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Enseignement du 5 novembre 2010 OLAS - LUXEMBOURG

Assurance de la Qualité dans les laboratoires d’analyses de biologie médicale. LA VALIDATION DES METHODES. Enseignement du 5 novembre 2010 OLAS - LUXEMBOURG. Docteur François Trapadoux – Médecin biologiste – Evaluateur Qualité – Expert technique. SOMMAIRE. LES EXIGENCES NORMATIVES

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  1. Assurance de la Qualité dans les laboratoires d’analyses de biologie médicale LA VALIDATION DES METHODES Enseignement du 5 novembre 2010 OLAS - LUXEMBOURG Docteur François Trapadoux– Médecin biologiste – Evaluateur Qualité – Expert technique

  2. SOMMAIRE LES EXIGENCES NORMATIVES LES PORTEES DESCRIPTION DES PROCESSUS REALISER DES ANALYSES DE LABORATOIRE - DEFINIR ET MAÎTRISER LES DONNEES D’ENTREE - VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES… RECEVABILITE DES METHODES CONCLUSION

  3. LES EXIGENCES NORMATIVES ISO/CEI 17025 / 5.1 Généralités « De nombreux facteurs déterminent l'exactitude et la fiabilité des essais : - facteurs humains ; - installations et conditions ambiantes ; - méthodes d'essai et de leur validation ; - équipement ; - traçabilité du mesurage ; - manutention des objets d'essai et d'étalonnage » « Le laboratoire doit appliquer des méthodes et procédures appropriées pour tous les essais relevant de son domaine d'activité. Celles-ci comprennent l'échantillonnage, la manutention, le transport, le stockage et la préparation d'objets à soumettre à l'essai et l'estimation de l'incertitude de mesure ainsi que des techniques statistiques pour l'analyse de données d'essai ». ISO/CEI 17025

  4. LES EXIGENCES NORMATIVES ISO/CEI 17025 / 5.4 METHODES D’ESSAI ET D’ETALONNAGE - VALIDATION DES METHODES • APPLIQUER MÉTHODES ET PROCÉDURES APPROPRIÉES : • - pour tous essais et/ou étalonnages du domaine d’activité • - pour Échantillonnage, Manutention, Transport, Stockage et préparation des objets soumis à essai et/ou étalonnage • - pour l’estimation de l’incertitude de mesure • et les techniques statistiques pour l’analyse des données • INSTRUCTIONS TENUES A JOUR ET ACCESSIBLES : • - Utilisation et fonctionnement des appareils • Manutention et préparation des objets • Ecarts possibles si documentés et justifiés avec accord du client

  5. LES EXIGENCES NORMATIVES ISO/CEI 17025 / 5.4 METHODES D’ESSAI ET D’ETALONNAGE - VALIDATION DES METHODES • SÉLECTION DES MÉTHODES • - Les méthodes doivent répondre aux besoins des clients • Bibliographie et publications scientifiques • Méthodes normalisées, adoptées ou développées par le laboratoire • Le client est informé de la méthode que le laboratoire a la capacité de réaliser • MÉTHODES DÉVELOPPÉES PAR LE LABORATOIRE • Projet planifié – Personnel qualifié – Ressources adéquates • MÉTHODES NON NORMALISÉES • Accord du client et documentation technique préalable - Validation avant emploi

  6. LES EXIGENCES NORMATIVES ISO/CEI 17025 / 5.4 METHODES D’ESSAI ET D’ETALONNAGE - VALIDATION DES METHODES • VALIDATION : Obligatoire pour toutes les méthodes • Confirmation par examen et apport de preuves objectives du fait que les prescriptions particulières en vue d’une utilisation prévue déterminée sont remplies • Consigner les résultats, le mode opératoire utilisé et la déclaration d’aptitude de la méthode à l’emploi prévu (en faire la démonstration) • Détermination et vérification des performances de la méthode sur Site • La gamme et l’exactitude des valeurs obtenues doivent correspondre aux besoins du client (incertitude sur résultats, limites de détection, linéarité, répétabilité, reproductibilité, robustesse, etc..) • - Les moyens de validation diffèrent selon les méthodes (étalons et/ou matériaux de référence, comparaisons de méthodes, comparaisons inter-laboratoires, évaluation des facteurs influençant les résultats, évaluation de l’incertitude)

