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Exploration de l’impact d’internet sur les comportements sexuels des utilisateurs

Exploration de l’impact d’internet sur les comportements sexuels des utilisateurs. Nathalie Houde Marcella Quiroz Dorota Niedziela. Les statistiques. En 1996, seulement 15 % des Américains avaient l’accès à l’Internet et le Web.

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Exploration de l’impact d’internet sur les comportements sexuels des utilisateurs

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Presentation Transcript


  1. Exploration de l’impact d’internet sur les comportements sexuels des utilisateurs Nathalie Houde Marcella Quiroz Dorota Niedziela

  2. Les statistiques • En 1996, seulement 15 % des Américains avaient l’accès à l’Internet et le Web. • En 1997, plus de 56.7 millions d’habitants aux États Unis et au Canada utilisaient l’Internet. • En 1998, ce nombre passait à 78.6 millions d’utilisateurs. • Pour se chiffrer à 92 millions en avril 1999 (Goodson, P., 2000).

  3. L’Internet et le Web • À travers le monde, l’Internet est devenu une source inépuisable d’informations où la sexualité humaine occupe le deuxième rang. • Il est devenu un mode privilégié de la communication. En effet, l’Internet influence et redéfinit les divers aspects de la communication et des relations sociales. • L’Internet représente un milieu propice au développement de relations intimes et sexuelles. • Il faut dire que le médiateur de communication tel que l’ordinateur (MCO) permet à l’utilisateur d’Internet de rester isolé sans le risque d’être exposé.

  4. L’Internet et le Web (suite) • Permet de réaliser ses fantasmes sexuels sans conséquences négatives sur l’environnement immédiat et lointain. • Permet de garder l’anonymat en utilisant différentes formes de communication disponibles sur l’Internet et le Web. • Ce service est facile d’accès, 24 h sur 24. • Et n’est pas dispendieux. • Il n’est pas étonnant que l’Internet attire autant d’utilisateurs et que le nombre ne cesse que de grandir.

  5. Les utilisateurs d ’internet à des fins sexuelles • Trois types d ’utilisateurs: • 1- Les utilisateurs occasionnels et non pathologiques • 2- Les personnes qui possèdent des conduites sexuelles atypiques et/ou compulsives • 3-Les utilisateurs à risque • Les dépressifs • Les réactifs aux stress • Les hommes gais et bisexuels • Les femmes • Les étudiants

  6. Les formes de communication • «Chat rooms» • «Newsgroups» • «E-mail»  • «Interactive games» 

  7. Quelquesdéfinitions • Le  « cyberaffair » se définit comme une relation romantique et/ou sexuelle qui prend son envole en ligne à travers une communication électronique. • Cybersexe : “ L ’utilisation de contenu sexuel digitalisé (visuel, auditif ou écrit), obtenu via internet ou par des données récupérées par le biais d’un ordinateur, dont le but est l’excitation ou la stimulation sexuelle ”.

  8. Le développement des relations interpersonnelles • Sur l ’Internet, il est possible de développer des liens affectifs et amoureux qui peuvent se transmettre dans la réalité de tous les jours. • Dans le monde moderne, l’ordinateur est devenu un outil indispensable de travail, d’apprentissage, de relaxation et de socialisation.

  9. Le développement des relations interpersonnelles • Ce médiateur de communication, à priori, était considéré moins engageant, moins envahissant et moins personnel que la communication tête-à-tête (CTAT) qui permet d’observer et d’interpréter le langage verbal et non verbal dans un contexte plus intime. • Néanmoins, les données récentes démontrent que le MCO est aussi efficace que CTAT pour le développement des relations affectives fiables, profondes, réciproques et remplies de confiance (Cooper, A. etSportolari, L., 1997).

  10. La théorie d’attirance et le développement des relations interpersonnelles • En temps normal, la relation interpersonnelle commence par une attirance physique. • Par la suite, cette attirance physique se transforme en un attachement basé sur les similitudes de valeurs et de croyances. • Ainsi, la relation entre deux individus progresse vers une compréhension mutuelle et réciproque pour en arriver à une intimitépersonnelle et sexuelle.

