturalisation automatique aux juifs algériens. Ratifié, le décret Crémieux établit une discrimination entre les juifs d'Algérie (dont le nombre est estimé à 37 000 en 1830), élevés au rang de citoyens français, et les musulmans.

  21. Ceux qui ont choisi le respect du serment prêté devant le drapeau…

  22. Bachagha Saïd BOULAM. Chef des Béni Boudouane, Capitaine de l'armée Française, commandeur de la Légion d'honneur, croix de guerre (39/45) avec deux citations, croix de la valeur militaire (2 citations), Député et Vice-Président de l'Assemblée Nationale. Un fils mort pour la France. Dix sept parents très proches, quinze parents éloignés et plus de trois cents morts dans son douar .

  23. Hommage aux Harkis. Soldats de FRANCE

  24. Les Papy’s putsch Votre affaire est perdue. Les généraux à Alger, manquent d'énergie. Ils n'ont fait fusiller ni Morin, ni Gambiez. Franco, lui, n'aurait pas hésité. (Serrano Suner, beau-frère de Franco et ancien ministre espagnol, au général Salan.)

  25. André Zeller. André Zeller est né à Besançon, le 1er janvier1898.le Général André Zeller, comme le Général Maurice Challe sera destitué, privé de ses droits civiques, et condamné à 15 ans de réclusion comme criminel. Incarcéré à la Santé, puis à Clairvaux, et enfin Tulle d'où il sera libéré et amnistié.

  26. « Je crains que vous, Français, ne soyez trop civilisés pour faire une révolution. Nous sommes étonnés. A notre arrivée à Tétouan, l'état- major de la place refusait de suivre. Les officiers furent fusillés en quelques minutes. Oui, vraiment, nous sommes très inquiets pour vous »  (notable espagnol, vieux compagnon du Caudillo, au général Salan.)

  27. Maurice Challe, est né le 5 septembre 1905, au Pontet dans le Vaucluse. il est condamné le 31 mai 1961 par le Haut tribunal militaire, à une peine de 15 ans de détention criminelle et à la privation de ses droits civiques. Incarcéré à la maison de détention de Clairvaux puis à celle de Tulle, il est libéré en décembre 1966 et amnistié en 1968. « je ne savais pas qu’il y avait tant de salauds dans l’armée française… »

  28. Général Raoul SALAN Raoul Salan est né le 10 juin 1899 dans le Tarn à Roquecourbe. le général Salan est arrêté à Alger, le 20 avril 1962, après un an de clandestinité. Condamné le 23 mai 1962 par le Haut Tribunal Militaire à une peine de détention criminelle à vie, de Gaulle fera dissoudre ce même Tribunal le 27 mai , car le 13 avril le Général Jouhaud jugé par le même tribunal avait écopé de la peine de mort il nous quittera à l'âge de 85 ans, à l'hôpital du Val de Grâce.

  29. Originaire d'Algérie Edmond Jouhaud est né le 2 avril 1905 à Bou-Sfer, près d’Oran. Après son échec,il plonge dans la clandestinité, devenant adjoint au Général Salan qui est à la tête de l'O.A.S. Arrêté le 25 mars 1962, il est condamné à mort le 13 avril 1962, par le Haut Tribunal Militaire. Il échappe de très peu à l’exécution, sa peine étant commuée en une peine de détention criminelle à perpétuité Il est élu en 1969 à la présidence du Front National des Rapatriés. Grand Officier de la légion d’honneur, croix de guerre 39-45 et des T.O.E., croix de la valeur militaire, médaille de la résistance et titulaire de nombreuses décorations étrangères. Le Général Jouhaud est décédé en septembre 1995 Quant au Général JOUHAUD qui, lui aussi, fut condamné à mort, il dut attendre 229 jours dans sa cellule avant d'apprendre enfin sa grâce, sous les pressions politiques; il passa quand même plus de 6 ans en prison.

