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Comment g rer l impact du cannabis dans le traitement des troubles psychotiques 1 re partie jeudi 28 avril 2005

2. Petit rappelLien entre cannabis et psychoseLes jeunes et le cannabisMessages de prventionMessages de rduction des mfaitsPrincipes de traitementTypes de traitement propossStades du changementApproche motivationnellePrsentation de la consultation pour adolescents la Fondation Phnix.

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Comment g rer l impact du cannabis dans le traitement des troubles psychotiques 1 re partie jeudi 28 avril 2005

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Presentation Transcript


    1. Comment gérer l’impact du cannabis dans le traitement des troubles psychotiques! (1ère partie) jeudi 28 avril 2005

    2. 2 Petit rappel Lien entre cannabis et psychose Les jeunes et le cannabis Messages de prévention Messages de réduction des méfaits Principes de traitement Types de traitement proposés Stades du changement Approche motivationnelle Présentation de la consultation pour adolescents à la Fondation Phénix Plan de présentation

    3. 3 Petit rappel Depuis 1986 la consommation de cannabis en Suisse a quadruplé chez les jeunes de 15 ans 12% de la population (15-24 ans) consomme régulièrement du cannabis L’abus de cannabis à l’adolescence ne doit pas être minimisé Un début précoce de consommation comporte un plus grand risque d’addiction ultérieur Parmi tous ceux qui ont consommé du cannabis, 9% présentent un risque de dépendance La consommation chronique de cannabis comporte une dépendance psychique et physique Etat des connaissancesEtat des connaissances

    4. 4 Début de consommation de cannabis de plus en plus précoce En quantités de plus en plus importantes Concentration en THC du cannabis de plus en plus élevée

    5. 5 Expérimentation Usage récréatif Mésusage III. Usage abusif IV. Dépendance Types de consommation

    6. 6 = mauvaise usage d’une substance, consommation à risque, consommation problématique sans conséquence visible sur la santé = l’usage de produits devient une tentative de résolution des conflits internes ou externes Situation clinique : Consommation fréquente avec une baisse du rendement scolaire Consommation associée aux abus de drogues de synthèse ou d’alcool Consommation associée à des difficultés psychiques Mésusage

    7. 7

    8. 8 État des connaissances Provoque la psychose toxique Facteur de risque pour développer une psychose chronique Aggravation d’une psychose avérée Lien entre cannabis et psychose Etat des connaissancesEtat des connaissances

    9. 9 Il est clairement établi que le cannabis peut provoquer une psychose toxique chez des personnes sans trouble psychiatrique Dose dépendant Hallucinations et délires (symptomatologie paranoïde) accompagnés ou non d’un état confusionnel Risque + avec des taux de THC > 10 % Relativement rare (env. 1/1000 aux urgences psychiatriques) Résolution spontanée après une semaine d’abstinence Diagnostic différentiel avec une psychose fonctionnelle (chronique) difficile. 1. Psychose toxique

    10. 10 Traitement de la psychose toxique Accompagnements Réassurance Hydratation Pas de neuroleptiques Éventuellement benzodiazépine si agitation motrice +++ ou angoisse +++

    11. 11 Le rôle du cannabis dans le déclenchement d’une psychose chronique reste controversé. Le cannabis n’est pas une cause nécessaire ni suffisante pour déclencher une psychose. Toutefois, de nombreux éléments de preuve suggèrent que la consommation de cannabis à l’adolescence augmente le risque de présenter une psychose ultérieurement. 2. Facteurs de risque dans le déclenchement d’une psychose chronique

    12. 12 Trois hypothèses principales ont été proposées / 3 groupes de patients selon la temporalité de la consommation : Vulnérabilité (27 %) L’utilisation de cannabis précède le début de la psychose et constitue un facteur de risque. Stress (35 %) L’utilisation de cannabis est concomitante au début de la psychose et constitue un stress précipitant. Coping (38 %) L’utilisation de cannabis suit la survenue de psychose et constitue une tentative d’adaptation. Liens de causalité entre psychose et cannabis?

    13. 13 Conclusions des études sur la causalité La consommation de cannabis peut précéder la survenue de schizophrénie. Le risque de schizophrénie à l’âge adulte est de 2-3x plus élevé lors de consommation de cannabis à l’adolescence. Effet dose réponse dans plusieurs études (Andreasson 1998, Van Os 2002, Zammit 2002). Si l’usage de cannabis augmente le risque de 30 % (tout niveau de consommation confondu), 13 % des cas de schizophrénie pourraient être évités sans cannabis dans la population, en postulant que le lien de causalité soit vrai (Zammit 2002).