  7. LES EXIGENCES NORMATIVES ISO 15189 / 5.5. PROCEDURES ANALYTIQUES = METHODES : Méthodes incluant sélection et aliquotage des échantillons, correspondant aux besoins des utilisateurs et convenant à chaque type d'analyse. Méthodes conseillées = publiées ou réglementairement recommandées. Si méthode interne = validation appropriée pour utilisation prévue et documentées Utilisation exclusive de méthodes validées en rapport avec l’utilisation prévue. Validations approfondies en rapport avec le domaine concerné. PROCEDURE utilisée pour la validation et résultats obtenus enregistrés. Méthodes évaluées (Pro) etrésultats obtenus satisfaisants avant utilisation. Revue des méthodes documentées une fois par an colligées dans un manuel.

  8. LES EXIGENCES NORMATIVES ISO 15189 / 5.5. PROCEDURES ANALYTIQUES = METHODES : Instructions documentées (Pro) disponibles et compréhensibles au poste de travail. Application stricte des instructions de travail fournisseurs sauf documentation spéciale Vérification des performances et de l'aptitude à l'emploi prévu et revalidation si changements. Une liste des documentations sur chaque méthode est proposée et comprend la prise en compte de tous les éléments entrant dans la méthode y compris les modes d’étalonnage et matérialisée par l’analyse de risques sur les résultats et les calculs des incertitudes de mesure avec l’ensemble de la documentation s’y rapportant

  9. LES EXIGENCES NORMATIVES ISO 15189 / 5.5. PROCEDURES ANALYTIQUES = METHODES : Spécifications de mise en œuvre de chaque méthode doivent correspondre à l'utilisation prévue Revue périodique des intervalles de référence comme après modification de méthode. La liste des méthodes courantes, incluant les exigences relatives aux spécimens, les spécifications et les exigences d'exécution pertinentes, mises à disposition des utilisateurs. Modification de méthode expliquées aux utilisateurs par écrit avant d'appliquer le changement. 

  10. Choix de la portée Portée Flexible Standard (A) : Possibilité d’utiliser des méthodes (normalisées ou consensuellement reconnues) reposant sur des compétences techniques déjà démontrées = méthodes équivalentes. Portée Flexible étendue (B) : Mise en œuvre, sans évaluation spécifique et préalable, de nouvelles méthodes adaptées, modifiées, développées selon un/ou des principes de méthodes dont la compétence est déjà démontrée (= même principes de méthode).

  11. DESCRIPTION DES PROCESSUS PROCESSUS DE MANAGEMENT M2 Améliorer M1 Diriger et Manager Réclamations clients, EVALUATION, indicateurs, Stratégie et politique, objectifs, écoute gestion des non conformités, actions clients, pilotage opérationnel correctives, actions préventives, revue de communication interne et externe direction PROCESSUS DE REALISATION PATIENTS HOPITAUX R Réaliser des analyses de laboratoire DEMANDES D’ANALYSES Résultats des + EXIGENCES CLIENTS CLINIQUES SATISFACTION CLIENTS Réaliser des analyses de type qualitatif R1 analyses LABM R2 Réaliser des analyses de type quantitatif SECURITE Prestations de conseil R3 Réaliser ….. SOCIALE P Réaliser des prestations de conseil Etc…. S6 S7 S1 S2 S3 S4 S5 Mettre à disposition les équipements et les infrastructure Assurer la veille juridique et la conformité réglementaire Gérer le système documentaire Gérer le système informatique Gérer les flux financiers Gérer les Ressources humaines Acheter et approvisionner PROCESSUS SUPPORT