  11. La théorie d’attirance et le développement des relations interpersonnelles (suite) • Par contre, sur l’Internet les attributs physiques tels que l’apparence physique externe, l’âge, la race, le sexe, etc. ont beaucoup moins d’importance. • D’ailleurs, la relation se construit à partir des habiletés d’expression de soi. • Ainsi, l’individu peut décider et divulguer textuellement certains de ses attributs physiques créant ainsi une pseudo-apparence. • En effet, la personne présente son image idéalisée plutôt que son apparence réelle, du moins au toutdébut de la relation.

  12. L’apparence physique • Dans les sociétés occidentales, l’apparence physique est devenue très importante. • Les individus investissent beaucoup de temps et d’argent pour préserver leur “ beauté extérieure ”. • De ce fait, l’investissement de la “ beauté intérieure ” occupe une seconde place. • Ceci se traduit par le fait que les individus d’une belle apparence ont davantage de compagnons du sexe opposé et de relations sexuelles que les individus d’une moins belle apparence physique (Brehm, 1992 cité dans Cooper etal, 1997).

  13. L’apparence physique (suite) • Par contre, sur le net, les critères de beauté s’appliquent beaucoup moins que dans les interactions tête-à-tête. • Ainsi, lors de la première rencontre tête-à-tête, les utilisateurs d’Internet ont déjà développé certains liens affectifs entre eux ce qui propulse l’apparencephysique au deuxième rang.

  14. La proximité et la familiarité • La communication électronique permet de créer une proximité spatiale avec les autres personnes peu importe les frontières géographiques. • Cette “ proximité électronique ” peut augmenter et renforcer une amitié. • Ceci dit, les relations interpersonnelles peuvent se produire facilement ou occasionnellement sur le net. Les nombreux contacts peuvent se faire dans le confort de la maison sans avoir à se soucier de leur apparence.

  15. Les similitudes • Sur le net, les individus ont plus de chances de rencontrer quelqu’un qui possède les mêmes intérêts et les mêmes buts qu’eux. Ne serait-ce que dans les “ chat rooms ” ou “newsgroups ”. • Les individus qui ont des difficultés dans les relations tête-à-tête auront une meilleure chance de rencontrer quelqu’un de compatible en ligne.

  16. Le dévoilement de soi • Les partenaires qui se dévoilent mutuellement développent une plus grande intimité et témoignent d’une plus grande satisfaction maritale. • En général, une personne qui divulgue des informations personnelles à propos d’elle-même est beaucoup plus aiméeque lesindividus qui dévoilent des informations superficielles. • Le médiateur de communication tel que l’ordinateur procure suffisamment de distance entre les individus pour révéler certaines informations personnelles que normalement la personne n ’aurait pas fait lors des rencontres tête-à-tête.

  17. Le dévoilement de soi (suite) • Le sentiment de l’anonymat permet une plus grande ouverture et donne une opportunité de se dévoiler en ligne en toute sécurité. • Dans le cas des personnes extrêmement gênées, le net permet de développer les habiletés sociales et d’augmenter la confiance au fur et à mesure que la communication et ledévoilement progressent.

  18. L’espace interpersonnel • Le net permet de garder un espace interpersonnel tout en permettant un rapprochement avec l’interlocuteur. • Le net est un lieu créatif, intime et détaché où deux personnes, deux esprits distincts peuvent se rejoindre. • Le net est un moyen de vivre des relations intimes, tout en étant séparées, de vivre des émotions forte sans s ’engager. • Les utilisateurs sont libres d’entrer ou de sortir d’une communication, et d’une relation en tout temps pour moduler l’intensité de leurs interactions.

  19. L’érotisme • Lorsque l’individu atteint une intimité psychologique avec l’autre, il est tout à fait normal d’ érotiser la personne avec laquelle il partage une intimité personnelle. • La relation en ligne peut éventuellement provoquer le désir de partager l’énergie sexuelle. • En effet, la communication peut entretenir une connexion érotique entre deux individus.

