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« Les établissements de santé franciliens face au développement des systèmes d’information : enjeux et perspectives »

« Les établissements de santé franciliens face au développement des systèmes d’information : enjeux et perspectives ». 5 avril 2007. « Les établissements de santé franciliens face au développement des systèmes d’information : enjeux et perspectives ».

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« Les établissements de santé franciliens face au développement des systèmes d’information : enjeux et perspectives »

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  1. « Les établissements de santé franciliens face au développement des systèmes d’information : enjeux et perspectives » 5 avril 2007

  2. « Les établissements de santé franciliens face au développement des systèmes d’information : enjeux et perspectives » Le schéma directeur régional des systèmes d’information de santé : une aide pour les établissements Jacques Métais,Directeur de l’ARHIF Jacques Sauret,Directeur du GIP-DMP, Chef de la Mission d’informatisation du système de santé à la DHOS Denis Ducasse,Chef du bureau des systèmes d’information hospitaliers à la DHOS

  3. « Les établissements de santé franciliens face au développement des systèmes d’information : enjeux et perspectives » La mise en œuvre du schéma directeur des systèmes d’information de santé francilien :stratégie et actions prioritaires Philippe Ginesty, Chargé de mission - Systèmes d’information hospitaliers à l’ARHIF

  4. La mise en œuvre du schéma directeur des systèmes d’information de santé francilien Le rapport de Mars 2007 : genèse et principe • Un document élaboré en un an par 8 groupes de travail (dont un sur la conduite du changement) • Disponible sur « Parhtage » (http://www.parhtage.sante.fr) • Établi par plus de 70 acteurs, interviewés, membres de groupes de travail ou participant aux séminaires, sous la conduite d’un comité de pilotage et sous la houlette du groupe SIS-Réseaux, co-animé par l’ARHIF et l’AP-HP • Il décrit le contexte et ses conséquences sur l’évolution des systèmes d’information puis propose 32 grands objectifs à l’horizon 2012 … ainsi qu’un plan d’action et les moyens associés : • Synthèses des axes de travail prioritaires • Les moyens humains et financiers ainsi que les perspectives du financement et de contractualisation • Les procédures de pilotage et de suivi • Le plan de mise en œuvre (stratégie, calendrier et projets prioritaires) • Il fera l’objet d’une révision annuelle et d’une refonte au bout de 3 ans

  5. La mise en œuvre du schéma directeur des systèmes d’information de santé francilien Le schéma directeur : intérêt et perspectives • Il doit permettre aux décideurs locaux de mieux s’orienter dans leurs choix en matière de SI • Il servira de guide pour les initiatives régionales • Lancement d’actions expérimentales • Aide à la généralisation de solutions reconnues • Aide à des projets locaux en cohérence avec les objectifs et la démarche • Évolution des SI internes de l’agence • Les perspectives de financement des projets constituent un levier fort • Reliquats de crédits Hôpital 2007 (à engager cette année) • Mesure 15 : aide à l’informatisation des urgences (100% des SU informatisés en 08) • Crédits GIP-DMP (appels d’offre nationaux en cours et à venir) • Hôpital 2012 (10G€ d’opérations x 20% pour l’Ile-de-France x X% pour les SI) (projets à identifier cette année) • Autres crédits fléchés • Autres financements (conseil régional…)

  6. La mise en œuvre du schéma directeur des systèmes d’information de santé francilien Les grands objectifs à 6 ans fixés par le schéma directeur (1/2) • Informatiser tous les acteurs de l’urgence (SU, SMUR, SAMU, centres de veille et d’alerte…) et les mettre en réseau • Systèmes d’informations hospitaliers : numériser l’information (texte et image), notamment dans la perspective du DMP et du DCC ; mutualiser les moyens et les référentiels ; mettre en œuvre des outils de pilotage ; préparer l’intégration du cycle achat… dans le cadre d’un schéma directeur d’établissement cohérent avec le CPOM • Déployer des réseaux de télémédecine de références et les faire évoluer, avec un cadre de financement et de tarification pérenne • Informatiser des réseaux de santé de référence, dans une relation équilibrée ville/hôpital et dans une perspective de couverture organisée, avec des modalités de financement pérennes • Informatiser le circuit du médicament et des dispositifs médicaux dans les établissements et mettre en place une structure de suivi et d’évaluation