  12. REALISER DES ANALYSES DE LABORATOIRES • Elaborer la politique du laboratoire 5.4 / 5.5 • Choisir et valider les Méthodes d’analyse par méthode et/ou regroupement de méthode en fonction de la portée • Rédaction des protocoles de validation en prenant en compte toutes les données d’entrée ayant une influence sur le résultat d’essai • Validation initiale / Validation continue • Evaluer les incertitudes de mesure • Réaliser l’analyse des risques sur les résultats • Rédiger les procédures et les modes opératoires d’application en routine • Analyses réalisées et maîtrisées en routine = Assurer la qualité des résultats 5.9 / 5.6

  13. REALISER DES ANALYSES DE LABORATOIRES La politique du laboratoire en matière de méthodes • fonction du domaine d’application et de la portée de l’Accréditation (MAQ) • Quant au choix des méthodes selon des critères définis : principe, fiabilité, avancées technologiques, automatisation et informatisation, critères BIBLIOGRAPHIQUES de performances et de limites, cout, exigences de la clientèle, … • Quant à la validation par méthode et/ou regroupement de méthode selon le type de méthode (quantitatif, qualitatif, semi quantitatif) • Quant à l’estimation des incertitudes de mesure et/ou à l’analyse des risques sur les résultats • Connaître l'état de l'art actuel et ses évolutions ++++

  14. REALISER DES ANALYSES DE LABORATOIRES Choisir et valider les méthodes d’essai par méthode et/ou ensemble de méthodes Tenir compte de la portée : analyses « normalisées » ou portée flexible Une méthode d’analyse présente plusieurs caractéristiques essentielles; La connaissance de ces paramètres peut être acquise par la bibliographie (si possible indépendante du fournisseur) et/ou par l’expérimentation sur site. Définir la méthode et ses limites d’acceptabilité (vérification par BIBLIOGRAPHIE ++++ et expérimentale), préalable à la validation REDACTION DES PROTOCOLES de validation en prenant en compte toutes les données d’entrée ayant une influence sur le résultat d’essai

  15. DEFINIR ET MAÎTRISER LES DONNEES D’ENTREE • Leur criticité est variable en fonction de chaque méthode • 1 – PERSONNEL 5.2 / 5.1 • Formations spécifiques préalables surtout sur les automates • Habilitation formalisée • 2 – LOCAUX ET CONDITIONS AMBIANTES (ENVIRONNEMENTALES) • 5.3 / 5.2 Selon spécialités et méthodes • Hygiène en bactériologie, • Circuits et empoussiérage en biologie moléculaire, • Température (informatique),… • VALIDER DANS L’ENVIRONNEMENT DU LABORATOIRE.

  16. DEFINIR ET MAÎTRISER LES DONNEES D’ENTREE Leur criticité est variable en fonction de chaque méthode 3 – EQUIPEMENTS 5.5 / 5.3 : - Equipement s d’essais / d’analyses - Equipements Informatique 5.4 /5.3 et Annexe B - Equipements de mesure - Equipements Intermédiaires Qualifications dans la logique des méthodes Dossiers de vie - Maintenance Raccordements Métrologiques 5.6 / 5.3 et 5.5

  17. DEFINIR ET MAÎTRISER LES DONNEES D’ENTREE Leur criticité est variable en fonction de chaque méthode 4 – OBJETS SOUMIS A ESSAI / SPECIMENS / ECHANTILLONS PRIMAIRES 5.7 et 5.8 / 5.4 -> DUprélèvement -> logistique -> prétraitements –> analyse -> conservation -> A l’élimination 5 – REACTIFS ET CONSOMMABLES 5.4 et 4.6 / 5.5 et 4.6 Marquage CE, contrôles à réception, évaluation fournisseur, utilisation OU NON selon les recommandations fournisseur (cf. Portées), Réactovigilance, .. Validation dans la logique des méthodes