  20. L’érotisme (suite) • D’ailleurs, sur le net, les utilisateurs ont inventé un paralangage qui s’apparente le plus au langage courant que n’importe quelle autre forme d’écriture. • De cette façon, il est beaucoup plus facile de passer les émotions, les sentiments et les scénarios érotiques qui sont remplis d’énergie sexuelle. • Très souvent, le net procure un espace interpersonnel qui donne une liberté pour les hommes et les femmes de sortir de leurs rôles sexuels stéréotypés qui s’activent davantage dans les relations tête-à-tête.

  21. L’érotisme (suite) • De ce fait, sur le net, les femmes peuvent se sentir libérées et peuvent être plus directes et plus explicites sexuellement. • Elles peuvent prendre en charge leur désir sans les conséquences néfastes qui peuvent se produire dans les relations tête-à-tête. • Par contre, les hommes peuvent devenir plus détendus par rapport à leurs rôles sexuels en devenant les objets sexuels plutôt que les sujets sexuels et non le vice-versa comme c’est le cas dans les relations tête-à-tête (Cooper,A. et Sportolari, L., 1997).

  22. La Compulsion au Cybersexe • Il est donc estimé qu’en 2001, nous serions plus de 94 millions de personnes branchées sur Internet. • Selon Cooper et al. (2000), il y aurait 1% de la population qui serait littéralement compulsif au cybersexe. Nous pouvons donc estimer qu’en 2001, il y a environ 940 000 personnes à l’échelle de la planète qui serait sexuellement compulsif.

  23. La Compulsion au CybersexeQuelques définitions • Compulsion Sexuelle:“ une forte envie irrésistible et irrationnelle de pratiquer des actes sexuels ” . • Le conseil National sur l’addiction et la compulsion sexuelle définit l’addiction sexuelle comme: “ la persistance et l’escalade de comportements sexuels agit en dépit des conséquences négatives face à soi-même et aux autres ” • L’évaluation de l’addiction sexuelle démontre qu’elle n’est pas nécessairement liée à la fréquence d’un comportement, mais plutôt au sentiment de perte le contrôle ainsi qu’aux conséquences négatives qui en découlent. Traduit de l’anglais, Cooper, A., Putnam, D.E., Planchon, L.A. & Sylvain C. Boies, (1999). Online sexual comulsivity: Getting tangled in the net, Sexual addiction & compulsivity, vol.6, no, 2, p. 79-104. Traduit de l ’anglais, Orzack, Hecht. M., Carol J. Ross. (2000). Should virtual sex be treated like other sex addictions ?, Sexual addiction & compulsivity, vol.7, no.1-2, p.113-125.

  24. Les Critères diagnostiques Cooper (1999) a identifié les cinq principales caractéristiques des compulsifs cybersexuels. 1- Le déni 2- Efforts répétés mais infructueux pour diminuer ou arrêter leurs activités cybersexuelles. 3- Quantité de temps excessive consacrée à ces activités. 4- Impacts négatifs de ces activités sur les sphères sociales, familiales et professionnelles. 5- La répétition des activités en dépit des conséquences négatives dans sa vie.

  25. La mesure de la compulsion sexuelle • En fonction du nombre d’heures consacrés par semaine. La compulsion est généralement établie à 11heures ou plus par semaine. Ceux répondant au critère de la compulsion au cybersexe passeraient en moyenne de 10 à 25 heures par semaine. • Peut être mesuré et évaluée par l’échelle de la compulsion sexuelle de Kalichman. Cette échelle permet d’identifier les compulsifs sexuelle, et de mesurer le degré de compulsion sexuelle. • La compulsion sexuelle peut être placé sur un continuum partant de la non-compulsion jusqu’à la compulsion au cybersexe. (Cooper et al., 2000).