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    15. 15 Une moindre adhésion aux soins (Linszen, 1994) Plus grande sévérité des symptômes et risques de rechute (Linszen 1994; Thornicroft 1990; Van Os 2002) Augmentation du nombre de jours d’hospitalisation (Drake 1989; Menezes 1996; Swofford 1996) Risque de comportement hostile ou agressif (Scott et al. 1998) Risque de suicide (Soyda 2000) Mauvaise évolution du fonctionnement social (Addington 1998) L’arrêt de la consommation dans les phases précoces améliore le pronostic (Lambert & Conus 2004) Effets du cannabis en cas de psychose avérée

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    17. 17 Informations données aux jeunes En fumant des joints on n’améliore pas la santé et on n’évite pas de tomber malade! Plus tôt on commence, plus on a de risque de devenir dépendant! Nous ne sommes pas tous égaux face aux joints! Certains aspects négatifs peuvent être prévenus, mais pas tous! Les aspects négatifs les plus graves sont liés à la vulnérabilité individuelle! La consommation de cannabis peut initier ou influencer la consommation de tabac!

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    19. 19 Messages de réduction des méfaits auprès des jeunes consommateurs Évitez la consommation solitaire! Évitez la consommation quotidienne! Évitez la consommation des joints avec un % de THC élevé! Évitez la consommation durant la période scolaire! Ne consommez pas en conduisant des véhicules ou des machines! Ne mélangez pas plusieurs substances psycho-actives!

    20. 20 Comment faire venir le jeune dans les soins? Via une « personne significative » dans le milieu naturel du jeune Via une prise en soins du couple parental = approche différée ou médiatisée, en sachant que: C’est la mission des parents de faire venir le jeune dans les soins La consommation de cannabis est souvent un signe de lutte de pouvoir dans le système familial Il faut réfléchir avec les parents sur comment ils peuvent reprendre le pouvoir Le thérapeute se désintéresse du jeune car plus en court derrière, plus on alimente son pouvoir

    21. 21 Vous pourrez sortir de l’addiction… Quand nous aurons compris ensemble comment vous y êtes entré… Quand nous aurons compris ensemble ce que vous soignez avec la drogue… Quand nous aurons compris ensemble comment le soigner autrement…

    22. 22 Options de traitement (1) Un traitement intégré (step by step)! Conseils individuels (intervention brève centrée sur les habitudes et les conséquences de la consommation et les possibilités de changement) Désintoxication des différentes substances Traitement de la comorbidité (psychothérapeutique et pharmacothérapeutique) Travail avec la famille

    23. 23 Options de traitement (2) Il n’y a pas de réponse standard! Le postulat de base est de travailler sur les compétences de la personne et en réseau Priorité au soutien narcissique Réintroduire la notion de plaisir Utiliser des stratégies cognitvo-comportementales et systémiques

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    25. 25 Principes de traitement (1) Le dépistage précoce est indispensable. Les interventions brèves sont plus acceptables et parfois aussi efficaces que les thérapies de longue durée. La diminution des risques est plus réaliste que l’abstinence. L’évaluation du stade de changement permet d’adapter l’intervention.

    26. 26 Un premier épisode de psychose peut parfois constituer une motivation puissante pour changer de comportement. Soins psychiatriques et traitement de l’abus de substance doivent être intégrés. Les techniques doivent être adaptées aux troubles psychotiques.

    27. 27 Types de traitement proposés Approche motivationnelle Individuelle Groupale Thérapie cognitivo-comportementale Thérapie familiale Pharmacothérapie Sociothérapie

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    29. 29 Attitude de persuasion directe RESISTANCE SIGNAL pour changement de stratégie La résistance est traditionnellement attribuée au patient. De fait, c’est le problème du thérapeute L’ATTITUDE DU THERAPEUTE VA ETRE PRIMORDIALE

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    32. 32 La personne n’a pas encore considéré la possibilité de changer ou n’a pas encore identifié son problème comme étant un problème. A ce stade, la personne se présente rarement d’elle-même en traitement. Action : donner de l’information et du feed-back pour augmenter sa conscience du problème et la possibilité de changer. Donner des prescriptions peut s’avérer contre-productif.

    33. 33 Plus ou moins conscience du problème. Caractérisée par l’ambivalence. Aller et venir entre les raisons pour changer et les raisons pour rester le même. Action du traitement : Faire pencher la balance en faveur du changement, Ne pas donner de stratégies d’action à ce stade sinon résistances possibles !