  18. REALISER DES ANALYSES DE LABORATOIRES Validation initiale / Validation continue VALIDATION = Confirmation par examen et apport de preuves objectives du fait que les prescriptions particulières en vue d'une utilisation déterminée sont remplies. Une méthode d’analyse présente plusieurs caractéristiques essentielles : La connaissance de ces paramètres peut être acquise par la bibliographie (si possible indépendante du fournisseur) et/ou par l’expérimentation sur site. Réalisation du protocole Vérification de performances sur site. - PHASE INITIALE avant sa mise en œuvre effective en routine • PHASE DE VERIFICATION CONTINUE ET DE CONFIRMATION DES PERFORMANCES Les paramètres à vérifier et/ou connaître sont fonction du type de méthode

  19. REALISER DES ANALYSES DE LABORATOIRES EVALUATION DES INCERTITUDES DE MESURE La validation de technique est mise à profit pour estimer les incertitudes des mesures ; une approche dans l’évaluation des incertitudes de mesure est mise à disposition du prescripteur et du patient, en cas de besoin. Parmi les sources d'incertitude figurent, sans caractère d'exhaustivité, les étalons de référence et les matériaux de référence, les méthodes et l'équipement utilisés, les conditions ambiantes, les propriétés et la condition de l'objet soumis à l'essai, et l'opérateur.,

  20. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES Une méthode d’analyse présente plusieurs caractéristiques essentielles :La connaissance de ces paramètres peut être acquise par la bibliographie (si possible indépendante du fournisseur) et par l’expérimentation sur site. CONDITIONS PREALABLES Le biologiste - lit le dossier des fournisseurs (notices, fiches techniques, références bibliographiques, ) Ces informations doivent être impérativement réclamées au fournisseur - évalue et apprécie ces informations à la lueur des recommandations ou de textes réglementaires, des critères de performance des sociétés savantes, des attentes du prescripteur,… Connaître l'état de l'art actuel et ses évolutions

  21. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES CHOIX PREALABLES A LA VERIFICATION DES LIMITES D’ACCEPTABILITE DE LA METHODE  - doit se faire PREALABLEMENT à l’étude de validation - est du ressort du biologiste - doit refléter l’état de l’art et la pertinence clinique. (recommandations de sociétés savantes ou de groupes de travail, ou issues de conférences de consensus, sur des publications scientifiques, sur des résultats de campagnes d’inter-comparaison, etc.) - sont adaptées et notifiées pour chacun des niveaux et pour chacun des analytes qui seront contrôlés dans l’étude DES VERIFICATIONS EXPERIMENTALES DES VERIFICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

  22. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES Réalisation de la validation proprement dite. Le champ et la profondeur de cette évaluation dépendra des circonstances et de chaque cas particulier. - Démontrer que la méthode (généralement un couple analyseur/réactif) fonctionne correctement dans les conditions opératoires du laboratoire et qu’elle donne des résultats sûrs pour les patients. - Cette validation est une validation de mise en application, ou encore une vérification de performance sur site. - Validation initiale puis continue dans le temps (changement de lots de réactifs, extensions analytiques, maintenance lourde,…). - Dans certains cas cette validation sera une confirmation de performances d’une technique déjà en cours d’utilisation.  

  23. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES Les critères fondamentaux de validation En principe déterminés par le fabricant de coffrets réactifs et systèmes commerciaux. (exemple dossier de marquage CE) Si ces coffrets réactifs et systèmes sont utilisés strictement dans les conditions préconisées par le fabricant, le laboratoire doit uniquement valider (vérifier) la mise en application dans son environnement propre. Beaucoup de facteurs peuvent affecter les performances d’une méthode : tels que - les différents lots de calibrateurs et de réactifs, - les changements dans les consommables et de fournisseurs d’accessoires, - les changements selon les lots de fabrication des instruments et/ou des réactifs, - les conditions d’expédition et de stockage, - les conditions ambiantes locales, la qualité de l’eau, la stabilité de l’alimentation électrique - la compétence (« habileté, dextérité ») de l’utilisateur, …