  26. Les Récréatifs (Recreationnal Users) • Ceux qui utilisent internet comme un loisirs et tous ceux qui n’ont aucun problème de compulsion sexuelle ou de compulsion face à internet. • Cette catégorie correspond aux non compusifs sexuels proposé dans la classification de Cooper et al. (2000), et il semblerait qu’environ 83.5% des utilisateurs le font dans un but uniquement récréatif et ne deviendront pas compulsifs. • Pour ces personnes, les activités sont non-problématiques et répondent bien souvent à des besoins de curiosités, de nouveautés, et de divertissements. ( Leiblum, 1997)

  27. Les Compulsifs Sexuels • Ce deuxième type d’utilisateur inclus ceux qui présentent des traits de compulsion sexuelle et qui ont des problèmes dans leur vie à cause de leur mode d’utilisation. • Cooper et al. (2000), propose de placer la compulsion sexuelle sur un continuum. Non Compulsifs Compulsifs Compulsifs Compulsifs modéré Sexuels au Cybersexe

  28. Les Compulsifs Sexuels • La personne compulsive au cybersexe se définit en fonction du nombre d ’heure (11 et +), en plus de coter plus de deux écarts au dessus de la moyenne dans l ’échelle de Kalichman. • Cette recherche a identifié que seulement 1% des sujets répondaient à ce critère. • Schwartz & Southern (2000), propose de nommer “ les abuseurs du cybersexe ” ceux qui sont les gros utilisateurs d’internet, c’est-à-dire plus de 20 heures par semaine.

  29. Les Compulsifs Sexuels • Certains traits de la personnalité semblent se retrouver chez bons nombres de personnes souffrant de compulsion au cybersexe, on retrouve: • l’isolement, • le faible estime de soi, • un manque de contrôle des pulsions sexuelles ( Kalichman & Rompa, 1995, cité dans Cooper et al., 1999) • un manque d’habiletés sociales (Bingham & Piotrowski, 1996, cité dans Cooper et al., 1999). • 25% des abuseurs du cybersexe, que se soit homme ou femme, vont sur internet pour répondre à leur besoin paraphilique ( Schwartz & Southern, 2000).

  30. Les Compulsifs Sexuels • Schwartz & Southern (2000), considère que le monde du cybersexe est une expérience dissociative qui permet à la personne de fuir ses obligations quotidiennes, ainsi que sa douleur et sa honte face à un thraumatisme sexuel du passé. • En effet, 67.5% des sujets traités avaient été victime d’abus sexuels durant l’enfance. • Les compulsifs sexuels ont souvent déjà d’autres types de problèmes reliés à leur sexualité dont: • une utilisation massive de pornographie, • entretenir des relations avec plusieurs partenaires, • des relations sexuelles avec des partenaires anonymes, • ils ont souvent une ou plusieurs paraphilies.

  31. Les Utilisateurs à Risque • Ce troisième type d’utilisateur n’a aucun passé de compulsion sexuelle, toutefois son utilisation sexuelle d’internet lui a causé des problèmes dans sa vie. • Ils n’auraient jamais eu de problème de compulsion sexuelle s’il n’en était pas d’internet. • Ces personnes auraient une prédisposition pour la compulsion sexuelle mais ils ont généralement suffisamment de ressources internes pour être capable de se contrôler. • Toutefois le pouvoir du triple-A fera ressortir leur tendance à composer avec leur problème en fuyant dans la sexualité.

  32. Les Utilisateurs à RisqueLe type dépressif • Plusieurs utilisateur à risque sont dépressifs, dysthymiques ou anxieux. • En effet, la dépression semble fortement correliée avec la complusion sexuelle chez les non-paraphiles (Kafka, 1993; Young & Rogers, 1998, cité dans Cooper et al., 1999). • (Schwart & Southern, 2000) a identifié que 72.3% des sujets traités pour compulsion au cybersexe souffraient de dépression. • Les rencontres sexuelles sont pour certains dépressifs un moyen de ressentir du pouvoir dans leur vie ce qui peut contribuer à une escalade de la fréquence dans le temps.

