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Journée académique « Prévention de l’illettrisme » Académie d’Aix-Marseille

Journée académique « Prévention de l’illettrisme » Académie d’Aix-Marseille Marseille, Lycée Saint Exupéry, mardi 27 novembre 2012. Une urgence pédagogique : faire écrire régulièrement les élèves en difficulté dans l’apprentissage du français oral et écrit.

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Journée académique « Prévention de l’illettrisme » Académie d’Aix-Marseille

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  1. Journée académique « Prévention de l’illettrisme » Académie d’Aix-Marseille Marseille, Lycée Saint Exupéry, mardi 27 novembre 2012 Une urgence pédagogique :faire écrire régulièrement les élèves en difficultédans l’apprentissagedu français oral et écrit André OUZOULIAS, professeur honoraire, Université de Cergy-Pontoise (IUFM), formateur d’enseignants (psychopédagogie de la lecture-écriture), directeur de la collection Comment Faire ? (coédition Retz-CRDP de Versailles)

  2. Une urgence pédagogique :faire écrire régulièrement les élèves en difficultédans l’apprentissagedu français oral et écrit 1. Comment faire écrire des élèves faibles ou très faibles lecteurs ? Des outils d’autonomie. Quelles procédures ? Quelles situations ? Quelle valorisation des textes ? Quels effets à moyen terme ?

  3. Sous la direction de Danielle De Keyzer Retz, 2000

  4. Sous la dir. de Gérard Toupiol et Louis Pastor, coédition FNAME-Retz, 2004

  5. André Ouzoulias, Collection Comment faire ? CRDP Académie de Versailles & Retz, 2004

  6. Les difficultés en lecture-écriture : et si on cherchait aussi à les prévenir ? Dialogue, revue nationale du GFEN, hors série, décembre 2011

  7. Comment faire écrire …? Usage d’outils d’autonomie :

  8. Comment faire écrire …? Usage d’outils d’autonomie : Des glossaires organisés par champs lexicaux (ils peuvent être illustrés)

  9. Comment faire écrire …? Usage d’outils d’autonomie : Des glossaires organisés par champs lexicaux (ils peuvent être illustrés) B. Des textes-références

  10. Comment faire écrire …? Usage d’outils d’autonomie : Des glossaires organisés par champs lexicaux (ils peuvent être illustrés) B. Des textes-références Des dictionnaires « pour écrire »* * L’usage des dictionnaires classiques doit être réservé à la lecture.

  11. Comment faire écrire …? C. Des dictionnaires « pour écrire » Exemples : • Répertoire orthographique (5000 mots), PEMF, diffusion BPE (entrée alpha et phono) • Euréka,Jacques Demeyère, De Boeck (entrée phono seule) • « Dictionnaire pour lire et pour écrire » bientôt sûrement

  12. 2. Quelles procédures …? L’élève faible lecteur utilise trois tactiques : 1°) Il écrit tous les mots qu’il connaît de mémoire.

  13. 2. Quelles procédures …? L’élève faible lecteur utilise trois tactiques : 1°) Il écrit tous les mots qu’il connaît de mémoire. 2°) Il cherche les mots ou expressions dans ses outils pour écrire (glossaires, textes-références, dico pour écrire) et il les copie.

  14. « Mais l’écriture est plus difficile que la lecture ! » Mise en situation : Max a un chien noir. Nous sommes non lecteurs dans cette écriture

  15. blanc un chien Lili noir un chat rouge Max gris un poisson

  16. Au bois • Vendredi 5 novembre, • on est alle au bois • avec Martine et Sylvie. • On a ramasse des feuilles • de toutes les couleurs. • On a ramasse • des feuilles marrons, • des jaunes, • des rouges • et des vertes. • On les a collees • et ca a fait • un grand bonhomme d’automne. • Il est tres beau ! Mise en situation Nous sommes non lecteurs dans cette écriture

  17. 2. Quelles procédures …? L’élève faible lecteur utilise trois tactiques : 1°) Il écrit tous les mots qu’il connaît de mémoire. 2°) Il cherche les mots ou expressions dans ses outils pour écrire (glossaires, textes-références, dico pour écrire) et il les copie. 3°) Plutôt que d’encoder (dans un premier jet), il demande à l’enseignant ou à un camarade plus avancé.

  18. 2. Quelles procédures …? L’élève faible lecteur utilise trois tactiques : 1°) Il écrit tous les mots qu’il connaît de mémoire. 2°) Il cherche les mots ou expressions dans ses outils pour écrire (glossaires, textes-références, dico pour écrire) et il les copie. 3°) Plutôt que d’encoder (dans un premier jet), il demande à l’enseignant ou à un camarade plus avancé. !?…

  19. 3°) Plutôt que d’encoder (dans un premier jet), il demande à l’enseignant ou à un camarade plus avancé. Recommander l’encodage (des phonèmes aux graphèmes), un geste pédagogique dangereux.