  24. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES DIFFERENTS TYPES DE TECHNIQUES Les analyses de type qualitatif  Le résultat n’apporte pas d’information sur la quantité de l’analyte, mais seulement sur sa présence ou son absence (positif / négatif), ou éventuellement sur une présence ou une activité supérieure à celle d’un témoin donné (cas des titrages). Analyses dont le résultat est obtenu par la lecture de la réaction par un observateur, par comparaison avec des témoins positif, négatif, ou de titre donné, et donc avec une part de subjectivité. Immuno-chromatographie (sérologies rapides unitaires par exemple), de Blot et assimilés (Western-Blot, RIBA, etc.), Agglutination de latex, de particules sensibilisées ou d’hématies (VDRL, TPHA, Facteur rhumatoïde, groupage sanguin et RAI, etc.), Immunoélectrophorèse, ou d’Immunofluorescence (auto-anticorps, sérologies, recherche de bactérie, mycobactéries)

  25. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES DIFFERENTS TYPES DE TECHNIQUES Les analyses de type quantitatif Fournissent un résultat chiffré, sur une échelle continue dont les limites basses et hautes sont connues, en relation directe avec une quantité ou une activité donnée de l’analyte à mesurer. Biochimie – hormonologie - numération globulaire - hémostase courante - immunologie avec résultats chiffrés – etc. Les analyses pour lesquels des éléments quantifiables peuvent et doivent être prises en compte(automation et informatisation) Analyses fournissant un résultat de type qualitatif, extrapolé à partir de la mesure d’une donnée quantifiable Densité Optique avec un effet de seuil (EIA ou RIA) – Sérologies, … Quantification à partir de traitement d’images informatisées, immuno- electrophorèse, …

  26. Méthode quantitative Méthode qualitative Méthode assimilable au quantitatif Spécificité Spécificité Spécificité Répétabilité et reproductibilité NA Répétabilité et reproductibilité Justesse NA NA Inexactitude totale NA NA Domaine d’analyse NA NA Sensibilité diagnostique Sensibilité diagnostique Linéarité NA NA Contamination entre échantillons (s’il y a lieu) Contamination entre échantillons (s’il y a lieu) Contamination entre échantillons (s’il y a lieu) Stabilité Stabilité Stabilité Robustesse Robustesse Robustesse Valeurs de référence « ex- valeurs normales » NA NA Interférences Interférences Interférences Corrélation avec méthode de référence ** Corrélation avec méthode déjà utilisée au laboratoire ** Corrélation avec méthode de référence ** Corrélation avec méthode déjà utilisée au laboratoire ** Corrélation avec méthode de référence ** Corrélation avec méthode déjà utilisée au laboratoire ** Sensibilité : Limite de détection Limite de quantification VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES (* NA : Non applicable) ** Chaque fois que cela est nécessaire

  27. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES REPETABILITE Analyse d’un même échantillon pour la même analyse dans des conditions standardisée : même opérateur, même lots et réactifs, même instrument, même calibrateur, au cours d’une même série. Exploitation des résultats : calculer la moyenne (m), l’écart-type (s) et le coefficient de variation (CV) des valeurs expérimentales de chaque série. Plusieurs niveaux de concentration (« bas », « moyen » , « élevé ») choisis en fonction des valeurs physiopathologiques. Le nombre de détermination dépendra de la cadence de l’automate, du coût des réactifs,… (compris entre 10 et 30. La valeur statistique des résultats obtenus dépend de ces effectifs. Le CV = ( s / m ) x 100, représente la répétabilité de la méthode, exprimé en %. Il est comparé au CV limite admissible. Ce calcul répété pour chacun des échantillons (sérum, urine, LCR,…).