  30. Selon le Ministère de la Justice, 3 700 condamnations auraient été prononcées pour activisme Algérie Française ou OAS en France et en Algérie au cours des années 1961-1962-1963. Entre le 8 mai 1961 et le 25 février 1963, le Tribunal Militaire Spécial a prononcé 1 085 condamnations dont 18 peines de mort, 280 peines de détention et de réclusion criminelle, 787 peines d'emprisonnement. Et, pour la seule année 1963, la Cour de Sûreté de l'Etat va prononcer 1 268 condamnations. Et au total, de 1963 à 1968, car cette Cour prononcera encore des condamnations relatives aux événements d'Algérie jusqu'en 1968, c'est 2.017 décisions de condamnation que va rendre la Cour de Sûreté d l'Etat décomposées ainsi: . 29 condamnations à mort30 peines de réclusion criminelle à perpétuité3 peines de détention criminelle à perpétuité322 peines de réclusion criminelle à temps165 peines de détention criminelle à temps1.465 peines d'emprisonnement 3 peines d'amende prononcées à titre principal. MAITRE JEAN-LOUIS TIXIER-VIGNANCOURT

  31. Parmi les peines des partisans les plus célèbres de l'Algérie Française, on peut retenir: 15 ans de détention criminelle pour les Généraux CH ALLE et ZELLER 5 à 15 ans pour les Généraux BIGOT, PETIT, NICOT, GOURAUD, MENTRE 10 ans, pour le commandant Hélie DENOIX de SAINT MARC, le Général FAURE et le Colonel VAUDREY dirigeants du Putsch, condamnés par le Haut Tribunal Militaire. 20 ans pour le lieutenant GODOT et l'Adjudant ROBIN25 ans de détention criminelle pour le Capitaine SERGENT et le Colonel GODARD La condamnation à mort pour le Général JOUHAUD, le Lieutenant DEGUELDRE, André CANAL, Claude PIEGTS, Albert DOVECAR et le Colonel BASTIEN-THIRY - la détention perpétuelle pour le Général SALAN. L' Histoire retiendra que le soir de cette exécution, DE GAULLE, qui avait refusé la grâce demandée par le père de BASTIEN-THIRY, offrit à l'Elysée un banquet à tous les magistrats et juges des cours d'exception

  32. Environ 4 000 condamnations furent prononcées par les Tribunaux d'Exception contre les partisans de l'Algérie Sous prétexte de défendre la Sûreté de l'Etat et de lutter contre certaines formes de délits et de crimes qui avaient été rendus inévitables par la trahison gaullienne, les tribunaux d'exception ont traîné dans la boue, incarcéré et mené jusqu'au peloton d'exécution ceux pour qui les mots Honneur, Fidélité et Parole donnée avaient encore un sens.

  33. Je ne savais pas qu’un jour Des gens plein d’ignorance Nous mettraient en prison Pour crier:   Vive la France».

  34. Colonel Roger TRINQUIER Le 26 janvier 1961, il demande sa mise à la retraite anticipée et, appelé par Moïse Tschombé, rejoint le Katanga où il ne peut rester que quelques semaines. En avril 1961, il apprend à Athènes la nouvelle de la révolte d’Alger. Revenu en France, il se consacre désormais à la réflexion et à l’écriture d’ouvrages inspirés de son expérience, tout en restant fidèle à ses compagnons d’armes : il est l’un des créateurs de l’U.N.P. (Union Nationale des Parachutistes) avec le colonel Buchoud et en est le premier président de 1963 à 1965.

  35. Général GARDY Inspecteur Général de la Légion Étrangère Ce grand soldat, ancien Inspecteur de la Légion Etrangère, choisit l'exil et l'abandon des avantages auxquels il pouvait prétendre pour ne pas accomplir d'actes contraires à son honneur de soldat.

  36. Le colonelChâteau-Jobert Château-Jobert Pierre « Conan » Décédé le 3 janvier 2006 Résistant de la 1ère heure avec la 13° DBLE (Erythrée, Libye…) puis Cdt du 3° SAS parachutiste durant la campagne de France. 2 séjours aux commandos en Indochine puis Cdt du 2° Régiment de Parachutistes en Algérie et lors de l'opération de SUEZ. Mis aux arrêts de forteresse pour sympathie affichée envers les " rebelles ", il deviendra chef de l'OAS dans l'Est algérien puis sera condamné à mort par contumace en 1965. De retour en France après l'amnistie, il a publié ses souvenirs et affiché ses convictions dans plusieurs ouvrages, notamment " La voix du Pays réel " en 1981.

