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D éveloppement de l’antisémitisme en Europe

D éveloppement de l’antisémitisme en Europe. S. Monnier Clay Ph.D. L ’ antijudaïsme et l ’ antisémitisme. Des raisons ou des excuses? Antijuda ïsme: dimension religieuse. Antis émitisme: Hostilité vis-à-vis des Juifs pour toute autre raison. Le peuple élu

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Presentation Transcript


  1. Développement de l’antisémitismeen Europe S. Monnier Clay Ph.D.

  2. L’antijudaïsmeet l’antisémitisme Des raisons ou des excuses? Antijudaïsme: dimension religieuse. Antisémitisme: Hostilité vis-à-vis des Juifs pour toute autre raison. • Le peuple élu • Accusations religieuses (Concile de Nicée, 325: déicide) • Le mouton noir (scapegoats) quand il y a des problèmes nationaux. • La peur de l’étranger et de leurs croyances • La compétition économique • Racisme antisémite (les sciences)

  3. Développement de l’antijudaïsme : -Au début du Moyen Age, la population juive et la population des Pays Européens s’entendent bien. Les gens se rendent visite; ils travaillent ensemble. -La Chrétienté se développe et les différences sont accentuées. Selon l’Eglise, les Juifs sont «aveugles » à la «vraie religion ».Ils sont têtus alors que l’Eglise considère qu’elle a «conquis » la Synagogue. -Après l’Empereur Constantin, accusations de déicide. -Les Juifs peuvent vivre mais séparément des Chrétiens. Leurs professions sont décidées par l’Eglise ainsi que làoù ils peuvent vivre. -Les Juifs doivent payer une taxe supplémentaire. -La séparation entre Juifs et Chrétiens mène à un manque deconfiance. Croire à des rumeurs au sujet des Juifs devient de plus en plus commun et les accusations vont se multiplier. -Les Juifs commencent à perdre leur valeur humaine. -Il devient de plus en plus facile de tuer des Juifs pour s’approprier leurs biens.

  4. Le symbolismeet l’éducation Religieuse:La représentationde la Synagoguevs l’Eglise dansle symbolisme médiéval. Exemple: Cathédrales de Reims et de Bordeaux: -Synagogue aveuglée par un serpent (le diable). Elle ne voit pas la vérité chrétienne. -Eglise triomphante.

  5. 1179: En France, en Espagne et en Italie, la loi papale oblige les Juifs à porter la « rouelle » - un rond jaune, sur la poitrine. 1215: Quatrième concile de Latran. Le pape Innocent III publie un décret ordonnant que les Juifs portent des vêtements différents de ceux des Chrétiens. 1227: Concile de Narbonne. Le port de la rouelle est obligatoire et les Juifs doivent rester chez eux pendant la semaine sainte. 1267: Concile de Vienne ordonne le port d'un chapeau particulier, le Judenhut. 1269: Louis IX dit "Saint Louis" ordonne le port de deux signes jaunes l'un dans le dos, l'autre sur la poitrine, à partir de 14 ans. 1516: Création du ghetto de Venise.

  6. L’Inquisition La Réformation: Martin Luther (1483-1546) 1615: Louis XIII renouvelle l’édit d’expulsion des Juifs de France. 1685: Promulgation du Code noir par Louis XIV. Le premier article de ce texte qui réglemente l’esclavage aux Antilles, en Guyane et en Louisiane, exclut formellement les Juifs des territoires concernés : « Enjoignons à tous nos officiers de chasser hors de nos îles tous les Juifs qui y ont établi leur résidence, auxquels, comme ennemis déclarés du nom chrétien, nous commandons d’en sortir dans trois mois, à compter du jour de la publication des présentes, à peine de confiscation de corps et de biens. » 1720: La Grande Peste Noire (dite peste de Marseille): Juifs et lépreux sont accusés de propager la maladie. Le 14 février, 900 Juifs sont brûlés vivants à Strasbourg.