  28. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES REPRODUCTIBILITE / FIDELITE INTERMEDIAIRE Analyse d’un même échantillon pour la même analyse dans des conditions différentes : l’opérateur, les lots de réactifs, les calibrateurs et courbes de calibration peuvent être des données variables. Réalisée au cours de séries successives, en général 1 à 2 par jour, par le passage des échantillons de contrôle de qualité interne quotidiens. 30 déterminations minimum sont nécessaires pour chacun des échantillons.  Les modalités de calcul sont identiques à celles de la répétabilité, avec calcul de la moyenne (m), de l’écart-type (s) et du coefficient de variation (CV) sur les valeurs expérimentales de chaque série ; le CV ainsi calculé sera comparé au CV limite admissible.  Le CV représentera la reproductibilité de la méthode, exprimé en %.

  29. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES JUSTESSE Pas d’échantillons de contrôles raccordés sur le plan métrologique à des étalons internationaux En biologie médicale, ; il est donc impossible de parler stricto sensu de « valeur vraie » et par là-même de justesse. En absence d’échantillon certifié, utiliser des échantillons pour des EEQ réguliers (et dont la commuabilité aura été vérifiée ou prouvée), et pour lesquels la valeur cible retenue sera la moyenne des résultats cumulés de l’ensemble des utilisateurs de la méthode. Il est souhaitable d’utiliser des échantillons de différentes origines commerciales Justesse (biais) estimée en comparant la moyenne obtenue (m) lors de l’étude de répétabilité et/ou de reproductibilité à la valeur cible attendue assimilée à la valeur « vraie » (v) de l’échantillon testé. Exprimée en pourcentage de la valeur cible   = ( m – v ) / v x 100 Contrôlée éventuellement à l’aide des valeurs de référence qui pourront être comparées à celles de la littérature.

  30. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES CONTAMINATION INTER-ECHANTILLONS LIMITE DE DETECTION - SEUIL DE QUANTIFICATION STABILITE (du processus et notamment des réactifs selon le fournisseur)

  31. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES CORRELATION DE METHODES Seulement après vérification de la répétabilité, reproductibilité, justesse, inexactitude, et éventuellement de la stabilité, limite de détection et seuil de quantification. Comparer une méthode B / à une méthode A utilisée au laboratoire, analyser en simple sur les deux techniques « simultanément » au moins 40 échantillons (frais) de patient couvrant l’étendue du domaine physio-pathologique rencontré Résultats examinés au fur et à mesure. Vérifier si la discordance est jugée supérieure aux limites pré-établies. Pour chacun des couples retenus xi (méthode A) et yi (méthode B) : Calculer les différences xi - yi Calculer les rapports yi / xi Reporter sur les graphes xi - yi et yi / xi les limites retenues Noter le nombre de spécimens discordants et en rechercher la cause et si elle subsiste après vérification (aspect, fibrine, hémolyse, etc.). Calculer les paramètres de la droite de régression des moindres rectangles.

  32. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES CORRELATION DE METHODES • Sur le graphe y = f(x) • - Vérifier l’alignement des points et l’absence de points aberrants • - Vérifier que les paramètres de la droite de régression calculé par le tableur correspondant à ceux calculés selon les modalités ci-dessus. • - Vérifier le coefficient de régression R2. • - Calculer t • Les essais de corrélation en statistiques sont prévus pour des variables indépendantes ce qui n’est pas le cas lors d’une validation de technique. Cette dépendance explique les valeurs de r trouvées qui exceptionnellement permettront de mettre en évidence une différence significative. Il faut donc accorder une valeur toute particulière au graphique des différences et au pourcentage de valeurs discordantes selon une différence acceptable prédéfinie. La répartition des valeurs choisies pour cet essai est importante et devra faire l’objet d’une attention particulière.