  7. La mise en œuvre du schéma directeur des systèmes d’information de santé francilien Les grands objectifs à 6 ans fixés par le schéma directeur (2/2) • SI interne de l’Agence : construire des outils métiers partagés (allocations de ressources, EPRD, autorisations, CPOM, outils décisionnels) puis les ouvrir progressivement aux établissements • Créer un espace de collaboration (« Plate-forme ») pour mutualiser des moyens, rationaliser les échanges d’informations et développer de nouveaux service • Conduite du changement • Préparer l’organisation aux évolutions, • Maîtriser les changements d’ordre organisationnel, fonctionnel, technique et culturel, • Gagner le support, l’engagement et l’appropriation de l’ensemble des acteurs • Mettre en œuvre les conditions d’une permanence dans les changements apportés

  8. La mise en œuvre du schéma directeur des systèmes d’information de santé francilien La phase nouvelle des travaux : la mise en oeuvre • La nouvelle organisation prolonge la précédente et se consacre à la mise en œuvre opérationnelle des objectifs • L’équipe d’animation du schéma régional est tournée vers le terrain : • Recherche de participants pour les expérimentations • Création de normes et de méthodologies • Retours d’expériences, recommandations • Les 8 groupes de travail ont chacun défini leurs projets prioritaires pour 2007 • Au nombre de ces projets figurent les 3 priorités nationales : • Informatisation de tous les services d’urgences • Télétransmission des données de facturation • Préparation au DMP • Une attention particulière doit être portée aux échanges entre les groupes de travail pour garantir le recherche de solutions assurant la continuité des processus

  9. La mise en œuvre du schéma directeur des systèmes d’information de santé francilien Comment les établissements peuvent-il se préparer ? • Réaliser des schémas directeurs locaux, cohérents avec le SDRSI francilien (s’appuyant si possible sur le kit en cours de préparation) et qui soient des volets des projets d’établissement • Utiliser les CPOM pour gérer la stratégie « système d’information » • Mettre en oeuvre un plan d’action à court terme pour les trois priorités nationales • Informatisation de toutes les urgences • Télétransmission des données de facturation à l’assurance maladie • Préparation à l’arrivée du DMP par la constitution de dossiers patients locaux • Constituer dès à présent des dossiers pour être prêt à répondre aux appels à projet, notamment pour Hôpital 2012 • Nouveaux instruments de régulation des dépenses • Modernisation de l’hôpital et efficience de sa gestion • Organisation de l’offre de soins et politiques de santé publique • … en vous appuyant sur les conseils des chargés de mission ARHIF et sur l’équipe projet du schéma directeur régional

  10. « Les établissements de santé franciliens face au développement des systèmes d’information : enjeux et perspectives » Les moyens d’une meilleure mutualisation au niveau des systèmes d’information de santé : structures et contenu Philippe Ginesty, Chargé de mission - Systèmes d’information hospitaliers à l’ARHIF Christophe Lapierre, Chargé de mission - Contrôle de gestion et systèmes d’information internes à l’ARHIF

  11. Les moyens d’une meilleure mutualisation au niveau des systèmes d’information de santé : structures et contenu Un besoin de plateforme d’échange et de services en Île-de-France • A l’exception du centre de veille et d’action aux urgences (Serdeau, Cyber-Urgences, Capri), il n’existe pas en Île-de-France de plateforme informatique régionale comme on en trouve dans d’autres régions • Or tous les axes définis pour le schéma directeur régional expriment des besoins communs à plusieurs acteurs de santé • Partage de l’information • Harmonisation (normes, référentiels) • Mutualisation des moyens • Il n’existe pas en Île-de-France de structure juridique capable de prendre en charge l’ensemble des projets de mutualisation ; les écueils sont nombreux : • Quel rôle pour le niveau régional ? • Quel niveau de service ? • Quelle organisation ? • Quels financements ?

  12. Les moyens d’une meilleure mutualisation au niveau des systèmes d’information de santé : structures et contenu Ce que font les autres régions en matière de mutualisation • Une étude a été menée sur les autres régions à l’occasion du Schéma Directeur Régional • 16 régions sur 26 ARH sont impliquées dans des projets « plate forme régionale » • 9 régions ont déjà mis en place des plateformes, avec des prestations variées : • Hébergement d’applications et / ou de portails de diffusion d’informations de santé publique • Services de messageries sécurisées • Gestion d’annuaires (PS, ressources) • Dossier Médical Régional partagé • Identito-vigilance • Stockage d’information, transfert d’images