  7. Lumières et la révolution française: -À la veille de la Révolution française, les communautés juives en France étaient localisées à Bordeaux (Sépharades) et en Alsace (Ashkenazes). Les juifs étaient également en Avignon. Les communautés juives étaient souvent assez mal acceptées. -Les philosophes des Lumières étaient en général peu favorables aux Juifs, avec quelques exceptions comme Diderot, Montesquieu ou Rousseau. -Le courant général de libéralisation en France au XVIIIe siècle profita aux Juifs. L'abbé Grégoire écrivit en 1787 un essai sur les Juifs. Le 27 septembre 1791, grâce à Adrien Duport et à l'abbé Grégoire, l'Assemblée nationale vota le décret d'émancipation des Juifs, qui obtinrent la condition de citoyen à part entière. -Adolphe Crémieux fit supprimer le serment « more judaïco » que les Juifs devaient prêter en justice selon une procédure infamante (1827-1846).

  8. 1784: Louis XVI émet des lettres patentes permettant aux Juifs l’exercice de l’agriculture, du commerce et de l’artisanat. 17 novembre 1787: Louis XVI commande à Malesherbes un rapport sur la situation des Juifs de France en vue d’améliorer leur situation. Malesherbes vient alors d’achever la législation sur les calvinistes et Louis XVI aura pour lui ce mot : « M. de Malesherbes, vous vous êtes déjà fait protestant. Maintenant, je veux que vous vous fassiez juif. Je vous demande de vous occuper d'eux. »

  9. L’émancipation des Juifs de France Le Code Civil déclarait que chaque Individu était libre de pratiquer la religion de son choix. La réunion du Sanhedrin en France. Organisation d’une hiérarchie juive avec l’organisation du consistoire.

  10. Sciences et racisme. -Le racisme est généralement assimilé à une idéologie fondée sur l'hypothèse scientifique erronée du racialisme qui classifie les êtres humains d'après leurs différences morphologiques en application d'une méthode apparentée à celle de la zoologie pour justifier la mise en place de législations ségrégationnistes et la discrimination politique. -Le darwinisme social est l'idée selon laquelle un aspect particulier de la théorie de l'évolution ou Théorie de la sélection naturelle de Darwin serait applicable aux populations humaines. -Sur le plan politique, le darwinisme social a servi à justifier le colonialisme, l’eugénisme (conditions qui permettent le maintien d’une race), le fascisme et surtout le nazisme. En effet, cette idéologie considère légitime que les « races humaines » et les êtres les plus faibles disparaissent et laissent la place aux races et aux êtres les mieux armés pour survivre. Ernst Haeckel. (Voir Race humaine.)

  11. La présence juive dans la littérature française:Apparemment, de toutes les cultures du monde occidental, c'est la littérature française qui semble la plus marquée par l'influence des écritures juives bibliques et post-bibliques. Dans littérature française, la présence juive se retrouve en quatre aspects: 1- Influence biblique et post-biblique 2- Accueil et image du Juif chez les auteurs français non-juifs. 3- Contribution juive 4- Publications antisémites A partir du 16e siècle la littérature française s’ouvre à la littérature qui n’a pas d’origine chrétienne grâce à l'imprimerie qui permet de disséminer de nombreux livres y compris des œuvres rabbiniques, grecqueset latines. Devant cette volonté d'apprendre à la source, le roi François 1er ouvre à Paris en 1530 le Collège des Trois Langues–Hébreu, Grec et Latin -, qui devient plus tard le Collège de France (En opposition à la Sorbonne, trop intolérante et soumise à l'autorité du clergé). De plus, le roi décide d’offrir la chaire d’hébreu à un Juif, mais, à cause des expulsions, il n’y avait pas de Juifs en France.