  20. 3°) Plutôt que d’encoder (dans un premier jet), il demande à l’enseignant ou à un camarade plus avancé. Recommander l’encodage (des phonèmes aux graphèmes), un geste pédagogique dangereux. A. L’orthographe sert principalement à lire

  21. Leu klyan pri une bêl émrôd dan sa min é, passiaman, l’opsêrva d’in euil ki parêssê seului d’in ékspêr.

  22. Leu klyan pri une bêl émrôd dan sa min é, passiaman, l’opsêrva d’in euil ki parêssê seului d’in ékspêr. – « Scie tue bûche toux lait jour six tares, thon fisse nœud verrat plu ça maire … »

  23. S’è so de fèr dé so dan dé so.

  24. S’è so de fèr dé so dan dé so. Le mètr va se mètr a sink mètr.

  25. S’è so de fèr dé so dan dé so. Le mètr va se mètr a sink mètr. Lé sèt sèt de sèt tabl vièn de Sèt.

  26. Deux recherches confirment la force du lien entre orthographe et compréhension : — Bruck et Waters, USA, 1990

  27. Deux recherches confirment la force du lien entre orthographe et compréhension : — Bruck et Waters, USA, 1990 — Suchaut et Morlaix, France, 2007

  28. Deux recherches confirment la force du lien entre orthographe et compréhension : — Bruck et Waters, USA, 1990 — Suchaut et Morlaix, France, 2007 Linnea Ehri (1997) : « Apprendre à lire et apprendre à orthographier, c’est la même chose ou pratiquement la même chose »

  29. B. Cette recommandation délivre un message erroné sur le rôle de l’orthographe (= sans rapport avec le sens). Elle ouvre la porte aux interférences.

  30. B. Cette recommandation délivre un message erroné sur le rôle de l’orthographe (= sans rapport avec le sens). Elle ouvre la porte aux interférences. traffic vs trafic

  31. B. Cette recommandation délivre un message erroné sur le rôle de l’orthographe (= sans rapport avec le sens). Elle ouvre la porte aux interférences. traffic vs trafic dépenser vs dépanser

  32. B. Cette recommandation délivre un message erroné sur le rôle de l’orthographe (= sans rapport avec le sens). Elle ouvre la porte aux interférences. traffic vs trafic dépenser vs dépanser acompte vs accompte

  33. B. Cette recommandation délivre un message erroné sur le rôle de l’orthographe (= sans rapport avec le sens). Elle ouvre la porte aux interférences. traffic vs trafic dépenser vs dépanser acompte vs accompte algorythme vs algorithme

  34. B. Cette recommandation délivre un message erroné sur le rôle de l’orthographe (= sans rapport avec le sens). Elle ouvre la porte aux interférences. traffic vs trafic dépenser vs dépanser acompte vs accompte algorythme vs algorithme hobereau vs hoberot

  35. B. Cette recommandation délivre un message erroné sur le rôle de l’orthographe (= sans rapport avec le sens). Elle ouvre la porte aux interférences. traffic vs trafic dépenser vs dépanser acompte vs accompte algorythme vs algorithme hobereau vs hoberot Mais aussi : et vs est

  36. B. Cette recommandation délivre un message erroné sur le rôle de l’orthographe (= sans rapport avec le sens). Elle ouvre la porte aux interférences. traffic vs trafic dépenser vs dépanser acompte vs accompte algorythme vs algorithme hobereau vs hoberot Mais aussi : et vs est à vs a

  37. B. Cette recommandation délivre un message erroné sur le rôle de l’orthographe (= sans rapport avec le sens). Elle ouvre la porte aux interférences. traffic vs trafic dépenser vs dépanser acompte vs accompte algorythme vs algorithme hobereau vs hoberot Mais aussi : et vs est à vs a fer vs faire, etc.

  38. Gérer le phénomène de la fréquence : 70 mots = 50 % des mots de tout texte français

  39. Gérer le phénomène de la fréquence : 70 mots = 50 % des mots de tout texte français 250 mots = 65 %

  40. Gérer le phénomène de la fréquence : 70 mots = 50 % des mots de tout texte français 250 mots = 65 % 750 mots = 75 %

  41. Gérer le phénomène de la fréquence : 70 mots = 50 % des mots de tout texte français 250 mots = 65 % 750 mots = 75 % 1500 mots = 90 % (95 % en écriture pour les élèves du primaire)

  42. 3. Quelles situations …?

  43. 3. Quelles situations …? Récits de vie

  44. 3. Quelles situations …? Récits de vie B. Situations « génératives » (cf. Oulipo)

  45. 3. Quelles situations …? Récits de vie B. Situations « génératives » (cf. Oulipo) Poésie

  46. 3. Quelles situations …? Récits de vie B. Situations « génératives » (cf. Oulipo) Poésie Textes courts à structure forte

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