  33. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES VALEURS DE REFERENCE • Vérifier si possible, par la bibliographie et/ou par calcul statistique • - après une période d’utilisation permettant d’obtenir un nombre de valeurs statistiquement significatifs (pour chaque sexe et tranche d’âge si incidence) (n > 100). • à partir de patients exempts de pathologie (si possible) • en écartant les valeurs aberrantes • en vérifiant que la répartition de la population est gaussienne  • Ecarter toutes les valeurs > à m + 2s et < à m – 2s. • Recalculer la moyenne (moyenne normalisée) mn et l’écart-type (écart-type normalisé) sn à partir des valeurs retenues • Les valeurs de référence seront données par l’intervalle [ mn – 2sn ; mn + 2sn ].

  34. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES REACTOVIGILANCE « Les Etats membres prennent toutes les mesures nécessaires pour que toute information portée à leur connaissance conformément aux dispositions de la présente directive, relative aux incidents mentionnés ci-après qui concernent les dispositifs portant le marquage CE, fasse l’objet d’un enregistrement et d’une évaluation centralisée. (Chapitre 11 de la directive.) » La loi de transposition : principe de libre circulation des produits afin d’assurer la sécurité d’utilisation des DMDIV (dispositifs médicaux de diagnostic in vitro). impose aux professionnels de santé utilisateurs ainsi qu’aux industriels d’alerter l’AFSSAPS de tout incident susceptible d’engendrer un effet (ou un risque d’effet) néfaste pour le patient. Le contrôle s’effectue à posteriori grâce à la vigilance exercée par l’utilisateur et/ou le fabricant du DMDIV.  L’absence de contrôle préalable impose aux utilisateurs d’exercer une réelle vérification des performances sur site lors de l’utilisation des DMDIV. Rôle de premier plan à jouer dans la mise en œuvre de la réactovigilance.

  35. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES VERIFICATION D’UNE METHODE D’ANALYSE QUALITATIVE PHASE INITIALE avant sa mise en œuvre effective en routine Obtention des échantillons positifs (ou négatifs) en nombre suffisant pour vérifier la spécificité et la sensibilité diagnostique. Vérification bibliographique critique +++ Vérification expérimentale sur site réduite, performances des E.E.Q. +++

  36. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES VERIFICATION D’UNE METHODE D’ANALYSE QUALITATIVE PHASE DE VERIFICATION CONTINUE ET DE CONFIRMATION DES PERFORMANCES dans le cadre du fonctionnement normal et quotidien Suivi des CQI et des EEQ faits par le laboratoire, et l’analyse des différentes études d’EEQdisponibles Spécificité et la sensibilité diagnostique sont les paramètres essentiels à maîtriser Surveillance par l’étude des EEQ (performances du laboratoire, comparaison avec les autres méthodes) et par le suivi des informations de réactovigilance

  37. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES VERIFICATION D’UNE METHODE D’ANALYSE QUANTITATIVE PHASE INITIALE avant sa mise en œuvre effective en routine

  38. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES VERIFICATION D’UNE METHODE D’ANALYSE QUANTITATIVE PHASE DE VERIFICATION CONTINUE ET DE CONFIRMATION DES PERFORMANCES dans le cadre du fonctionnement normal et quotidien • Utilisation de contrôles de qualité internes (CQI) et externes (EEQ) indispensable • Leur exploitation statistique permet de vérifier et de confirmer les éléments suivants : • reproductibilité / fidélité intermédiaire • justesse, ou du moins en faire une approche en l’absence de matériau de référence • Inexactitude • vérification (et l’adaptation éventuelle) des valeurs de références de la méthode pour la population du laboratoire