  12. 1. Influence biblique et post-biblique: - Dès le 11e siècle, on trouve des recueils en hébreu écrits par Béréchià ben Natronal et par Isaac ben Yossef de Corbeil traduits en langue d'Oïl par des Juifs convertis et présentés comme des fables. Des paraboles et des contes talmudiques, comme les « miché shoualim » (fables de Renard) apparaissent dans les « Fabliaux ». La parabole de l'aveugle et du paralytique de Sanhedrin 91a devient l'histoire de St. Martin. Le conte des « Trois anneaux » donne lieu au « Dit du vrai aniel ». - Au Collège de France et ailleurs, au cours du 16e siècle, des études hébraïques intenses sont poursuivies par des intellectuels, aussi bien Catholiques que Protestants: Clément Marot compose des adaptations en rime métrique de 50 psaumes, aussitôt introduites dans la liturgie chrétienne. François Rabelais se dédie longtemps à des études talmudiques et cabalistiques. Pontus de Tyard publie une traduction du célèbre « Dialoghi d'amore » de Juda Abravanel (Leone Ebreo, 1465-1535. Fils de Don Isaac Abarbanel)… Blaise Pascal est fier de l'héritage biblique. - Avec le 17e siècle, l’impacte juif devient plus évident. Racine brille par deux de ses plus belles tragédies : Esther et Athalie ; Corneille par Tite et Bérénice. Jacques Benigne Bossuet (évêque de Meaux) dans ses « Discours sur l'histoire universelle » présente une perspective spirituelle de l'histoire dans laquelle Israël est choisi pour accomplir une mission pour toute l'humanité. http://www.sefarad.org/publication/lm/043/4.html

  13. Au XVIIIe siècle : Deux autres grands philosophes, Montesquieu et Rousseau, ne manquent pas de montrer leur sympathie pour les Juifs. En particulier Rousseau dans « Emile » s'interroge avec bienveillance sur leur situation « Nous ne connaîtrons jamais les aspirations intimes des Juifs, tant qu'ils n'auront pas leur propre état libre, leurs écoles, leurs universités ». (Léon Alhadeff) 2. Accueil et image du Juif chez les auteurs français non-juifs. L’image négative du Juif dans la littérature française, aussi négative que dans la littérature anglaise ou allemande. Dans le cas de Guy de Maupassant, par exemple « on peut bien parler ici d’antisémitisme au sens originel du terme, puisque dans un texte intitulé « Le Zar’ez », il s’en prend aux Arabes et aux Juifs (tous deux sémites, doit-on le rappeler ?) avec une virulence et une haine digne du nazisme hitlérien. Mais sans que cela ne soulève en France à son époque les moindres protestations. « Dès qu’on avance dans le Sud, écrit Guy de Maupassant, la race juive se révèle dans un aspect hideux qui fit comprendre la haine féroce de certains peuples contre ces gens, et même les massacres récents. » (Guy De Maupassant, chantre de la culture coloniale Une certaine idée de l’Algérie. El Watan: Arts et Lettres, 2006. Ahmed Bedjaoui)

  14. -Alphonse Daudet (1840-1897) était peu favorable aux Juifs de France. Dans un de ses “contes de Noël”, il décrit Le Juif Auguste Cahn, un “usurier hideux”, selon lui, et il ajoute: “Tout le monde sait bien que le vieux Cahn n’a pas de patrie. Son vaterland à lui, c’est son coffre-fort”, puis, en introduisant les fils de Cahn, il ajoute: “Ses fils sont partis avec l’armée et se livrent à de juteux commerces, détroussant au passage les soldats morts et éventrant les sacs de grain tombés au fossé des routes. Trop vieux pour partir, Cahn reste en Bavière et fait de bonnes affaires avec les soldats… Pendant l’affaire Dreyfus, Daudet prit parti contre Dreyfus et Zola. -Le fils d’Alphonse Daudet, lui, fut un violent antisémite et un ami de Drumont (auteur de « La France Juive) qui encouragea une littérature antisémite volumineuse. -Quant àEmile Zola, il encourage une attitude plus objective et réaliste. Au vingtième siècle, l’image du Juif dans la littérature continue à refléter des opinions très diverses jusqu’à la Shoah. Après la Deuxième Guerre Mondiale, les Juifs occupent une place importante dans la littérature de la mémoire ainsi que de la littérature historique.

  15. 3. Contribution juive. Dans le domaine de la littérature séculaire et de la philosophie, les Juifs bien connus vers le début du XXe siècle sont Emile Durkheim, Marcel Proust et Salomon Munk. Au dix-neuvième siècle, les auteurs juifs écrivent de plus en plus dans la langue du pays où ils habitent et sont éduqués séculairement. Ils se lancent dans tous les domaines littéraires: théâtre, poésie, nouvelle, roman, et après la Shoah dans la littérature de la mémoire et de l’expérience.