  13. Les moyens d’une meilleure mutualisation au niveau des systèmes d’information de santé : structures et contenu Ce que l’on pourrait faire en Île-de-FranceUne vision à moyen terme • Faciliter les échanges d’informations entre les acteurs régionaux, en cohérence avec les projets nationaux • Normalisation, chartes communes, règles d’acheminements • Mise en place de référentiels partagés, en relais des initiatives nationales • Nomenclatures, annuaires (professionnels, établissements, ressources) • Porter des projets de SI communs • Mise en place d’applications • Mise en place d’applications partagées : portails de diffusion d’information de santé publique • Travaux « transversaux » d’intérêt régional • Mutualiser les expertises et les ressources • Assistance à maîtrise d’ouvrage • Expertises techniques • Organisation du partage d’expérience (cahiers des charges types, bonnes pratiques, etc…)

  14. Les moyens d’une meilleure mutualisation au niveau des systèmes d’information de santé : structures et contenu Illustration : les actions engagées • Faciliter les échanges • Étude de faisabilité sur des référentiels communs • Expérimentation d’une plate forme d’interopérabilité pour permettre à chacun de communiquer avec chacun • Porter des projets communs • Répertoire opérationnel des ressources pour les urgences • Maintenance et administration d’applications communes (fréquences radio, Serdeau…) • Définition d’un dossier de réseau • Mutualiser les expertises et les ressources • Apport de nouvelles expertises (CERVEAU, télémédecine…) • Mutualisation de maîtrises d’ouvrage de projets (schémas directeurs locaux…)

  15. Les moyens d’une meilleure mutualisation au niveau des systèmes d’information de santé : structures et contenu Ce que ne sera pas la plate forme, en Île-de-France • Le terme plate-forme évoque un dispositif industriel conséquent • Certaines régions, de par leur particularité, ont décidé de se doter d’une structure significative avec des équipements et du personnel • Dans le cadre de son schéma directeur, l’Île-de-France propose que sa plateforme : • Ne se dote pas d’équipement lourd • Ne gère pas directement du matériel et des logiciels conséquents • Ne gère pas une superstructure avec des effectifs conséquents • …mais facilite l ’échange et la mutualisation entre plusieurs acteurs de santé de façon légère et pragmatique • Il conviendra de se prémunir contre les risques inflationnistes

  16. Les moyens d’une meilleure mutualisation au niveau des systèmes d’information de santé : structures et contenu Vers la création d’une structure juridique de collaboration • Pour faciliter la mise en œuvre d’initiatives communes à plusieurs acteurs • Permettre des achats groupés de matériels et de services • Acheter des prestations au titre d’activités partagées • Centraliser des recettes relatives à des projets communs • Assurer la promotion d’une solution partagée • …sans avoir recours à des solutions spécifiques : • Créations d’association adhoc (ex. AGDMP-IDF) • Groupements de commandes • « troc » de dépense entre les différents acteurs • Recours à un établissement pivot • … • …génératrices de délais, de limitation des ambitions et de transparence insuffisante • Un large concertation est entamée auprès de représentants institutionnels

  17. « Les établissements de santé franciliens face au développement des systèmes d’information : enjeux et perspectives » L’évolution des organisations locale et régionale dans le domaine des urgences, de la veille et de l’alerte : partage et mutualisation Dr Dominique Brun-Ney, Conseiller médical à la Mission Urgence Risques Sanitaires à l’AP-HP Dr Claude Pougès, Chef de service du SAMU de l’Essonne

  18. « Les établissements de santé franciliens face au développement des systèmes d’information : enjeux et perspectives » Centre Régional de Veille et d’Action sur les Urgences Evolution du partage de l’information dans le domaine des urgences en Ile de France :l’expérience du CERVEAU Dr Dominique Brun-Ney,Conseiller médical à la Mission Urgence Risques Sanitaires à l’AP-HP

  19. Évolution du partage de l’information dans le domaine des urgences en Île de France :l’expérience du CERVEAU Centre Régional de Veille et d’Action sur les Urgences Le Centre Régional de Veille et d’Action sur les Urgences CERVEAU • Créé en mars 2004 par l’ARHIF et l’AP-HP Veille sanitaire à partir des structures d’urgences et participation à l’expérimentation du réseau de l’InVS • Veille de la disponibilité de l’offre de soins • Information partagée pour engager des actions • Consolidé en mai 2006  Charte de partenariat avec l’InVS et la DRASSIF • En phase avec les orientations nationales