  33. Les Utilisateurs à Risque Le type réactif au stress • Ce type d’utilisateur a tendance à aller sur le net ou à utiliser la sexualité surtout dans les périodes de grand stress. • Ils utilisent internet pour fuir temporairement, pour se distraire, ou pour aider à composer avec certaines situations stressantes. • Ils sont généralement un bon réseau social et utilise des stratégies plus fines pour composer avec leurs difficultés. • Généralement, l’utilisation sexuelle d’internet diminuera lorsque l’épisode de stress disparaîtra. • Toutefois, cette habitude peut rapidement se transformer en compulsion sexuelle.

  34. Les Utilisateurs à RisqueLes hommes gais et les bisexuels • Les homme gaies et les bisexuels sont sur-représentés dans le groupe des compulsifs au cybersexe (Cooper et al.2000). • Peut s ’expliquer par la difficultés à vivre sa sexualité dans la réalité, à cause de la discrimination, de la répression sociale présente encore dans plusieurs cultures. • Ceci corrobore l’hypothèse que les groupes non-affranchis sexuellement puissent être plus à risque de souffrir de compulsion sexuelle (Cooper et al., 2000). • Contrairement aux hommes gais, les lesbiennes sont sous-représentées dans le groupe des compulsifs au cybersexe.

  35. Les Utilisateurs à RisqueLes femmes • Les femmes sont significativement moins nombreuses que les hommes à utiliser le cybersexe pour répondre à certains de leurs besoins sexuels. Toutefois, elles sont sur-représentée dans le groupe des compulsifs au cybersexe. • Les femmes peuvent être considérées comme un groupe non-affranchi sexuellement (Cooper et al., 2000). • Internet donne aux femmes une liberté de s’exprimer sexuellement sans la peur du jugement social. Mais c’est ce même sentiment de liberté qui augmente le risque de développer des comportements sexuels problématiques sur Internet. • De plus, il semblerait que les femmes souffrant de compulsion alimentaire seraient plus enclines à aussi compulsive au Cybersexe (Schwartz & Southern, 2000).

  36. Les Utilisateurs à RisqueLes étudiants • Les étudiants forment un groupe très à risque de développer une compulsion sexuelle (Cooper et al., 2000). • Accès facile à un ordinateur dans un endroit relativement isolé. • Ils ont beaucoup de temps de loisirs en privée et des horaires assez flexibles. • Internet semble beaucoup plus attrayant que de faire ses travaux, et c’est assez rapidement que la compulsion s’installe. • De plus, les étudiants sont généralement jeunes, donc ils sont à stade de leur développement où la sexualité devient très importante et le besoin d’expérimenter se fait grandissant.

  37. Comment expliquer la Compulsion au Cybersexe ? • Kafka (1994, cité dans Cooper et al. 1999), dégage cinq notions reliées à l’étiologie et au développement de la compulsion sexuelle, soit : • l’hypersexualité, • les paraphilies, • le développement de l’identité, • un problème au niveau de l’intimité • un thraumatisme sexuel dans l’enfance. • Selon Kafka (1994, cité dans Cooper et al. 1999) les comporte-ments sexuels compulsifs débuteraient dans l’enfance ou au cours de l’adolescence en prenant la forme de masturbation compulsive.

  38. Qu’est-ce qui crée l’addiction au cybersexe ? • Certains auteurs, explique essentiellement l ’addiction au cybersexe par le pouvoir du “ Triple-A Engine ”, c’est-à-dire, anonyme, abordable et accessible. Ces trois caractéristiques semblent cruciales lorsque l’on parle de sexualité non-conventionnelle, de paraphilie. • C’est d’ailleur ce que croit Delmonico (1997), mais il pousse plus loin sa réflexion en nous proposant quatre pistes d’explicatives à l’addiction au cybersexe, soit : l’isolement, les fantasmes, l’anonymat et le faible coût.