  37. Colonel MASSELOT Sa famille était originaire de Bougie (ALGERIE). - Il choisit la carrière des armes, passe par les Tirailleurs Algériens et rejoint la Légion. - Il est blessé grièvement pendant la campagne de France, puis campagne de Tunisie, débarquement de Provence, l'Alsace et l'Allemagne. - L'Indochine. - Enfin l'Algérie. Lieutenant-colonel en 1960 il prend la tête du 18ème RCP. - Il participe au Putsch du 22 au 27 avril 61. Il se rend alors à la justice gaulliste. Le 18ème sera quand même dissous. Condamné à 8 ans de détention criminelle, il passera 50 mois dans les bagnes gaullistes de la Santé, Clairvaux et Tulle. - 3 fois blessé, 15 fois cité.

  38. Colonel Elie Denoix de Saint Marc. Colonel DUFOUR

  39. Le colonel Charles-Gilbert de La Chapelle s’est éteint le 15 avril 2000 à l’âge de 86 ans. « Mon honneur s’appelle fidélité ». Toute sa vie, le colonel aura été l’expression vivante de cette grande devise de la Légion Etrangère, par sa conduite au feu, son autorité morale et son esprit d’initiative. Chef de corps au 1er REC en Algérie, à l’heure où De Gaulle livre l’Algérie au FLN, il rejoint le colonel Argoud. Elément incontournable du Putsch après la défection d’officiers généraux, il est arrêté, condamné à 7 ans de détention criminelle et emprisonné à Tulle. A son procès il déclarera : « Mon idéal et ma vocation, je les ai choisis à vingt ans en m’engageant. Là seulement on trouvera les mobiles de mon acte : qu’on n’aille pas les chercher ailleurs. Fils et petit-fils de soldats, né en 14 en pleine guerre, je peux dire que j’ai appris sur les genoux de ma mère les sentiments de l’honneur et de la Patrie… Pour moi il n’y a aucun doute. J’ai suivi la voie de l’honneur, cette voie passe aujourd’hui par les prisons… On juge une politique à ses résultats. ». Il sera rétabli dans ses droits en 1984. A sa veuve, à ses treize enfants et petits-enfants toute notre reconnaissance

  40. Colonel GODARD Au moment du coup d’Alger du 22 avril 1961, il est à Alger avec les quatre généraux et prend le commandement de la zone Nord-Algérois. Après son échec, il entre dans la clandestinité et participe à l’organisation de l’O.A.S. dont il devient l’un des principaux responsables en Algérie sous les pseudonymes de Claude, Khider, Françoise ou B15. Il quitte l’Algérie à l’été 1962 et disparaît jusqu’en 1967. Pour ses actions au moment du coup d’Alger et dans l’O.A.S, Yves Godard est condamné à mort par le Haut tribunal militaire, puis à vingt ans de détention criminelle par le tribunal militaire spécial et, de nouveau, à la peine de mort par la Cour de sûreté de l’Etat. Amnistié en 1968, il termine sa vie en Belgique à la tête d’une petite entreprise de revêtement de sol. Il meurt le 3 mars 1975 à Lessines.

  41. COLONEL JEAN-PIERRE

  42. Jean-René SOUÈTRE Le capitaine Jean-René Souètre est décédé dans le courant du mois de juin 2001. Il avait 71 ans.C'était une des figures de proue des combats désespérés pour l'Algérie française. Il avait participé aux campagnes d'Algérie de 1956 à 1962, où il s'était distingué à plusieurs reprises. Capitaine parachutiste des Commandos de l'Air, il s'était révolté dès janvier 1960. En 1961 il avait créé le premier maquis "Algérie française" dans l'Ouarsenis, où il avait engagé le combat contre le FLN. Il fut arrêté et incarcéré au bagne gaulliste de Saint-Maurice l'Ardoise. Il s'en évade en creusant un tunnel et rejoint l'OAS d'Oranie où il se met aux ordres de Jouhaud et Camelin.Fin juin 62 il gagne l'Espagne.Il était titulaire de la Légion d'Honneur et de la Croix de la Valeur Militaire avec cinq citations, dont deux avec palmes.