  20. Évolution du partage de l’information dans le domaine des urgences en Île de France :l’expérience du CERVEAU Mars 2004: 20 sites pilotes en Ile de France • 186 hôpitaux en IdFpour les disponibilités en lits (70% des lits) • les 87 structures d’urgences(3 M patients) • les 8 SAMU (1,2M affaires) • les 8 DDASS • DDRASS et CIRE • InVS Centre Régional de Veille et d’Action sur les Urgences CERVEAU:les acteurs et partenaires

  21. Évolution du partage de l’information dans le domaine des urgences en Île de France :l’expérience du CERVEAU Centre Régional de Veille et d’Action sur les Urgences Réseau cyber-urgences Données extraites automatiquement des différents systèmes d’information des services d’urgences • Recueil de données par passage (définies avec l’InVS) • code postal de résidence • date de naissance • sexe • date et heure d’entrée • mode de transport • motif du recours aux urgences • classification de gravité • diagnostic (CIM 10) • orientation • date et heure de sortie • Vision en temps réel des patients présents dans les SU • Suivi quotidien des données épidémiologiques et d’activité

  22. Évolution du partage de l’information dans le domaine des urgences en Île de France :l’expérience du CERVEAU Centre Régional de Veille et d’Action sur les Urgences Réseau cyber-urgences : 33 SU50% des passages 59 SU informatisés en Ile de France 74% des passages

  23. Évolution du partage de l’information dans le domaine des urgences en Île de France :l’expérience du CERVEAU Activité comparée aux années précédentes Activité en temps réel Prévision besoins en lits Suivi des cas de bronchiolite

  24. Évolution du partage de l’information dans le domaine des urgences en Île de France :l’expérience du CERVEAU Centre Régional de Veille et d’Action sur les Urgences CAPRI : déclaration en temps réel des lits disponibles en réanimation, soins intensifs, brûlés, néo-natologie

  25. Évolution du partage de l’information dans le domaine des urgences en Île de France :l’expérience du CERVEAU Centre Régional de Veille et d’Action sur les Urgences Serveur SERDEAU : lits disponibles, activité des SU non informatisés et des SAMU, décèspar 24 heures

  26. Évolution du partage de l’information dans le domaine des urgences en Île de France :l’expérience du CERVEAU Centre Régional de Veille et d’Action sur les Urgences Enjeux et perspectives • Améliorer les données utiles à la veille sanitaire et au pilotage de l’activité: - fiabiliser les données transmises (lits disponibles) - mieux anticiper les tensions et prévoir les besoins • Généraliser l’informatisation des SU et l’extraction automatique des données devant être partagées ou transmises • Inscrire d’autres applications dans cette dynamique:répertoire des ressources, cartographie… • Etre cohérent avec le développement des SIH

  27. « Les établissements de santé franciliens face au développement des systèmes d’information : enjeux et perspectives » 3 initiatives dans le domaine des urgences :- Répertoire Opérationnel des Ressources- Réseau d’interconnexion radio des SAMU- Informatique embarquée des SMUR Dr Claude Pougès, Chef de service du SAMU de l’Essonne au Centre hospitalier du Sud francilien

  28. Trois initiatives dans le domaine des urgences Répertoire Opérationnel des Ressources (R.O.R.) • Contexte réglementaire • Deux textes imposent la mise en place d’un répertoire opérationnel des ressources : • Décret n° 2006-576 du 22/05/2006 relatif à la médecine d’urgence, modifiant le code de la SP. • Circulaire d’application DHOS/O1/2007/65 du 13/02/2007. • Cette mise en place doit intervenir avant le 31 mars 2009. • Destiné aux professionnels de l’urgence, ce répertoire informatisé et partagé doit : • Offrir une description fonctionnelle détaillée des ressources et des organisations des établissements de la région : • Spécialités présentes, équipements disponibles (imagerie, techniques interventionnelles…). • Modalités d’accès au plateau technique et aux services. • Filières de prises en charge spécialisées et coordonnées des « contacts ». • Horaires de fonctionnement, modalités de présence des praticiens, capacités d’hospitalisation… • Faciliter in fine la recherche de l’accueil le plus adapté à chaque motif de recours. • S’inscrire dans un cadre régional, voire inter-régional (greffes, grands brûlés..)