  39. Qu’est-ce qui crée l’addiction au cybersexe ? • Young (1997, cité dans Cooper et al., 1999) propose qu’internet puisse agir en tant que renforcateur psychologique, ce qui expliquerait en partie que plusieurs en deviendraient dépendant. • En effet, l’internet permet de se créer un réseau social, de trouver facilement de la gratification sexuelle et de se créer une personnalité. Toutefois, ces renforcateurs semblent avoir davantage de pouvoir chez les gens souffrant déjà d’une pathologie. • Durkin et Bryant (1995, cité dans Cooper, 2000) croient que la gratification sexuelle instantanée trouvée grâce au cybersexe, agit en tant que renforcateur qui opérationalise des fantasmes sexuels qui auraient sinon été éteints.

  40. Traitement pour la compulsion sexuelle • Évaluation qui nous permet de vérifier: • le développement sexuel, • l’histoire psychosociale, • l’état psychologique du client. • Formuler des hypothèses à propos du genre de compulsion dont le client souffre, ainsi que de déceler les particularités sexuelles.

  41. Traitement de la compulsion sexuelle • La compulsion répond à un besoin bien précis. Le rôle du sexothérapeute est de discerner quelle est sa fonction. • Comprendre le mieux sa motivation et ses émotions face au trouble • Apprendre à identifier et modifier ses habitudes comportementales • Contrer le pouvoir du Triple A • Accessibilité • Abordable • Anonymat

  42. But du Traitement • Rompre le cycle comportemental que la personne a créé. • Être capable d’identifier et d’anticiper les causes de son agir sur Internet. • Connaître quelles sont les situations à risque dont il doit se méfier.

  43. Stratégie d’ intervention pour le couple • Reconstruire la confiance dans le couple a) Règles d’usage de l’ordinateur à la maison (Young, K.1998 citée dans Young, K. 2000) b) Éviter les mesures dépressives telle la rationalisation (Griffin-Shelley, 1991 citée dans Young, K. 2000) c) Renouvellement d’engagement (Griffin-Shelley, 1991 citée dans Young, K. 2000)

  44. Stratégie d ’intervention Cognitivo-comportemental • La stratégie de Young(1999 cité dans Cooper et al. , 1999) • Le but consiste à dissocier l’excitation sexuelle de l’utilisation de l’Internet • Faire l’opposé de ce qu’on fait d’habitude, • interrompre la routine habituelle et réadapter des nouvelles habitudes d’utilisation de l’Internet. • Interrompre complètement le comportement sexuel en ligne pour le remplacer pour une autre activité plaisante.

  45. Pistes de traitement pour un type d’utilisateur à risque (Cooper, 2000) • Le type dépressif: • Réduire les symptômes de dépression. • Rechercher les causes profondes à la dépression • Une thérapie de groupe peut aider à se sortir de l ’isolement et apprendre des habiletés sociales. • Le type réactif au stress: • Le meilleur outil à lui apprendre c’est la gestion du stress. Entre autres, la relaxation, la résolution des conflits.

  46. Conclusion et Réflexion critique • Le cybersexe peut occasionner des problèmes au niveau du couple. À titre d’exemple, l’infidélité cybersexuelle. • Est-ce un problème qui survient lorsque le couple est déjà dysfonctionnel au départ? • Est-ce, un processus qui s’installe dans le couple et qui le fait dériver vers une «cyberaffair » sans que le couple ne s’en rende compte?

  47. Conclusion et Réflexion critique • La baisse de désir est un élément central lorsque le couple vit un problème d’infidélité cybersexuelle. -Confrontés à cette réalité en tant que professionnels, qu’est-ce qu’on peut faire pour travailler ces deux thématiques conjointement? • Est-ce la gratification sexuel que la personne retire du sexuel qui le pousse à répéter sans cesse les mêmes actes ou est-ce la compulsion qui prend le contrôle du sexuel d’un individu ?

  48. Conclusion et Réflexion critique • La compulsion cybersexuelle doit-elle être traitée comme un autre type de compulsion? • Le modèle de traitement basé sur la compulsion alimentaire est souvent utilisé, comment pouvons-nous être certain de sa pertinence? • Le rôle du sexologue: • Le manque de traitement spécifiquement sexuel est un vide à combler.

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