  39. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES VERIFICATION D’UNE METHODE D’ANALYSE QUALITATIVES AVEC DES DONNEES QUANTIFIABLES EXPLOITABLES / SEMI QUANTITATIVES • PHASE INITIALE avant sa mise en œuvre effective en routine • Obtention des échantillons positifs (ou négatifs) en nombre suffisant pour vérifier spécificité et sensibilité diagnostique (paramètres essentiels à maîtriser) • Le fabricant doit fournir ces éléments en s’appuyant sur des études menés par des experts indépendants • Vérification expérimentale sur site variable selon les éléments quantifiables et la performances des E.E.Q. +++ • PHASE DE VERIFICATION CONTINUE ET DE CONFIRMATION DES PERFORMANCES dans le cadre du fonctionnement normal et quotidien • - comparaison avec les résultats obtenus par d’autres méthodes complémentaires ou par des techniques de référence mises en œuvre pour vérifier un premier résultat. • l’étude des EEQ (performances du laboratoire, comparaison avec les autres méthodes) • le suivi des informations de réactovigilance • Vérification régulière de la reproductibilité (surtout pour les valeurs proches du seuil décisionnel / cut-off par exemple) .

  40. VERIFICATION DES PERFORMANCES SUR SITE ET VALIDATION DES METHODES Une étude de contamination inter-échantillon est à mener pour tous les systèmes automatisés surtout sur les paramètres réputés sensibles à ce genre d’influence (Béta HCG, Antigène HBs, etc.) Cette étude sera à répéter au moindre doute quant au fonctionnement correct du système automatisé, et en particulier du système de lavage et/ou de décontamination. Le dossier de vérification peut renvoyer à d’autres documents (bibliographie, notices fournisseurs, documents internes au laboratoire, etc.), correctement identifiés et accessibles. La robustesse. Selon les méthodes l’influence de certains facteurs peut être déterminante pour les résultats Exemple : incubation, volume pipeté, centrifugation peuvent avoir des conséquences directes sur le résultat. La vérification d’un incubateur qui atteint bien un point de consigne sans dépassement supérieur lors de la stabilisation L’effet de bord sur les techniques en microplaques, …

  41. REALISER DES ANALYSES DE LABORATOIRES EVALUATION DES INCERTITUDES DE MESURE - déterminer puis modéliser le processus de chaque analyse et ses différentes étapes - déterminer les valeurs et les étalons de référence, les unités en fonction des besoins cliniques - déterminer pour chaque étape une estimation des différentes incertitudes de mesures - déterminer l’équation mathématique et procéder aux différents calculs - effectuer une situation globale de façon à avoir une vision de l’incertitude finale puis déterminer un plan d’action de maîtrise de l’incertitude obtenue. • Les plans d’action sont fixés pour l’année à venir lors des revues de direction. REALISATION DES ANALYSES DE RISQUES SUR LES RESULTATS Rédiger les procédures et les modes opératoires d’application en routine

  42. RECEVABILITE DES METHODES • Les POLITIQUES relatives à la validation des méthodes sont inscrites dans le Manuel Qualité des laboratoires concernés par l’accréditation • Le laboratoire doit présenter aux évaluateurs deux éléments différents : • 1.La(es) procédure(s) qui décri(ven)t les lignes directrices et les modalités du processus qu’il suit pour la validation des méthodes en général et la procédure de sa gestion de la portée flexible. 2.Le dossier de validation de la méthode proprement dit, qui comprend différents enregistrements : • un protocole de validation : • les éléments de preuve : Bibliographie, Données brutes, Calculs, • Les conclusions du biologiste responsable de la validation : jugement sur la validité de la méthode clôturé par un avis délivré par l’autorité désignée et concluant sur le respect des critères analytiques exigés, l’adaptation à l’usage prévu avec l’’autorisation de mettre en œuvre la méthode au sein du laboratoire.

  43. CONCLUSION Le dossier de validation de méthode est le document le plus important car il conditionne la recevabilité en cas d’audit initial Au cours de la vie du laboratoire, les mises à jour de méthode passe toujours par une validation de méthode dont les éléments doivent être transmis aux évaluateurs La validation de technique est mise à profit pour estimer les incertitudes des mesures du laboratoireLe biologiste doit pouvoir mettre à disposition du prescripteur et du patient, en cas de besoin, une approche dans l’évaluation des incertitudes de mesure.

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