  29. Trois initiatives dans le domaine des urgences Répertoire Opérationnel des Ressources (R.O.R.) • Les informations figurant dans le R.O.R. : • Fiables et actualisées. • Sont saisies au niveau local et transmises par le directeur d’établissement. • Doivent être en cohérence avec les autorisations délivrées par l’ARH et les engagements du CPOM de l’établissement en matière de médecine d’urgence et de permanence des soins. • Sont validées par l’Agence Régionale de l’Hospitalisation. • Sont disponibles pour tous les professionnels de l’urgence. • Le R.O.R. régional • Est hébergé et maintenu par un acteur identifié, sous l’égide de l’ARH, en lien avec les SAMU. • Peut intégrer progressivement de nouvelles fonctionnalités : • Disponibilités en lits, cartographie. • Prise en compte des acteurs d’amont (médecins de la PDS de ville, ambulanciers). • Prise en compte des structures de SSR et médico-sociales. • Articulation avec les plates-formes et les serveurs régionaux.

  30. Trois initiatives dans le domaine des urgences Répertoire Opérationnel des Ressources (R.O.R.) • Etat de la démarche en Île-de-France pour le projet R.O.R. : • Depuis le printemps 2006, sous l’égide de l’ARH et de l’AP-HP, un groupe de professionnels (SAMU, SAU) a recensé les données devant figurer dans le R.O.R., ainsi que les fonctionnalités attendues. • Depuis Janvier 2007, un cabinet d’étude spécialisé (ACTEIS) prépare avec ce groupe de travail le lancement d’un appel d’offre pour la réalisation du R.O.R. d’Île-de-France : • Entretiens avec les acteurs (Mars) : identification des attentes, des enjeux et des réticences potentielles. • Modélisation des données et des fonctionnalités ; consolidation des nomenclatures associées. • Formulation des objectifs et contraintes à satisfaire ; définition du système cible. • Cadrage contractuel et lancement de la consultation prévu avant l’été 2007. • Objectif 2007 : • Mettre en œuvre une solution « phase 1 » (base de données web). • Identifier les correspondants de chaque établissement. • Recueillir les données en partant de formulaires pré-remplis. • Anticiper les évolutions : articulation avec les serveurs régionaux (CAPRI, SERDEAU…).

  31. Trois initiatives dans le domaine des urgences Réseau d'interconnexion radio des SAMU • Constat des réseaux radio des SAMU-SMUR d’Île-de-France : • 8 réseaux départementaux de radiocommunications analogiques (150-160 Mhz). • Pas de réseau régional commun, notamment pour les situations de crise. • Pourtant, l’Île-de-France est une région hautement sensible : • Risques technologiques, zones aéroportuaires… • Risques d’attentats (Paris intra-muros, gares et lignes ferroviaires, multi-sites…) • L’avenir des réseaux de radio-communication SAMU-SMUR : • Migration sur les réseaux numériques Antarès / Acropol. • Interopérabilité « tous services » : Santé, Pompiers, Forces de l’ordre. • Voix, transmissions de données, géo-localisation. • Financé en grande partie par la DHOS (infrastructures du réseau). • Mais pas disponible avant 2010/2011 pour l’ensemble de la région Parisienne…

  32. Trois initiatives dans le domaine des urgences Réseau d'interconnexion radio des SAMU • Que faire dans l’immédiat ? • Ne pas se contenter du statu-quo : le délai pour Antarès est trop long… • Après exploration des hypothèses par un cabinet d’étude spécialisé (DigiCom), choix d’une solution d’attente disponible dès 2007 : • Extension de la couverture régionale du réseau d’état « PSM » du Haut fonctionnaire de Défense du ministère de la santé. • Compatible avec les équipements existants des SAMU-SMUR (technologie mixte numérique et analogique). • Devrait perdurer, comme réseau complémentaire, après la mise en œuvre d’Antarès. • Mise en œuvre de cette solution intermédiaire : • Constitution d’un groupement d’achats réunissant l’AP-HP et les 4 autres établissements sièges de SAMU. • Consultation pour le déploiement du réseau d’interconnexion, avec une première phase de réalisation pour l’été (couverture Paris et petite couronne).