    34. 34 La balance penche en faveur du changement = fenêtre ouverte sur une action possible. Si « oui » stade 4, sinon retour stade 2 Action du traitement : l’aider à trouver la meilleure stratégie de changement qui soit : Acceptable, accessible, appropriée, efficace! Le but est de produire un changement dans la zone de problème.

    35. 35 Challenge : maintenir le changement et prévenir la rechute Action du traitement : éviter que le patient ne se décourage, l’encourager à continuer à désirer le changement, à renouer avec la détermination.

    36. 36 En résumé : Chaque personne a un potentiel pour changer. La tâche du thérapeute est de mettre en valeur ce potentiel et de faciliter le changement. C’est une manière d’être avec les patients.

    37. 37 Ce qui menace ces phases Changement encore non familier dans la manière de penser, de sentir, de se comporter Réticence à poursuivre un traitement après les premiers changements Il existe des changements externes, mais une ambivalence interne Difficultés à faire le deuil du produit. Difficultés à accepter la maladie. Mauvaise estime de soi. Impression de manquer de compétences. Toutes situations à haut risque.

    38. 38 Situations à haut risque États émotionnels Négatifs ou positifs - Frustration, peur, colère, honte, dépression, ennui, joie, récompense… Conflits interpersonnels Pression sociale

    39. 39 Approche intégrée double diagnostic Discussion des aspects plaisants et négatifs de la consommation de cannabis. Discussion sur des effets éventuels sur la symptomatologie. Discussion sur les interactions avec la médication. Maximiser les liens entre les symptômes récents et la consommation de cannabis.

    40. 40 Approche motivationnelle adaptée aux troubles psychotiques (2) Explorer de manière empathique et sans jugement les bénéfices de la consommation de cannabis. Explorer les inconvénients de diminuer la consommation, Les inconvénients de la consommation, Les avantages d’une diminution.

    41. 41 Adapter le style d’entretien aux troubles cognitifs liés à la psychose. Structurer l’entretien autour de la grille de balance décisionnelle. Favoriser les répétitions et l’utilisation de matériel visuel et verbal concret (y compris feedback) de la grille de balance décisionnelle.

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    43. 43 Approche motivationnelle adaptée aux troubles psychotiques (4) Modifier certaines stratégies motivationnelles. Utiliser un langage simple et concis. Refléter fréquemment sur ce que dit le patient. Résumer fréquemment. Laisser suffisamment de temps au patient pour réagir aux reflets.

    44. 44 Demander au patient d’observer et de mesurer ses comportements «Avec votre consommation de cannabis, ces symptômes peuvent être amplifiés»: Lecture de la pensée Voix malveillante Idées de persécution Faire le lien entre les symptômes et la consommation de cannabis

    45. 45 En conclusion Pas de traitement univoque Offre diversifiée Traitements individualisés La prise en charge est globale et interdisciplinaire Le travail en réseau est indispensable

    46. 46 Les deux priorités pour la recherche concernant les troubles psychotiques induits par le cannabis sont: Une meilleure description des caractéristiques cliniques de la dépendance au cannabis, ainsi que la réponse de celle-ci aux interventions visant à arrêter la consommation Une modélisation d’études d’intervention avec des individus psychotiques qui consomment du cannabis, ayant pour but de déterminer si l’arrêt de consommation améliore leur pronostic

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    48. 48 Qu’est-ce que la Consultation Adolescents? C’est une consultation destinée aux jeunes et leurs proches (parents, famille, institutions encadrantes) pour répondre aux questions liées à la consommation de drogues et aux diverses addictions et, le cas échéant, proposer une prise en charge spécifique.

    49. 49 Consultation Adolescents: Organisation Médecin (responsable): Dr Marina Croquette-Krokar Psychologue (co-responsable) : M. Philip Nielsen Assistante sociale: Mme Marisa Baldacci Interniste: Dr Catherine Curchod Infirmiers (à la demande)

    50. 50 Que peut vous offrir la Consultation pour Adolescents? (1) Accueil et information Analyse et bilan de la situation du jeune Accompagnement et suivi personnalisé Travail individuel, de couple, parental et familial Collaboration avec le réseau

    51. 51 Que peut vous offrir la Consultation pour Adolescents? (2) Confidentialité assurée Consultations prises en charge par l’assurance de base Équipe pluridisciplinaire: médecins (psychiatre et interniste), psychologue, infirmier, assistante sociale Langues parlées: français, anglais, allemand, croate, italien

    52. 52 La Consultation Adolescents Fondation Phénix Rte de Chêne 100 1224 Chêne-Bougeries Tél: 022 869 40 40 Fax: 022 869 40 50 www.phenix.ch ados@phenix.ch Horaire: Tous les jours ouvrables sur rdv

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