  43. Colonel Joseph BROIZAT Grande figure de l’Armée française, présent sur tous les champs de bataille de Tunisie, Italie, Allemagne puis en Indo et en Algérie. Meurtri par le drame indochinois et l’abandon des populations, il aborde l’Algérie avec détermination et foi dans une victoire réparatrice. Il fait la guerre dans le bled et le djebel au sein des unités d’intervention ainsi qu’à l’état-major de la 10ème DP durant près de cinq années.Le 24 janvier 60 il commande le 1er RCP et avec le 1er REP du colonel Dufour, il participe aux évènements des Barricades, en s’interposant avec son régiment entre gendarmes mobiles et insurgés, faisant cesser le feu. Il participe dès lors, activement, à la préparation du soulèvement militaire du 22 avril 61, et après l’échec et la reddition des généraux Challe et Zeller, il reste sur place. Le colonel Broizat quittera cette Algérie qu’il a tant aimée et servie, vers la mi-juillet 62 pour un exil de sept ans, principalement en Espagne.Profondément Chrétien, véritable moine-soldat, ayant fréquenté l’Université grégorienne de Rome, passionné de théologie et de philosophie, le colonel Joseph Broizat a choisi la « porte étroite », la voie de l’honneur et de la fidélité, sacrifiant en toute humilité et discrétion, sa brillante carrière de soldat d’élite.Il est maintenant au rang des « Justes ». Capitaine Marcel RONDA

  44. Pierre DELHOMME Pierre, toi le Pieds-Noirs, qui fis l'Indochine puis l'Algérie. Toi le sous-officier des Commandos de l'Air (dissous au Putsch), tu fus, fait rarissime dans l'armée française, nommé sous-lieutenant "au feu". Tout naturellement tu désertas et rejoins les rangs de l'Armée Secrète. Arrêté, tu fus transféré en Métropole et tu refusas de comparaître à ton procès. Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité tu subis une détention des plus dures à la centrale d'Ensisheim. Transféré au bagne de l'île de Ré tu fus gracié au bout de cinq ans. Le 23 décembre 66 tu refusas de sortir, par solidarité avec les camarades restants. Et ce furent les CRS qui t'expulsèrent contre ton gré.

  45. Colonel LACHEROY 1927, il sortira dans les vingt premiers de la promotion " Maroc-Syrie "  S'il avait vécu à l'époque de l'Empire, Napoléon Premier en aurait fait un Maréchal et il aurait eu une avenue portant son nom et accédant à la place de l'Etoile. Mais il a vécu malheureusement sous la présence et la présidence d'un certain Charles de Gaulle qui, en lieu et place du bâton aux sept étoiles, lui a offert une condamnation à mort par contumace et sept années d'exil !

  46. "Je n'ai pas un goût particulier pour le renoncement et le déshonneur". Le Lieutenant de Vaisseau Pierre GUILLAUME est décédé le 3 décembre 2002 après un combat très courageux contre une maladie impitoyable. LE CRABE-TAMBOUR S'EN EST ALLÉ ! Son aventure militaire indochinoise lui avait valu d'être le modèle du héros du film magnifique de Pierre Schoendorffer : Le Crabe-Tambour En avril 1961, pendant le putsch, il est adjoint du général Challe pour les questions maritimes. Jugé le 17 août 1961, il déclare : "Si je n'étais pas dans ce box, je serais dans les rangs de l'OAS". Il est condamné à 4 ans de prison avec sursis. "Rendu de force à la vie civile, hostile à la politique d'abandon gaulliste, une seule issue me reste possible : le passage dans les rangs de l'OAS" déclara-t-il à la fin de son procès.

  47. Colonel Jean GARDESJean Gardes était né le 4 octobre 14 et nous a quittés le 18 juillet 2000, à 85 ans. Après St-Cyr, ce furent l’Italie, la France, l’Indo puis enfin le 5ème Bureau à Alger. Lorsque De Gaulle prit les chemins de l’abandon, Gardes prit ceux de la résistance et de la fidélité à la parole donnée. Le 11 juin 61, le Haut tribunal militaire condamna Gardes à mort par contumace. Il devient Chef de l’Organisation des masses dans l’OAS et monte le Maquis de l’Ouarsenis. Puis ce fut l’exil en Argentine, jusqu’à l’amnistie. Officier de tradition, fidèle à son devoir et à son pays

  48. Pierre Montagnon, né en 1931, Saint Cyrien, acteur et témoin de la guerre d'Algérie, sept fois cité, deux fois blessé comme chef de section dans les rangs des parachutistes de la Légion, officier de la Légion d'Honneur à titre militaire, est  historien conférencier, lauréat de l'Académie française. Interné politique d'avril 62 à décembre 64, il est l'auteur de nombreux ouvrages parus chez Pygmalion.

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