  33. Trois initiatives dans le domaine des urgences Informatique embarquée des SMUR • Etat des lieux : • Le dossier médical d’intervention du SMUR, obligatoirement remis en temps réel au service receveur, est en pratique un dossier papier traditionnel. • Quelques SMUR ont constitué des bases de données permettant de décrire leur activité médicale au retour d’intervention. • Cette saisie d’activité, rarement exhaustive, peut être départementale (Essonne). • Il n’y a pas de normalisation des items recueillis, ce qui empêche une évaluation de l’activité reproductible d’un SMUR à l’autre. • Quelques tentatives de dossier médical informatisé embarqué ont été menées en Île-de-France (SmurScript* avec saisie sur Tablette PC, aux SMUR Pitié, Lariboisière et Corbeil), mais ne sont pas passées au stade de la saisie en temps réel dans le cadre opérationnel du SMUR, qui est particulièrement contraignant. • Les systèmes embarqués mis en place dans d’autres régions (Midi Pyrénées 2005), ne sont pas encore vraiment opérationnels.

  34. Informatique embarquée des SMUR • Cible visée : • Solution soit unique, soit inter opérable (données permettant l’évaluation). • Outil informatique embarqué et communicant (siège SAMU et SMUR), gérant notamment : • Les données administratives du patient et de l’intervention. • Le dossier médical du patient, sa prise en charge et son évolution, les hypothèses diagnostiques. • L’accès à des procédures locales et à des bases de connaissance de référence. • La saisie et l’extraction de données anonymisées dans le cadre de protocoles cliniques. • L’aide à la maintenance des médicaments et matériels embarqués. • L’exploitation statistique de l’activité. • Le lien et la synchronisation avec l’application du SAMU, le S.I.H. et un serveur régional. • Ergonomie compatible avec les contraintes fortes de la saisie en cours d’activité opérationnelle SMUR. Utilisation du papier numérique pendant cette phase ? • Méthode choisie : • Etude préalable par un cabinet conseil (consultation en cours) • A.O. de réalisation d’un dispositif opérationnel de démonstration (2 départements en 2008).

  35. « Les établissements de santé franciliens face au développement des systèmes d’information : enjeux et perspectives » L’impact du dossier médical personnel sur les établissements : les décloisonnements en marche Gilbert Chodorge, Directeur du Centre hospitalier Delafontaine à Saint Denis Thierry Jacquemin, Chargé de mission - Dossier Médical Personnel à l’ARHIF

  36. L’impact du dossier médical personnel sur les établissements : les décloisonnements en marche Le projet DMP en Ile-de-FranceLe DMP décloisonnement de l’hôpital • Le système d’information, enfin • La fin de l’informatique • Le système d’information, une priorité pour les directions

  37. L’impact du dossier médical personnel sur les établissements : les décloisonnements en marche Le projet DMP en Ile-de-FranceLe DMP décloisonnement de l’hôpital • Le DMP marque la fin de la distinction information médicale vs information administrative • Cette distinction est impossible dans les réformes en cours (T2A – CCAM – nouvelle gouvernance) • Le DMP améliore la qualité de l’information en particulier pour l’identito-vigilance

  38. L’impact du dossier médical personnel sur les établissements : les décloisonnements en marche Le projet DMP en Ile-de-FranceLe DMP décloisonnement de l’hôpital • Le DMP, le décloisonnement à l’hôpital • À l’intérieur : une obligation de travailler ensemble • À l’extérieur : partager les documents du patient en renforçant nos réseaux de partenaires • L’Île de France : un réseau hospitalier public/privé complexe – impact du choix de l’AP-HP

  39. L’impact du dossier médical personnel sur les établissements : les décloisonnements en marche Le projet DMP en Ile-de-FranceLe DMP décloisonnement de l’hôpital • Penser l’établissement comme une maille du réseau de soins du patient • L’établissement doit accéder aisément aux référentiels nationaux comme l’identifiant national du patient ou le référentiel des professionnels de santé • développer la cohérence des systèmes d’information de l’établissement en partageant les référentiels médicaux et documentaires • Le délai d’envoi des comptes-rendus et des examens est un critère de qualité du dossier patient : le DMP participe à l’amélioration des procédures • Le DMP doit apporter une plus-value aux soignants : mettre ses informations à disposition des soignants et pouvoir les intégrer dans le dossier patient de l’établissement • Simplifier : faire des protocoles DMP le socle des échanges pour tous les types de réseaux de soins

  40. L’impact du dossier médical personnel sur les établissements : les décloisonnements en marche Le projet DMP en Ile-de-FranceLe DMP catalyseur des réformes du SIH Le projet de mise en place du Dossier médical personnel est un projet majeur pour l’Île-de-France. C‘est un vecteur important de la modernisation des systèmes d’information des établissements. Il focalise l’ensemble des réformes en cours concernant l’information et la production médicale : • structuration et harmonisation de la rédaction des comptes rendus, • mise en œuvre du dossier médical d’établissement, • informatisation du circuit du médicament, • informatisation des plateaux technique et des cabinets de consultation, • mise en place de serveurs d’images numériques (PACS), • intégration des données de laboratoires, • partage et mutualisation d’informations avec les autres acteurs de santé et avec les patients. Alors que le niveau de préparation des établissement est très variable. L’alimentation du DMP est un objectif intégrées aux CPOM quoi viennent d’être signés. Elle est accompagnée par la fourniture de moyens méthodologiques, financiers et humains destinés à permettre la mise à niveaux des établissements dans la continuité des actions entreprises en 2005 et 2006.