  16. 4. Publications antisémites.Dix-neuvième siècle - vingtième siècle : • - Le Lillois (1884-1893), le plus ancien quotidien antisémite français - L'Ami du Peuple, dont le sous-titre était: "Hebdomadaire d'action racique contre • les forces occultes". • - L'Antijuif, hebdomadaire du Grand Occident de France (vers 1890). • - La Bibliothèque antisémitique, Albert Savine. • - Les Cahiers de l'Ordre • - Candide, hebdomadaire maurrassien • Contre-Révolution, où Georges Montandon publie en 1939 "La Solution ethno-raciale • du problème juif ". • - L'Émancipation nationale, hebdomadaire du Parti populaire français (PPF) • - La France enchaînée, dirigé par Louis Darquier de Pellepoix. • - Gringoire • - Le Franciste, organe du Mouvement franciste de Marcel Bucard. • - La Libre parole, d'Édouard Drumont puis d'Henry Coston. • - National Populaire, journal du Rassemblement national populaire de Marcel Déat et Georges Albertini. • - Le Réveil du peuple • - Revue internationale des sociétés secrètes, dirigée par l'abbé Jouin

  17. Les Protocoles des Sages de Sion. -Les Protocoles des Sages de Sion, parfois surtitrés Programme juif de conquête du monde, sont un texte connu sous deux versions proches, éditées en Russie, d'abord partiellement, en 1903, dans le journal Znamia, puis, dans une version complète, en 1905 et en 1906. -Le texte des Protocoles était disait on par ailleurs une version d'un pamphlet français contre Napoléon III : LesProtocoles reprenaient effectivement un texte du Dialogue aux Enfers entre Machiavel et Montesquieu, publié à Bruxelles en 1864 par Maurice Joly, un avocat antibonapartiste qui voulait montrer que l'empereur et ses proches complotaient pour s'emparer de tous les pouvoirs de la société française. Ce texte oublié avait valu deux ans de prison à Maurice Joly. -Le faussaire, Matthieu Golovinski, avait remplacé « la France » par « le monde » et « Napoléon III » par « les Juifs ». -Les Protocoles sont en fait « lancés » dans le grand public par le Times de Londres du 8 mai 1920. -Après la Deuxième Guerre Mondiale, ce livre est interdit en Europe, maismaintenant, il sert de propagande dans beaucoup de pays.

  18. Le vingtième siècle, livres écrits entre 1940-1944 : - Louis-Ferdinand Céline, Les beaux draps (1941), - Pierre-Antoine Cousteau, L'Amérique juive, Les Editions de France, 1942 - Henri Labroue, Voltaire anti-juif, 1942 - Fayolle-Lefort, Le Juif cet inconnu. Les Editions de France, Les Temps Nouveaux, 1941. Le titre pastiche l'ouvrage d'Alexis Carrel. - Georges Montandon, Comment reconnaître le Juif ? Collection "Les Juifs en France", Nouvelles Éditions françaises, Denoël, 1940. - Lucien Rebatet, Les Décombres, Denoël, 1942. - Xavier Vallat. Le Problème juif. Secrétariat Général à l'Information et à la Propagande, 1942. - Louis Thomas, Les Raisons de l’anti-judaïsme. - Armand Bernardini, Le juif Marat , 1944. - Jean Boissel, La Crise, œuvre juive, manière de la conjuration , 1941.

  19. Presse antisémite française du régime de Vichy: • - L'Action française, journal du mouvement de ce nom. • - Aujourd'hui, quotidien • - Le Cri du Peuple, quotidien de Jacques Doriot, subventionné par les nazis, • - Devenir, organe officiel de la Waffen-SS française • - La France au travail, journal de Charles Dieudonné, qui devient La France Socialiste. • - France-Révolution • - La Gerbe, dirigé par Alphonse de Chateaubriant. • - Je suis partout, dirigé durant la guerre par Charles Lesca, avec pour rédacteurs en chef successifs Robert Brasillach et Pierre-Antoine Cousteau. • - La Légion • - Le Matin • - La Nouvelle France , "Organe nationaliste antijuif". Directeurs politiques Henry Coston et Jacques Ploncard. • Le Cahier Jaune, revue fanatiquement antisémite lancée par l'Institut d'étude des questions juives, officine de propagande antisémite parrainée par les nazis. • - Les Nouveaux Temps • - L'Œuvre, dirigée par Marcel Déat. • - Paris-Soir, qui titre lors d'un voyage de Pétain: "Les Marseillais courent sus aux Juifs". • - Le Petit Parisien • - Au Pilori, financé par les Allemands, qui déclenche des campagnes contre des individus. • La Terre Française, dirigée par André Bettencourt, futur ministre de la IVe et • de la Ve République. • -À ces publications il faudrait ajouter la quasi totalité de la presse régionale de l'époque.

