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Laetolia - Prologue

Prologue du forum Laetolia, la Terre des origines

Kareo
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Laetolia - Prologue

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Presentation Transcript


  1. Bientotnousseronsreunies Bientotnousseronsreunies Bientotnousseronsreunies Bientotnousseronsreunies La nuit tombe sur les steppes de Laetolia. Une nuit froide, mordantes, comme toutes les nuits. L’Hiver froid a pourtant laissé place au printemps, ou du moins, à une version plus douce de l’hiver. Dans le ciel sans nuage, une lune ronde règne sur une myriade d’étoile, beignant les terres de sa douce lumière. Dans les montagnes, un feu crépite, brisant le silence des pics. Sa lueur rougeâtre éclaire un petit campement, composé d’une grande tente de peaux. A l’entrée de cette dernière, une femme, emmitouflée dans ses fourrures, attend, cherchant le réconfort au coin du feu. Seules sa tête et ses mains sortent de son cocon de peau. Une longue chevelure noire et blanche tressée encadre un visage jeune, d’une grande douceur. Ses doigts longs et fin bougent avec souplesse. Son regard aveugle se perd dans les flammes, alors qu’elle jette une poignée d’herbes sèches dans le foyer. Malgré le froid, sa respiration est calme, paisible, imperturbable. « Elle n’y était pas. N’est-ce pas ? » « Elle n’y était pas. N’est-ce pas ? » Elle ne se retourne pas pour accueillir sa compagne, qui la rejoint sans mot dire. Sa démarche est silencieuse, comme celle des grands félins. Sa chevelure rousse se met à flamboyer à la lumière du feu, alors qu’elle s’assoit à son tour. « Tu aurais pu me prévenir que les flammes te l’avaient dit. » « Tu aurais pu me prévenir que les flammes te l’avaient dit. » « Les flammes ne me disent rien. Elles me montrent. Et elles ne le font que lorsqu’elles le « Les flammes ne me disent rien. Elles me montrent. Et elles ne le font que lorsqu’elles le désirent. Tu étais déjà loins quand elles me l’ont montré. Et elle n’y était pas » désirent. Tu étais déjà loins quand elles me l’ont montré. Et elle n’y était pas » Le silence retombe sur le campement des deux femmes. La rousse regarde sa comparse, toujours plongé dans sa contemplation de ce qui ne peut être vu. Elle se lève et retire ses peaux de voyage, trempée de neige fondue. Malgré son âge, son corps couvert de cicatrice a gardé une musculature fine, celle d’un chasseur agile, d’un voyageur. Elle porte pour unique tenue un crâne de corbeau en pendentif. Elle s’enveloppe d’une simple peau d’ours avant de s’allonger contre la magicienne aveugle. Celle-ci glisse doucement ses mains dans la chevelure de son ainée, avant de reprendre son observation.

  2. « La barrière est levée… » « La barrière est levée… » « Je sais… » « Je sais… » « Les flammes te l’ont montré ? » « Les flammes te l’ont montré ? » « Je l’ai senti. Comme si mon être lui-même revenais à la vie… C’était bon… cela fait bien longtemps que je « Je l’ai senti. Comme si mon être lui-même revenais à la vie… C’était bon… cela fait bien longtemps que je n’avais pas sentie cette chaleur. » n’avais pas sentie cette chaleur. » La rousse au crane de corbeau soupire, alors qu’elle regarde les flammes. Que lui montrent-elle, à elle qui ne La rousse au crane de corbeau soupire, alors qu’elle regarde les flammes. Que lui montrent-elle, à elle qui ne peut voir le mal de ce monde ? peut voir le mal de ce monde ? « Et nous ne l’avons pas trouvé » « Et nous ne l’avons pas trouvé » La jeune femme brune se lève, dévoilant son corps nu. L’ensemble de son être se met à frissonner. Elle s’approche du rebord de la corniche qui leur sert d’abris. Bien qu’elle ne puisse pas le voir, son regard se perd au loins, vers les steppes, vers le monde. Le brouillard au loins se dissipent, sous la lumière de la lune. Un brouillard qui a duré des cycles et des cycles, sans jamais se lever. Les portes de Laetolia étaient ouvertes. Et bientôt, les hommes reviendraient dans ces terres sauvages. Et avec eux, leur salut. « Soit patiente ma sœur… Soit patiente… Ils la trouveront pour nous… » « Soit patiente ma sœur… Soit patiente… Ils la trouveront pour nous… » Elle rejoint ensuite son ainée, et se love contre elle après avoir regagné son enveloppe de fourrure. Elle lui prend délicatement sa main avant de replonger son regard dans le brasier flamboyant. « Et bientôt nous seront réunies… » « Et bientôt nous seront réunies… »

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