  41. L’impact du dossier médical personnel sur les établissements : les décloisonnements en marche Le projet DMP en Ile-de-France Une enquête pour définir les projets du plan Hôpital 2012 L’ARHIF prépare en relation un plan de monté en charge pour la connexion des établissements au DMP et de communication des acteurs de santé. Une enquête va être lancée auprès de l’ensemble des établissements franciliens afin de connaître : • l’état d’informatisation fine des différents domaines concourant à l’alimentation du DMP; • les projets en cours, • les besoins financiers et humains. Cette enquête permettra de préparer le plan de déploiement et de définir les financements à obtenir dans la cadre du plan Hôpital 2012. Elle sera conduite en relation étroite avec les fédérations hospitalières. En parallèle de cette enquête, plusieurs actions sont engagées dans le cadre du schéma directeur régional des systèmes d’information (SDRRI) afin de proposer aux établissements un soutient méthodologique notamment sur la production des comptes-rendus et l’informatisation du dossier médical, la communication des données et la conduite du changement.

  42. L’impact du dossier médical personnel sur les établissements : les décloisonnements en marche Le projet DMP en Ile-de-FranceUne méthodologie forte pour la préparation des acteurs Le soutient méthodologique à la préparation des établissements inclus des actions d’accompagnement sur : • La mise en place des outils : • acquisition ou adaptation des outils de production, de stockage centralisé et de fiabilisation de l’information médicale (SIH /SGL /LPS, PACS), • mise en place des outils de communication de cette information (infrastructure de communication interne, messagerie interne/externe et connecteurs DMP/DCC…). • La conduite du changement : • mobilisation des acteurs autour du projet, • évolution des pratiques notamment pour la rédaction des comptes rendus (Groupe de travail du SRSI), • mise en place ou adaptation des circuits de communication de l’information entre acteurs autour du dossier patient, • évolution des fonctions et des compétences. Ces actions doivent être menées en parallèle de l’action de mise à niveau des outils métiers réalisée par les éditeurs de SIH et d’outils de communication (EAI…) en relation avec le GIP- DMP et en coordination avec les travaux de mutualisation menés dans le cadre du SDRSI d’Ile-de-France (étude sur les référentiels, mise en œuvre d’une plateforme d’interopérabilité…).

  43. L’impact du dossier médical personnel sur les établissements : les décloisonnements en marche Le projet DMP en 2007- 200890 à 140 établissements prêts pour le DMP fin 2008 La préparation des établissements pourra s’opérer en plusieurs phases : • Etape 1 : 12 à 20 établissements prêts fin décembre 2007 comme convenu avec le GIP-DMP soit 28 à 36 établissements en incluant les établissements expérimentateurs, • Etape 2 : 12 à 20 nouveaux établissements prêts fin juin 2008 soit 40 à 60 établissements en incluant les établissements expérimentateurs, (à valider AP-HP et sous réserve de l’obtention des financements nécessaires), • Etape 3 : objectif : 50 à 80 nouveaux établissements prêts fin décembre 2008 soit 90 à 140 établissements. Une convention sera signée avec chaque établissement pour assurer le suivi interne de cette préparation. Dans une perspective d’efficacité, l’objectif est de combiner cette préparation des établissements avec la mise en place des outils de messagerie chez les professionnels de santé libéraux (déploiement de la messagerie autour des établissements).