  20. Les pogroms: C'est à partir du XIXe siècle que le terme de pogrom est utilisé, mais les actions menées contre les Juifs étaient bien antérieures puisqu'on en relève à Mayence (Allemagne) en 1096, à Berne (Suisse) en 1294, à Prague (Tchécoslovaquie) en 1389, à Valladolid (Espagne) en 1391, en Pologne entre 1655 et 1656, à Odessa (Russie) et en Roumanie en 1871. Les premières violences désignées comme des pogroms se déroulèrent dans la Russie tsariste dans les années 1880 jusque vers 1917. Ce sont les populations locales chrétiennes qui se sont organisées, souvent avec l'aide de la police et parfois avec l'approbation des autorités, pour attaquer les communautés juives de la ville ou du village. Aux destructions et pillages des biens des Juifs s'ajoutaient les viols et les assassinats. L’Affaire Dreyfus: 1894-1906

  21. Montée de l’antisémitisme entre les deux guerres mondiales. À l'époque contemporaine, l'antijudaïsme religieux s'est transformé en antisémitisme racial et raciste, qui s'est répandu dans toute l’Europe, à l'occasion du “Mouvement des nationalités” dit aussi le “printemps des peuples”. En France: L’Action française. Mouvement qui publie une revue monarchique et nationaliste. En 1911, ils relancent l'antisémitisme dans le Quartier latin en s'insurgeant contre une pièce d'Henri Bernstein. 1919: Léon Daudet élu au Législatives. Soutenu par Charles Maurras, Georges Bernanos, Robert Brasillach, Thierry Maulnier)… Défendez-vous, n’achetez pas chez les Juifs.

  22. Montée du fascisme : Du côté allemand, Alfred Rosenberg diffusa l'antisémitisme par le biais des Protocoles des Sages de Sion. Il publia en 1930 Le Mythe du vingtième siècle qui donnait des bases théoriques à l'idéologie nazie (« Il s'agit de créer une Église allemande, ancrée dans les forces issues du sang, de la race et du sol, fondée sur un Nouveau Testament expurgé de superstitions, et libérée de l’Ancien Testament »). Six évêques de la province de Cologne réagirent par une déclaration le 5 mars 1931, assimilant les erreurs du national-socialisme à celles de l'Actionfrançaise. Après la prise de pouvoir par Hitler, le vote de la loi des pleins pouvoirs (23 mars 1933), et le concordat du 20 juillet 1933, ni cette déclaration, ni la lettre pastorale des évêques allemands de juin 1934, ni l'encyclique Mit brennender Sorge (1937), ne suffirent à endiguer l'emprise du pouvoir nazi entre 1933 et 1938. La Shoah

  23. Costumes traditionnels: acceptables ou non? Costume breton

  24. Costume ukrainien Costume chinois Kimono japonais

  25. Un Hasid Rabin Juif orthodoxe et safemme Un Pushtun d’Afganistan Une femme musulmane

  26. 1. Est-ce que les gens qui portent un costume dans la rue, ou dans un aéroport, attirent votre attention? 2. Quelle est la réaction des gens en voyant quelqu’un qui s’habille différemment? 3. Quelle est votre réaction quand vous voyez une femme qui couvre son visage? 4. Est-ce que tout le monde devrait s’habiller pareillement? 5. Est-ce que les gens de différentes générations peuvent s’habiller de la même manière? 6. Est-ce que vous remarquez les jeunes personnes qui portent des vêtements très ouverts ou est-ce que vous acceptez le fait que «c’est à la mode »? 7. Avons-nous un protocole des vêtements (différentes manières de s’habiller pour différentes occasion?) 8. Est-ce que les vêtements des autres, leur maquillage, leur façon de faire vous choquent parfois?

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