  44. L’impact du dossier médical personnel sur les établissements : les décloisonnements en marche Le projet DMP en 2007- 2008Un pilotage de proximité dans 4 bassins de déploiement Le pilotage régional du projet est assuré par l’association pour la généralisation du DMP en Ile-de-France (AGDMP-IDF) réunissant un nombre important d’acteurs de santé franciliens : AP-HP, ARHIF, CISS (patients), Conseil Régional de l’Ordre des Pharmaciens, délégations régionales des fédérations hospitalières (FHF-IDF, FEHAP-IDF, FHP-IDF, FNCLCC), Syndicat des Biologistes, URCAM-IDF et URML-IDF. La monté en charge du DMP et le déploiement des systèmes d’information implique la mise en place d’un suivi de proximité impliquant l’ensemble des acteurs locaux. Ce suivi se fera en découpant l’Ile-de-France en quatre bassins de déploiement organisés en suivant la cohérence du SROS 3 et l’organisation de l’AP-HP en GHU. Le pilotage du suivi du déploiement sera assuré par un comité de pilotage de bassin animé par un binôme de représentants des établissements et des médecins libéraux de manière à construire une véritable cohérence dans la mise en place des outils de messagerie et d’alimentation du DMP.

  45. Le projet DMP en 2007-2008Les 4 bassins de déploiement Bassin IDF-Nord TS* : 75-1, 93-2-3, 95-1-2-3 Superficie 1527 km2 Population 2.948.357 hab. Lits MCO : 5760 Lits SSR/USLD : 5760 Lits PSY : 2264 Bassin IDF-Ouest TS* : 75-3, 78-1-2-3, 92-2-3Superficie 2441 km2 Population 3.146.978 hab. Lits MCO : 7585 Lits SSR/USLD : 6737 Lits PSY : 2079 Bassin IDF-Est TS* : 75-2, 77-1-2, 93-1, 94-1 Superficie 6.065 km2 Population 2.833.875 hab. Lits MCO : 5965 Lits SSR/USLD : 4331 Lits PSY : 2126 Bassin IDF-Sud TS* : 91-1-2-3, 92-1, 94-2 Superficie 1974 km2 Population 2.152.488 hab. Lits MCO : 3857 Lits SSR/USLD : 7334 Lits PSY : 2345 * TS = territoires de santé définis par le SROS 3

  46. « Les établissements de santé franciliens face au développement des systèmes d’information : enjeux et perspectives » L’impact de l’informatisation sur les organisations hospitalières : nouveaux enjeux – nouveaux métiers Dr Gilbert Leblanc, Président du Centre Médico-Chirurgical de l’Europe, Le Port Marly Didier Alain, DSIO au Centre hospitalier Saint Camille Martine Autran, DSIO au Centre hospitalier de Gonesse

  47. L’impact de l’informatisation sur les organisations hospitalières Conduite en Mode Projet • La mise en mode projet concerne tout projet complexe, i.e. qui implique d’associer à la réflexion et à la décision plusieurs services et dont la conduite n’obéit pas à une logique « hiérarchique » ou de spécialiste • Il en est ainsi de tout projet transversal au sein d’une entreprise, qu’elle soit seule concernée ou dans le cadre d’un projet « partagé » avec d’autres • Le projet doit s’inscrire dans la politique stratégique de l’entreprise Dr Gilbert Leblanc

  48. L’impact de l’informatisation sur les organisations hospitalières Conduite en Mode Projet • Le projet se déroule en plusieurs étapes, le passage de l’une à l’autre ne devant se faire qu’après validation formelle des travaux de l’étape précédente • L’étape initiale est celle de l’étude de faisabilité (définition du besoin, expression de la problématique, étude des processus, chiffrage et planning prévisionnels). Elle est capitale pour la suite du projet. Les causes d’échec dans la conduite des projets tiennent souvent à une étape initiale mal conduite Dr Gilbert Leblanc

  49. L’impact de l’informatisation sur les organisations hospitalières Conduite en Mode Projet • La mise en mode projet nécessite une organisation spécifique qui préserve son indépendance par rapport à la chaîne décisionnelle de l’entreprise • Cette organisation repose sur deux comités et un directeur de projet : • un comité directeur, animé par un représentant de la direction générale de l’entreprise • un comité opérationnel, dit comité de projet, animé par un directeur de projet, qui rend compte au seul comité directeur, échappant pour la durée du projet à la « chaîne » de décision de l’entreprise Dr Gilbert Leblanc

  50. L’impact de l’informatisation sur les organisations hospitalières Conduite en Mode Projet • Les structures mentionnées précédemment doivent rassembler les multicompétences les plus à même de garantir le succès du projet dans le respect des budgets et des délais • Le comité directeur est le garant du respect de la politique stratégique de l’entreprise. Il choisit le directeur de projet, valide la composition du comité de projet, ainsi que le passage d’une étape à une autre. Il est le recours décisionnaire Dr Gilbert Leblanc

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